L'actualité de ce sujet réside dans l'intérêt croissant porté par les collectivités locales (mairies, départements et région) à développer une politique éducative locale, notamment avec la mise en place des temps d'activités périscolaires (TAP). De plus en plus de maires affirment vouloir donner une réalité à ce thème sur le terrain et cette volonté est largement relayée sur le terrain par les acteurs éducatifs qui en font à leur tour une priorité.
L'ouvrage propose des dispositifs innovants tels que le programme de réussite éducative, le passeport de la réussite ou la valorisation des compétences informelles des jeunes.
Le style rédactionnel employé, combinant exemples pratiques, témoignages et analyses conceptuelles et théoriques, donne à l'ouvrage une dimension pédagogique et opérationnelle.
Dans la numérisation de la société, l'intelligence artificielle est un outil essentiel pour la transformation des organisations et des politiques publiques.
Ce n'est pas une innovation parmi d'autres. Ce n'est pas un autre monde ou un monde lointain, c'est désormais le monde d'aujourd'hui.
Cette irruption technologique impacte fortement tous les secteurs. Les bénéfices attendus sont multiples, en termes de services rendus aux citoyens comme d'efficacité pour les administrations. Mais des risques nombreux ont aussi été identifiés (biais, perte de contrôle, atteintes à la vie privée, etc.). Et nul n'en mesure à ce jour les effets et les potentiels réels.
Dès lors, comment tirer au mieux profit des bénéfices de l'IA et des systèmes de décision algorithmiques, sans cesser de maîtriser et de réduire les risques associés ?
Un ouvrage qui aborde pour la première fois, de manière panoramique, les usages de l'IA par la puissance publique et au service du monde public, des citoyens et des agents. Sera décrite la grande diversité, mais aussi les solutions communes qu'exige le souci de maîtrise responsable de l'intelligence artificielle.
En matière de politiques publiques, le domaine de la petite enfance a connu de nombreuses évolutions ces dernières années. Si le secteur a été longtemps dominé par une intervention où coexistait une offre associative (crèches parentales) et publique (crèches municipales), la libéralisation de ce secteur et l'arrivée d'acteurs issus du secteur privé lucratif ont changé la donne.
Désormais, l'enjeu est de savoir quelles sont les modalités de régulation du secteur pour organiser une réponse cohérente sur un territoire, répondre aux besoins des familles et proposer une offre de qualité.
Cet ouvrage vient présenter la diversité de l'offre mais également les enjeux sociétaux autour de la petite enfance. Il est destiné à l'ensemble des professionnels de la petite enfance et aux collectivités pour les aider à mettre en place une véritable stratégie territoriale en la matière.
Si l'idée de revenu universel n'est pas nouvelle, elle a connu un regain d'intérêt récent.
Dans un premier temps au moment de l'élection présidentielle de 2017, puis au regard de la crise sanitaire ouverte en 2020. Expérimentée dans un certain nombre de pays, souvent au niveau local, elle suscite des débats idéologiques et doctrinaux et pose des questions en termes d'organisation du modèle social, de rapport au travail, de dignité de la personne humaine mais aussi sur son essence même et sa portée.
Dépassant les clivages habituels, cet ouvrage a pour ambition de mettre à plat tous les enjeux positifs comme négatifs du revenu universel. Il s'agit d'une véritable initiation à la notion, en dehors des débats partisans. Au-delà des analyses juridiques, en matière de science politique, économique ou encore philosophique, des points de vue non académiques sont également mis en avant comme celui d'un président de conseil départemental qui a mené une expérimentation en la matière ou celui d'un syndicat.
L'ouvrage veut ainsi proposer une mise en perspective historique et une analyse des enjeux posés par le revenu universel. Néanmoins, il intègre la question ardue de son financement et de son champ d'application. Des problématiques, telles l'incidence sur les jeunes ou encore sur les femmes viennent y trouver place, ainsi que des concepts philosophiques comme la question de « la vie bonne ».
Au regard du terrorisme et des cyberattaques, ou encore de l'ingérence étrangère, le renseignement est une actualité brûlante. Au niveau législatif, plusieurs lois ont été promulguées ces dernières années, en 2015, 2017 mais également l'été dernier avec la loi du 30 juillet 2021 relative à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement.
