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Zurfluh
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Le langage musical baroque : Eléments et structures
Laurent Fichet
- Zurfluh
- 2 Février 2004
- 9782877500906
Cet ouvrage s'adresse aux musiciens (amateurs ou professionnels) qui, connaissant les règles principales de la musique, se demandent quelles sont les origines de ces pratiques.
La musique baroque marquant le début de l'ère tonale, c'est en étudiant la formation de son langage que l'on trouvera des réponses à ces questions. Ainsi, la plupart des musiciens savent que la musique tonale n'utilise que deux modes (le Majeur et le mineur), mais se demandent pourquoi justement ces deux modes-là, et non les cinq autres théoriquement possibles, ou encore pourquoi le mode mineur se présente sous trois aspects différents (mineur harmonique, mélodique ascendant ou descendant) alors que le Majeur semble plus simple.
On peut aussi se demander pourquoi certains accords reviennent plus souvent que d'autres (par exemple les degrés I, V, IV et II) et la réponse se trouve à la fois dans l'étude des partitions de la période baroque, et dans les théories de certains musiciens comme J.-Ph. Rameau, qui expliquent de même ce qu'est réellement un comma, et pourquoi le tempérament mésotonique a peu à peu été remplacé par d'autres comme le tempérament égal.
Ces explications permettront de comprendre, entre autres, pourquoi les quintes parallèles furent pratiquées au Moyen Age, interdites à partir de la période baroque, puis à nouveau utilisées à la fin du XIXe siècle ; pourquoi les choeurs ont tendance à baisser quand ils chantent a cappella, etc. Le Langage musical baroque présenté ici est issu de traités de l'époque (Rameau, mais aussi Rousseau, d'Alembert, Werkmeister, Kirnberger, Mersenne, Descartes...) ainsi que de théories plus récentes de musicologues (C.
Dahlhaus, J. Chailley, S. Gut...), et parfois de l'auteur.
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Roger-Ducasse ; lettres à Marguerite Long et à son mari Joseph de Marliave
Jacques Depaulis
- Observatoire Musical Francais
- 1 Juin 2007
- 9782845911451
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Bien que le temps soit court
J Davout D'Auestaedt
- Zurfluh
- Les Romans D'auguste
- 4 Mars 2008
- 9782877501088
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Cygne sauvage d'Islande ; Robespierre ; le roi ; justice apprivoisée
Dumitru Radu Popescu
- Cahiers Bleus
- 1 Février 2008
- 9782863522509
Voici deux pièces de théâtre qui, pour être fort différentes l'une de l'autre, traduisent un vrai et grand talent de dramaturge : elles jouent, sur des registres opposés, quoique la vie et la mort soit en chacune les véritables protagonistes, s'opposant en des dialogues qu'il serait opportun d'entendre sur une scène française : car leur efficacité vient autant de la fantaisie extrême et du délire douloureux qui règnent dans la première que du caractère impitoyable d'une certaine logique du pouvoir dans la seconde. Les personnages de celle-ci sont à leur manière des escrimeurs difficiles à toucher tant leur art de l'attaque comme de l'esquive est précis, tandis que dans le Cygne ils sont à la fois rusés et innocents...
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Comme un silence dans un souffle ; un combat à rotation lente
Patrick Lannes
- Zurfluh
- 12 Août 2009
- 9782877501422
"Voilà un recueil que j'ai voulu sonore. Natifs du silence les mots du poème ne s'assemblent sur la page qu'après un long travail : de réceptivité à la langue et d'expression de sa musicalité. En terme de métaphores, de reprise(s) d'un mot, d'une ponctuation, qui aère le texte et scande la lecture. La beauté espèrée, sons et sens, reste d'un point de vue formel ma quête prioritaire. Pour autant ce travail de composition poitique n'est pas sans collusions avec la musique des notes et les écrits d'autres auteurs. La première, écoutée dans le cadre d'un concert ou d'un enregistrement, m'a inspiré des poèmes dédiés à son rythme et à sa mélodie, écoutés et perçus, ici surtout chez Franz Schubert. Si je dois d'être poète à ma propre sensibilité je le dois aussi à la lecture de mes pairs, d'autres auteurs et à l'écoute des interprètes (...)".