Cet ouvrage propose une analyse de l'organe de contrôle du renseignement tant au niveau structurel que de ses missions. Cette analyse critique porte aussi bien sur le contrôle effectué que sur les ambitions de ce contrôle, et montre que s'il y a un contrôle nécessaire du renseignement pour éviter toute dérive, il ne doit pas pour autant être un frein aux opérationnels.
Cette première analyse complète de la structure française de contrôle parlementaire du renseignement s'adresse aussi bien aux universitaires qu'à toute personne Parution : juin 2022 intéressée par le sujet.
Quels sont les processus sociaux qui conduisent certains jeunes à la radicalisation qualifiée d'« islamique » ? À travers un travail rigoureux d'exploration de la littérature existante et d'enquêtes de terrain, Éric Marlière brosse un portrait-type du jeune radicalisé et analyse les parcours menant au djihadisme. S'appuyant sur le concept de sociabilisation, il établit le profil sociologique du jihadiste : exilé, jeune, précaire, disponible dans l'instant en raison d'une faible projection dans l'avenir, en rupture avec son environnement et, le plus souvent, animé par des dispositions guerrières mêlées à un sentiment de revanche.
L'auteur s'interroge tout d'abord sur les différentes terminologies de la radicalisation, comme celle de jihadisme ou de terrorisme qui ne lui paraissent pas suffisantes pour appréhender de manière pertinente la question. En conséquence, il s'oriente vers des expressions plus complexes afin de définir ce terrorisme récent dans l'histoire contemporaine, sans que cela soit satisfaisant dans la mesure où les jeunes radicalisés qui passent par l'action violente sont éloignés des préoccupations ordinaires du musulman du quotidien.
Prenant le contre-pied des ouvrages parus précédemment, Éric Marlière montre que l'islam est devenu le support idéologique de la violence, et non l'inverse, tout comme l'anarchisme et le communisme révolutionnaire avant lui. Pour sortir de l'actualité médiatique mortifère, l'auteur formule l'hypothèse d'une « islamisation de la radicalité » en affirmant que l'islam succède au communisme dans certains mouvements de violences politiques radicales, notamment juvéniles. Enfin, il propose une réflexion sur la manière dont les institutions pourraient mobiliser davantage les acteurs de terrain et leur accorder une confiance et un crédit plus conséquents.
La question de l'égalité femmes-hommes est un enjeu prégnant des politiques publiques.
Cette question a fait l'objet d'études dans le cadre des travaux académiques sur le genre ou de la question de l'accès aux mandats électifs. Pour autant, la place des femmes dans les collectivités territoriales commence dans des domaines nouveaux comme celui de la commande publique, des budgets locaux ou encore de la gestion de l'espace public. Cette question est donc posée de façon globale afin de montrer comment les acteurs locaux s'en emparent.
La finalité de l'ouvrage est de montrer qu'il existe une spécificité de la question de la place des femmes dans les collectivités territoriales. Si la France a une vision holistique du principe d'égalité et se rattache à une conception universaliste des droits, la réalité pratique montre que la question de l'inégalité et de la spécificité de la condition féminine se pose.
L'ouvrage propose une approche globale de la question de la place des femmes dans les collectivités territoriales et non dans une approche sectorielle comme cela peut être le cas d'autres ouvrages.
Les conditions d'enseignement au moment du confinement ont mis en lumière les écarts sociaux face aux apprentissages et au suivi de scolarité.
Les inégalités sociales ont massivement fait leur retour dans l'analyse de la « continuité pédagogique ».
La première partie de l'ouvrage montre les résistances à l'intérieur d'un système éducatif davantage organisé pour trier et sélectionner que pour faire réussir tous les élèves.
Qu'il s'agisse des représentations des enseignants face aux élèves défavorisés ou des stratégies de non-mixité sociale par les parents de milieux aisés, des stéréotypes et réalités des climats scolaires au sein des établissements ou du recours au privé qui favorise le séparatisme social, le regard que l'on porte sur les enfants des milieux populaires est déterminant dans les ressorts d'une réussite scolaire digne et respectueuse du pacte républicain.
La seconde partie porte sur les facteurs de réussite. Elle propose des exemples concrets de réussite en milieu défavorisé (mini-projets, concours d'éloquence) et donne à voir les bonnes pratiques porteuses de belles réussites.
Dans une société marquée par des crises et des incertitudes mettant en lumière des vulnérabilités humaines, quels défis l'école de demain devra-t-elle relever ?
Fait inédit historiquement, la crise que nous traversons, et qui est bien plus que sanitaire, est venue rappeler l'importance des institutions parmi desquelles l'école occupe une place de choix. Le confinement et le déconfinement sous conditions ont été l'occasion de voir apparaître des élans de solidarité, de l'engagement des professionnels de l'éducation au premier rang desquels les enseignants, mais aussi de mettre au jour des inégalités sociales, devenues plus visibles.
Comment l'école peut-elle alors aider les élèves, citoyens de demain, à construire un regard éclairé sur le monde qui vient ?
Partant d'une longue expérience l'ayant conduit à aborder différents segments du système éducatif et appuyé sur une bonne connaissance de celui-ci, l'auteur livre un regard prospectif.
Il plaide pour une école instituante, inclusive et juste, qui s'attache à réenchanter les savoirs et la démarche scientifique fondée sur la preuve, et entrant en dialogue avec l'expérience des élèves. Cette école instituante sera celle de la pédagogie coopérative, gage d'une meilleure confiance en soi et du dialogue renforcé avec les parents, mais aussi de l'émancipation intellectuelle des déterminismes. Dans un monde dans lequel prolifèrent les idéologies obscurantistes et le relativisme, une école en phase avec son temps sera celle qui éduquera à l'esprit éclairé et critique, y compris dans l'usage du numérique.
En France, depuis 2017, la cohésion des territoires est devenue le leitmotiv de l'action gouvernementale. Présente dans le droit de l'Union européenne, au cours de ces quatre dernières années, la cohésion des territoires investit désormais le champ de l'aménagement du ou des territoires pour porter une nouvelle vision de l'action publique partagée entre l'État et les collectivités territoriales.
La révolution sémantique opérée avec la cohésion des territoires interpelle. Quels en sont les soubassements et la modélisation ? Que signifie la cohésion des territoires ? Est -ce une rupture frontale dans la perception et le déploiement de l'aménagement du ou des territoires généralement entretenue dans l'entendement collectif ? Quelles sont les implications emportées par cette « nouvelle » approche de l'aménagement du territoire ? Une nouvelle étape a-t-elle été franchie dans les relations entretenues entre l'État et les collectivités territoriales ?
Cet ouvrage, qui est le fruit de réflexions ouvertes dans des horizons divers et des disciplines variées (droit, géographie, urbanisme, etc.) soulevées lors du colloque sur la cohésion des territoires qui s'est déroulé à Douai le 15 avril 2021, ouvre des pistes de réflexions autour de ces questions pour mieux interroger la continuité des évolutions de l'action publique et les ruptures invoquées, les questions de la différenciation territoriale, de la péréquation ou encore de l'interterritorialité face à la métropolisation.
Ce livre revient sur les 20 années qui ont entouré la Seconde guerre mondiale, années relatées par Michel Moracchini, dernier témoin français en vie des procès de Nuremberg.
Sa présence auprès de la Délégation française du Tribunal militaire international lui a permis, de façon très privilégiée, et à partir de plusieurs sources d'information, de relater de nombreux évènements ayant entouré l'histoire de la Seconde guerre mondiale.
Ce livre comprend ainsi 3 parties : des environs de 1934 jusqu'au 3 septembre 1939, date de l'entrée en guerre contre l'Allemagne, et la période de l'Occupation, puis sa participation aux travaux du Tribunal militaire internationale, travaux qui ont posé les jalons d'un nouveau droit pénal international, et enfin, la période 1950-1954 où il officiait dans le cadre de l'Office militaire de sécurité dans la perspective de la création d'une communauté européenne de défense.