P . L .
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Franz Liszt utilise un langage musical d'une richesse et d'une variété remarquables. Il a été le plus grand inventeur d'éléments nouveaux de son époque, car le foisonnement de ses trouvailles et de ses idées est sans égal. En dressant l'inventaire de ces multiples acquisitions et en les comparant à celles de ses contemporains et successeurs immédiats, on obtient un bilan tellement considérable qu'il nous permet de brosser un panorama global de tout langage musical du XIXe siécle.
Compositeur et musicologue, Serge Gut est professeur émérite à l'université de Paris-Sorbonne et directeur honoraire du Département de musique et musicologie. Il est connu tant par ses travaux sur Franz Liszt - dont plusieurs font autorité - que par ses recherches dans le domaine de la théorie et de l'analyse des musiques du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.
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Introduction à l'art pianistique ; essai sur schumann
Stéphane Blet
- Zurfluh
- 27 Novembre 2005
- 9782877500982
Stéphane Blet, pianiste et compositeur né en 1969, est remarqué dès l'âge de quinze ans par Byron Janis dont il devient l'élève à New-York, débutant dès 1986 une brillante carrière de concertiste.
Son impressionnante virtuosité et la profonde sensibilité qu'il imprègne aux grandes oeuvres du répertoire lui valent depuis récompenses et admiration du public et de ses pairs.
Conjuguant avec un rare bonheur les carrières d'interprète, de pédagogue et de compositeur, il mène de front présidences de jurys et masterclasses de par le monde, professorat à l'École Normale de Musique de Paris et composition avec plus de cent cinquante oeuvres écrites à ce jour.
Dans son Introduction à l'art pianistique, Stéphane Blet nous livre de précieux conseils sur le phrasé, les nuances, la mémoire et l'interprétation, autant d'apports émotionnels qu'il a toujours su si intensément transmettre à la musique.
Dans son Essai sur Schumann, il dresse avec passion un parallèle entre la vie et l'oeuvre du grand compositeur à travers trois de ses pièces majeures pour le piano, comme le vibrant hommage d'un de ses plus fidèles serviteurs.
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Antonio Stradivari, dit Stradivarius, évoque pour l'initié comme pour le profane un nom de légende dont la suprême qualité des merveilles instrumentales qu'il produisit au cours de sa carrière le fit passer à la postérité par la grande porte de la renommée.
Quel virtuose n'a jamais rêvé de jouer sur l'un de ses instruments, quel luthier n'a un jour souhaité en caresser les contours, quel collectionneur, même fortuné, n'a été jusqu'à s'endetter pour le plaisir rare de posséder et faire admirer l'un de ses joyaux, et enfin quel musée ne s'enorgueillit pas aujourd'hui de posséder un et parfois plusieurs chefs-d'oeuvre du maître de Crémone ? Attaché comme nul autre à son atelier et à sa ville, capitale immortelle des luthiers italiens, il vécut nonagénaire au service constant de la musique par l'amour sans faille qu'il portait à son expression la plus parfaite.
Pénétrer son art et sa technique, le découvrir parmi les siens, le voir côtoyer les plus grands interprètes et compositeurs de son temps et répondre aux commandes des plus puissants seigneurs d'alors, tel est le parcours proposé dans ce livre attachant par la richesse de sa documentation et les références à l'Histoire qu'il contient. Tracé de la vie de cet homme unique, de son apprentissage à la savante maîtrise de sa " période d'or ", cette biographie est de plus enrichie d'un répertoire de plus de 400 modèles de sa production connue, témoignage ô combien vivant de la pérennité des stradivarius au fil des siècles auxquels maints possesseurs, dans le respect d'une tradition, ont voulu à jamais associer leur patronyme.