Michel Moracchini livre ici un témoignage inédit sur les origines et les enjeux des procès de Nuremberg, les hommes qui les menèrent ou les subirent - donc autant du côté des poursuites que sur le banc des accusés - et la manière dont les débats se déroulèrent au quotidien, depuis l'environnement feutré d'où il les observait en tant que traducteur, jusqu'à celui, plus direct et rude, des salles d'audience.
Mais, au-delà de l'explication de ce qui a été fait, l'auteur analyse les suites historiques et politiques de ces procès et ouvre sans complaisance le débat de la Justice pénale internationale.
En France, la réforme territoriale est souvent jugée sévèrement.
Prenant la forme d'un chantier législatif permanent, tant les annonces, les discours, mais surtout les textes, se sont succédé au Parlement, la réforme territoriale souffre en effet de nombreuses critiques : lacunes, impensés, défaut d'intelligibilité...
Pourtant, à rebours d'un discours dominant estimant que la décentralisation à la française tourne en rond, il semblerait qu'un véritable mouvement de fond soit en train de se créer.
C'est ce qu'il est ressorti de la 8 e édition des « Rendez-vous du local » organisée en mai 2016 par Sciences Po en partenariat avec la Caisse des dépôts, dont cet ouvrage est le fruit : par petites touches, la réforme territoriale a progressivement, mais profondément, modifié le système et contribué à « réinventer » l'action publique territoriale.
Cet ouvrage collectif invite ainsi à considérer la réforme territoriale sous un nouvel angle, à s'autoriser à penser que, dans ce domaine en particulier, la politique des petits pas peut parfois se révéler plus efficace que les grands soirs sans lendemain.
Est-il raisonnable que la loi interdise les téléphones portables dans l'enceinte scolaire ?
Inscrire la règle d'or budgétaire dans la Constjtutjon nous permeturait-il de réduire à néant le défjcit public ?
La loi peut-elle réduire la criminalité ?
Proportjonner le nombre d'amendements à l'importance des groupes parlementaires est-elle une bonne idée ?
Un rapport de 400 pages et une directjve européenne sur les toiletues étaient-ils nécessaires pour réduire la consommatjon d'eau ?
Et tandis que nous ne cessons de la brocarder, nous ne cessons de nous en goinfrer.
Il existe aujourd'hui plus de 100 000 lois. La loi la plus longue comporte 509 artjcles. La loi la plus volumineuse occupe 200 pages au Journal offj- ciel de la République française.
La complexité du droit est devenue telle, qu'elle conduit à parler d'un droit « d'affjchage », « mou », et maintenant « gazeux ».
Le travail de notre législateur interroge chacun, la loi fait débat dans notre société.
Car derrière ces symptômes, elle est l'expression de nos névroses, perversités et psychoses collectjves.
Il est temps que la loi prenne place sur le divan.
La loi sur le divan propose une lecture croisée du droit et de la psychanalyse, opérées à partjr de nos situatjons réelles, de romans, du cinéma, de nos modes d'alimentatjon ou bien encore de notre pratjque du sport. Il s'agit de comprendre les ressorts et les travers de cetue productjon législa- tjve, mais aussi et surtout, les moyens d'en sortjr.
Car l'analyse n'est pas un procès sans fjn. La loi peut en sortjr apaisée.
L'apparitjon des nouvelles technologies dans les juridictjons n'est pas nouvelle. Elles ofgraient jusqu'alors des moyens d'accéder ou de rendre plus facilement la justjce (bases de données, échanges de données, tenue d'audience par voie de visioconférence, traitement dé- matérialisé d'acte ou de procédure). L'arrivée plus récente sur le marché de solutjons utjlisant l'intelligence artjfjcielle, et présentées comme des moyens de rendre la justjce à la place des juges, polarise aujourd'hui le débat public autour de la justjce dite « prédictjve ».
Les nombreux rapports rendus en la matjère, colloques de la Cour de cassatjon (2017 et 2018) ainsi que la loi pour une République numé- rique ou encore le projet de loi sur la réforme de la Justjce, entendent défjnir un cadre à cetue justjce numérique en gestatjon.
C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Poinas, magistrat engagé, propose une réfmexion sociologique, économique, juridique et politjque sur les enjeux et les efgets de ce phénomène.
Ces nouvelles solutjons technologiques sont-elles amenées à rendre la justjce à la place des juges ? L'État doit-il les laisser faire ? Leur re- cours impose-t-il la mise en place d'une éthique partjculière ? Qu'en est-il de la sécurité juridique ? Quel avenir pour l'actjvité juridictjon- nelle ?
Ouvrage inédit et original, il défend, exemples à l'appui, la thèse selon laquelle la rencontre entre la justjce et le numérique n'a pas encore entraîné la réinitjalisatjon du processus juridictjonnel !
L'ouvrage vise à rappeler et à préciser les conditions éthiques de l'exercice des métiers de santé en apportant des faits précis, documentés et référencés à la réflexion de chacun. L'auteur repère que le système de santé doit faire face à trois défis et va montrer que dans ces trois domaines essentiels, c'est l'éducation qui est la clef.
Le premier défi est celui du financement de la santé et de la solidarité. Il est, par conséquent, celui de l'économie générale du système.
L'éducation doit être plus philosophique et morale qu'économique. La formation théorique et critique à l'économie morale et politique est menacée. On lui préfère de plus en plus la formation à des recettes de gestion.
Le deuxième défi est celui des directions que prendra la science : il y a d'immenses progrès à faire dans le domaine de la science : statines, perturbateurs endocriniens, vaccinations, traitement hormonal de la ménopause, vin et santé, etc. Que de débats mal conduits, de preuves mal étayées et combien de dérives coûteuses ! L'éducation scientifique en France est très insuffisante.
Le troisième défi est celui de l'adoption par le système de ces technologies nouvelles reposant sur la numérisation et la miniaturisation.
La seconde moitié du xxe siècle a fait oublier l'importance de l'éducation technique, a négligé la promotion du métier d'ingénieur, en érigeant le marketing et la gestion en « sciences » et en faisant passer la vente avant la production.
En mettant l'éducation au coeur du dispositif de santé, l'auteur soutient une position séduisante et solide. Les exemples traités sont de ceux qui sont aujourd'hui sur le devant de la scène sanitaire. Ils intéressent un large public.
La compétence en matière d'égalité étant transversale, toutes les collectivités sont concernées et aucune ne peut s'affranchir du sujet. De plus, l'échelon local est un maillon indispensable dans politiques d'égalité car il est au plus près des habitant·es.
Cette problématique de l'égalité femmes-hommes dans les collectivités se pose aussi bien au niveau interne (question au coeur des ressources humaines) qu'au plan externe (par exemple via des politiques publiques de lutte contre les violences sexuelles et sexistes ou de promotion de l'égalité et de lutte contre les stéréotypes).
Des obligations juridiques étant apparues ces dernières années (exemple de l'obligation pour les employeurs publics de fournir des indicateurs de situation comparée des femmes et des hommes dans leur rapport social unique), cet ouvrage permet d'avancer sur la question, plus que jamais d'actualité, et d'anticiper d'éventuelles nouvelles normes à venir.
Face aux effets avérés du changement climatique, si la protection de l'environnement devrait être en premier lieu du ressort de la Nation, ce sont les collectivités territoriales qui jouent un rôle de premier plan. En effet, elles ce sont elles qui sont chargées de mettre en application les impulsions données par les traités européens puis transcrits au niveau national.
Pourtant, les compétences des collectivités locales restent encore trop peu connues.
Cet ouvrage collaboratif permet ainsi de connaître précisément les compétences dédiées à la protection de l'environnement, puis celles qui peuvent être mobilisées, avant de décrire précisément quels sont les moyens d'action à leur disposition.
Enfin, une partie dédiée aux contentieux permettra au lecteur de connaître les recours juridictionnels que les collectivités victimes d'une atteinte à l'environnement peuvent mettre en oeuvre.
Les fonctions de l'élu municipal et son cadre d'action sont en constante évolution depuis plusieurs années. Ces changements ont des consé-quences sur le statut de l'élu et sur le cadre de l'exercice de ses fonctions. Des compétences et des droits nouveaux ont été accordés aux élus, ils ne sont plus seulement des élus municipaux mais aussi communautaires.
Afin de vous éclairer, L'élu municipal et intercommunal aborde et déve-loppe tous les aspects des fonctions de maire, d'adjoint et de conseiller municipal et communautaire, ainsi que les règles de fonctionnement des assemblées.