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On ne choisit pas d'aimer
Claude-henry Du bord
- Zurfluh
- Les Romans D'auguste
- 4 Mars 2008
- 9782877501064
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L'écriture musicale ; les bases fondamentales Tome 1
Olivier Miquel
- Zurfluh
- Les Carnets De Sonatine
- 18 Novembre 2009
- 9782877501019
Cet ouvrage s'adresse aux musiciens désireux d'explorer par la pratique le fonctionnement du langage musical, tel qu'il s'est développé au cours des quatre derniers siècles. De nombreux exercices les conduiront vers la maîtrise de l'harmonie tonale, du contrepoint, mais aussi de la variation, du développement, de l'instrumentation, de la fugue, et de bien d'autres domaines techniques touchant à la composition musicale. Ce traité comporte quatre volumes successifs présentant simultanément ces diverses disciplines, divisés en chapitres avec de nombreux exemples musicaux. A chaque volume correspond un cahier de corrigés, présentant des modèles commentés. Livre 1 : Les bases de l'harmonie tonale, initiation au contrepoint.
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Enseigner la musique : un défi
Raphaële Vançon
- Zurfluh
- Les Carnets De Sonatine
- 18 Novembre 2009
- 9782877501347
L'Histoire de la musique est aussi celle de son enseignement. Précis, documenté, cet ouvrage écrit par une jeune musicienne claveciniste et pédagogue interroge autour de sa pratique ce qu'elle perçoit comme les nouveaux enjeux d'une formation dans l'espace médian du spéculatif et du faire. Le lecteur curieux, le mélomane, le musicien trouveront dans cette étude à la fois des éléments précieux de savoir et des questions nouvelles, qui témoignent de l'évolution considérable du rapport qu'entretient " l'ars musica " avec la société où s'inscrit son action.
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Winnaretta Singer-Polignac, princesse et mécène
Laure Benaroya
- Zurfluh
- Les Carnets De Sonatine
- 26 Mai 2010
- 9782877501453
Fille d'Isaac Singer, dont les lettres d'or brillent sur les rutilantes machines à coudre,Winnaretta Singer-Polignac, née en 1865, tint une place éminente mais trop souvent ignorée dans les milieux artistiques de son époque. Vouée à la peinture, ce fut vers la musique qu'elle se tourna en grandissant. La fortune héritée de son père, lui permit d'aider de nombreux musiciens : Fauré, Satie, Ravel, Strawinsky - pour ne nommer qu'eux - en leur commanditant des oeuvres ; adoratrice de Bach et de Monteverdi, elle encouragea, sous une apparence stricte et conservatrice, un esprit avant-garde. Son salon très convoité de l'avenue Henri Martin reçut toute l'élite culturelle et intellectuelle : de Proust à Cocteau en passant par Anna de Noailles et Colette. Son activité de mécène dépassa cependant largement les arts : elle aida la recherche médicale, la construction de logements sociaux, la création de musées, de monuments, et s'investit pendant les deux Guerres Mondiales. Son hôtel particulier de Paris et son palais de Venise restèrent ses points d'ancrage. Elle sut y abriter avec discrétion une vie sentimentale tourmentée ; sans enfant, elle voulut certainement donner un prolongement à sa vie de mécène avec la création de la Fondation. Fascinante et indispensable à la vie artistique du XXe siècle, Winnaretta Singer-Polignac méritait ici qu'on lui rende hommage.
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Les préludes non mesurés de Louis Couperin Tome 1
Anne Chapelin-dubar
- Zurfluh
- Les Carnets De Sonatine
- 26 Mai 2010
- 9782877501521
Anne Chapelin-Dubar a fait paraître en mars 2009, chez l'éditeur ZurfluH, une nouvelle partition des préludes non mesurés de Louis Couperin avec une préface très détaillée donnant des clés pour l'interprétation. Cette nouvelle édition des préludes est le fruit d'une recherche de plus de trente ans sur la musique française baroque de clavier, clavecin et orgue, dont les sept dernières années furent consacrées exclusivement aux préludes pour le clavecin de Louis Couperin, dans le cadre d'une thèse de doctorat soutenue en 2007, dont voici le premier volume. Le problème majeur de la musique de clavecin de Louis Couperin est l'absence de manuscrit autographe ou d'édition du vivant de l'auteur. Nous ne possédons que deux copies effectuées au plus tôt dans les années 1680, c'est à dire environ 20 ans après la mort de Louis : le manuscrit Bauyn et le manuscrit Parville. Depuis la découverte de la seconde copie, quatre éditions ont été proposées, mais aucune étude de fond n'avait été réalisée, sinon dans le contexte plus général du prélude non mesuré français (Paul Prévost, Colin Tilney). Louis Couperin invente un nouveau code graphique pour les clavecinistes mais il meurt avant d'en avoir réellement expliqué la clé. Ce code n'a pas toujours été compris des copistes. Il a donc fallu définir le rôle des lignes, les qualifier selon leur fonction et répertorier les outils permettant de décrypter le texte : l'instrument, les tempéraments, le doigté, le contrepoint et les accords qui en découlent, les ornements, les éléments stylistiques (modes, cadences, rhétorique etc.), qui furent l'objet de ce premier volume de thèse. Une comparaison minutieuse a été faite, fragment par fragment, des cas problématiques des deux copies anciennes et des quatre dernières éditions modernes prenant en compte les deux sources anciennes, (Curtis, 1970, Moroney, 1985, Tilney, 1991, Wilson, 2003) proposant chacune leur solution. Chaque solution a été discutée. Lorsque l'une d'entre elles paraissait plausible, elle a été adoptée. Sinon l'auteur a proposé sa propre solution en justifiant son choix, objet du second volume, à paraître chez ZurfluH.
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Jamais, avant cette chronique imaginaire, la vie de Bruegel ne s'était ainsi inscrite au c ur de son époque, et dans sa patrie : le règne de Charles Quint et de Philippe II, l'atroce domination espagnole sur les Pays-Bas, le début de cette guerre d'indépendance qu'évoquent La Légende d'Ulenspiegel et La Kermesse héroïque. Et l'on n'oubliera plus la tranquille maison et l'atelier de la rue Haute, la boutique d'estampes de Jérôme Cock, les caves des marionnettes et les souterrains de la résistance, les navires et les coches d'eau de la Hollande, les vastes paysages de neige et de blé mûr qui deviendront ceux des Saisons, où, dans la douceur des lointains, se dressent un gibet, une roue de « justice ». Dürer, Lucas de Leyde, Hugo van der Goes, apparaissent dans ces pages, comme Vésale, contemporain de Bruegel. Anvers et Bruxelles en sont les lieux majeurs mais aussi Rome et la Sicile, les Alpes dont Bruegel, jeune voyageur, trace de prodigieux dessins ; Constantinople où Pierre d'Alost, son maître, passa plusieurs années; le chantier de l'Escurial, la mer grise et verte où Jonas fit naufrage, la tour de Babel qui se bâtit dans le vent d'Anvers, les marécages de braise où guerroie Margot l'Enragée. « J'ai voyagé dans la peinture de Bruegel, dit l'auteur. J'ai laissé sourdre la rêverie.» Il y a longtemps que l'image d'un Bruegel paysan s'est effacée devant celle d'un peintre philosophe, d'un humaniste, l'ami d'Abraham Ortelius, le grand géographe. Il restait à voir que Bruegel est un peintre nourri de la Bible, de l'Évangile. Il restait à reconnaître la dimension spirituelle de cette uvre et ce qu'elle signifie dans ce temps où chaque jour est noirci par le feu des bûchers. Rayonnant, grave, et d'une écriture simple et superbe, ce livre est un grand songe.