Cet ouvrage, entièrement mise à jour, contient notamment un nouveau chapitre sur la responsabilité et la protection statutaire des élus. Vous y retrouverez également des précisions sur la réforme de la formation des élus locaux.
Aménagement du territoire, attractivité régionale, compétitivité, puis égalité, et enfin, cohésion des territoires : depuis 20 ans, la succession des termes signale la quête d'une reformulation de la pensée aménagiste en France. Aucune ne semble convaincre. Le monde se précipite dans un changement global, la société française poursuit sa mutation, et avec elle les territoires dans lesquels elle se projette et s'inscrit. Mais peut-on en dire autant de la conception qu'elle se fait de ce que doit être « l'aménagement du territoire », si cher au pays ? La pensée aménagiste collective serait-elle en retard sur les transformations sociales, économiques, environnementales et culturelles qu'elle prétend réguler ?
Depuis la fin des Trente Glorieuses, la politique de l'aménagement du (ou des) territoire(s) peine manifestement à changer les fondamentaux qui la justifiaient. S'agit-il encore « d'aménagement » ? Celui-ci traite-t-il toujours exclusivement de « territoire » ?
Le temps semble venu de changer les catégories d'analyse, le système d'acteurs, le langage et l'horizon qui les rassemblent. La pensée aménagiste ? Rénovation complète !
Cet ouvrage collectif est le fruit d'un colloque qui s'est tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle en septembre 2019.
Le numérique étant à la fois un ensemble d'instruments et une culture, il a un impact profond sur nos pratiques et nos dispositions de confiance.
Dispositifs connectés, algorithmes, blockchain :
Comment la notion de confiance éclaire-t-elle nos rapports avec ces artefacts numériques ?
- Ceux-ci, à leur tour, ne changent-ils pas la physionomie de la confiance en introduisant de nouvelles formes de communication, de partage et d'enregistrement ?
- Peut-on décrire nos rapports avec un smartphone ou une application en termes de confiance, ou cela reste-t-il une métaphore quasi-animiste ?
- Comment les relations humaines évoluent- elles à travers la médiation du digital, entre réseaux sociaux, communautés virtuelles et nouvelles civilités numériques ?
- La sécurité en ligne est-elle assimilable à un protocole de confiance ?
- Enfin, entre cloud computing, surveillance de masse et traçabilité, la confiance sociale vit-elle une mutation majeure à l'heure du tout connecté ?
L'ouvrage est co-édité par les Editions Berger- Levrault et les Editions rue d'Ulm, sous la direction de Milad Doueihi et de Jacopo Domenicucci.
Ce recueil ouvre des perspectives sur les enjeux de la confiance dans nos sociétés numériquement augmentées. Des philosophes et des spécialistes du numérique contribuent à ce volume par des articles scientifiques inédits, à la frontière entre l'éthique, la philosophie de la technique, la philosophie sociale et les digital studies.
Comment la France, berceau de la Révolutjon de 1789, héritjère d'une riche histoire et du triptyque républicain (liberté, égalité, fraternité), est aussi devenue le pays dans lequel le pessimisme prédomine, conduisant à des formes de repli sur soi ? Alors qu'elle est l'un des pays fondateurs de l'Union Européenne, la France est aussi le théâtre d'une critjque acerbe à l'égard de Bruxelles, amplifjée par les efgets économiques et culturels d'une mondialisatjon peu maîtrisée.
Les questjons socialement vives comme la laïcité, l'identjté natjonale, l'immigratjon, la citoyenneté, les populismes, le communautarisme, la religion, l'exclusion de franges entjères de la populatjon, apparaissent comme autant de « problèmes sociaux » empêchant parfois d'en proposer une lecture plus sereine et distanciée. Il est nécessaire de penser le vivre-ensemble en en précisant le sens mais aussi les modalités de mise en oeuvre concrètes.