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Douceur ou la passion selon Yahvé
Pierre Boudot
- Zurfluh
- Cahiers Bleus
- 20 Septembre 2008
- 9782877501156
Considéré comme un écrivain et un penseur hors pair, Pierre Boudot (1930-1988) reste encore mystérieux pour le grand public. Il y a une telle fougue dans ses romans, il s'échappe une telle puissance de ses essais philosophiques, sa parole était si drue et convaincante, que l'on ne s'étonne pas de le voir s'exprimer aussi à travers l'instrument dramatique. Novateur subtil, il effraie car il évolue avec autant d'ironie dans les métamorphoses de l'âme humaine que dans les horreurs de la civilisation ou dans la pureté cruelle des paysages. Mais par-delà le tragique des situations se fait jour la jubilation de l'amour.
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La vie ouverte de toutes parts, à chaque instant. Pleine, surabondante, inexplicable, gratuite, qui ne s'est pas engendrée de sa propre suffisance, mais sans cesse reçue, de plus haut qu'elle-même. Ici et maintenant : dans le passé toujours à vif, actif, foisonnant ; et par-delà l'avenir, qui s'avance en douceur à notre rencontre pour éclairer l'attirante Frontière. Elle s'offre en ces pages sous des formes entremêlées : elle danse, chemine, échange avec tous. Devenue poème, elle saute légèrement par-dessus les obstacles, ou ralentit dans le déguisement de la prose se faufilant parmi les ombres. Au terme, elle laisse une parole de silence, ouverte à chaque instant sur la Vie.
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Les signes dans une vie Nous ne les voyons pas toujours Et cependant ils existent Et sont en même temps Feu neige rencontre présence source
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Malgré le handicap apparent de son quintoiment et de son orientation originelle vers les « instruments de grand bruit », la clarinette a conquis le coeur de Mozart qui, visionnaire hors du temps, lui a révélé son véritable avenir en lui confiant des sommets musicaux unanimement reconnus.
Par l'intermédiaire de luthiers inspirés, en accord avec des virtuoses majeurs elle s'est rapidement imposée grâce à un ensemble d'aptitudes exceptionnelles :
- un spectre harmonique d'une infinie richesse - une famille d'instruments dont la tessiture globale flirte avec l'infra et l'ultrason.
- une dynamique voyageant dans les deux sens, du son crépusculaire à l'extrême claironnement de ses origines.
- une palette de couleur adhérant à toute expression musicale.
- une virtuosité surprenante se jouant des pires difficultés que les compositeurs ne se privent pas d'inventer pour elle.
Trois clarinettistes aux affinités nombreuses proposent au lecteur un voyage dans l'histoire, la maîtrise et le répertoire de son instrument. Le DVD joint leur parait indispensable pour une compréhension « de visu » de l'intime chimie du son qui s'opère presque à notre insu pendant l'émission de notre sonorité.
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Le chant du roseau de Provence ; l'histoire des anches pour instruments à vent, de l'agriculture à la culture
Françoise Rico
- Zurfluh
- 9 Juin 2009
- 9782877501392
Le chant suave de toute anche puise ses vibrations poétiques dans les champs de cannes de Provence, nourris par le soleil ardent duMidi et le souffle énergique du mistral.
Petites languettes de roseau ligaturées sur le bec des saxophones, clarinettes. ou placées à l'embouchure des hautbois, bassons., les anches sont les cordes vocales de ces instruments à vent, ce sont elles qui produisent le son. Sans anches , il seraient tout simplement muets ! Or, ces anches fabriquées à partir d'unematière naturelle, la « canne de Provence », sont le fruit d'une culture et d'un savoir-faire artisanal dont seul le Var, petit département du sud de la France, détient le secret. C'est dans cette région privilégiée que poussent, aujourd'hui encore, les meilleurs roseaux à musique du monde, et ce depuis l'Antiquité.