Il apparaîtra alors que l'on ne peut séparer la citoyenneté sociale et la citoyenneté civique car au fondement de la vie démocratjque, il y a la questjon sociale, la solidarité et la lutue contre les inégalités. A l'heure où l'on assiste à des revendicatjons identjtaires, à la célébratjon et à la demande de reconnaissance de difgérentes mémoires, sur fond de diversifjcatjon sociale et culturelle, une questjon se pose de manière cruciale : à quelles conditjons peut-on penser et meture en oeuvre du commun, dimension fondamentale d'une société ?
Cet essai aborde frontalement et sans concession, des questjons à fort enjeu sociétal. Il ouvre des perspectjves quant au rôle que les acteurs de terrain mais aussi les instjtutjons, à l'instar de l'école ou l'hôpital, doivent assumer dans la constructjon du lien social. Plaidant pour une démocratje en actes, le propos interroge, à travers des exemples concrets, la capacité d'agir des citoyens et les modalités pratjques permetuant d'incarner le vivre-ensemble dans difgérentes sphères de la vie quotjdienne.
Ville et santé : un scénario en or !
Les problématiques de santé sont en lien étroit avec les municipalités.
Pour répondre aux enjeux démographiques de santé, il est nécessaire de s'organiser en parcours de santé, amenant tous les professionnels à coordonner leurs actions, ce qui inclut les municipalités. Plus encore, les Français ont un besoin de proximité en matière de soins. La prévention devient un enjeu majeur et doit mobiliser le plus d'acteurs possible.
Donc, la Ville, au contact direct des citoyens, doit à ce titre faciliter la coordination, la proximité, et la prévention en santé pour ses habitants. C'est cette notion de transversalité de la ville en santé que l'ouvrage se propose d'étudier.
Dans un premier temps, il fait le point sur les compétences de la Ville dans ce domaine, pour permettre aux élus municipaux de connaître et d'utiliser les dispositifs qui sont à leur disposition.
Dans un second temps, il propose des reportages réalisés dans plusieurs communes; ils vont inspirer les élus, conseillers, ou associations avec des dispositifs et initiatives à l'oeuvre ou en cours de développement dans d'autres municipalités.
Le développement de l'intercommunalité a entrainé des évolutions importantes dans le rôle et le fonctionnement des communes et leurs relations avec le niveau intercommunal.
Cet ouvrage vise à présenter de façon synthétiques, dans une première partie, les différents niveaux de collectivités territoriales, l'organisation communale et l'intercommunalité au rôle croissant.
Une seconde partie est consacrée aux droits des élus, aux possibilités d'action et d'implication des citoyens dans ces deux niveaux de collectivités.
À jour des modifications apportées par la loi Engagement et proximité du 27 décembre 2019, les développements s'appuient également sur les articles du Code général des collectivités territoriales (CGCT) concernés.
Il devrait ainsi apporter l'essentiel des connaissances utiles aux nouveaux élus locaux, aux candidats et à tous les citoyens soucieux de s'impliquer dans les affaires locales.
Enseigner autrement, c'est possible !
Comment faire en sorte que l'enseignement permette aux élèves de s'investir dans les apprentissages sans recourir aux impositions de toutes sortes et aux contrôles permanents ? La question est d'autant plus cruciale en ces temps de confinement et de décrochage.
L'ouvrage vise à rendre plus accessible un bilan des recherches menées depuis une quinzaine d'années sur des pédagogies « différentes », en précisant leurs fonctionnements, leurs intérêts et leurs limites.
Il analyse les problèmes que soulèvent certains discours institutionnels et théoriques qui disqualifient les pédagogies alternatives et qui sont repris sans précaution.
Surtout, il montre qu'il est possible et intéressant de travailler autrement que selon les modalités classiques d'une pédagogie « traditionnelle » encore très fréquente en France. Il précise en quoi les effets de certains changements de pratiques peuvent être bénéfiques non seulement sur le climat scolaire et le bien-être des élèves et des enseignants mais aussi sur la lutte contre l'échec scolaire.
Il débat des critiques et informe sur les outils possibles.
De surcroît, un chapitre entier est consacré à la présentation d'un référentiel susceptible de permettre à tous les acteurs d'analyser la complexité des démarches pédagogiques mises en oeuvre.
Cet ouvrage est un instrument d'approfondissement théorique, un outil de formation et une ressource pour analyser les pratiques.