Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que « ruine de l'âme ».
En 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l'intégration.
Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ceS femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques.C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors.Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux États-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains. Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.
À sa parution en 2000, Mille Femmes blanches a inauguré la littérature étrangère au cherche midi.
1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement.
1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants. L'accompagnent dans ce long voyage son amant, Chance Hadley, un jeune Cheyenne, Horse Boy, et sa compagne de toujours, Martha Atwood. Après bien des péripéties, la petite troupe arrive enfin dans la métropole, où elle va devoir s'adapter à un mode de vie radicalement différent. Pour May et les siens, l'aventure se conclura en 1889 en France, d'abord à Paris au moment de l'Exposition Universelle, puis en Camargue, dans des circonstances que rien n'aurait pu laisser présager.
Avec May et Chance, Jim Fergus retrace le parcours captivant d'une héroïne hors du commun. On y retrouve toute l'empathie et le sens du romanesque qui ont fait le succès de la trilogie Mille femmes blanches.
1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l'armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d'un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de Mille femmes blanches. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d'amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.
1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens, au moment où commencent les grands massacres des tribus.
1876. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue « civilisation » qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie Mille femmes blanches, Jim Fergus mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l'oppression, depuis la fin du xixe siècle jusqu'à aujourd'hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l'épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu'inoubliables.
Le monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les « idéologismes » ?
Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s'aiguisent.
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... » Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.
10 mai 1940. Le jour où Churchill est nommé Premier ministre, Adolf Hitler envahit les Pays-Bas et la Belgique. Au cours de l'année qui suit, l'Allemagne nazie mène contre l'Angleterre une campagne de bombardement d'une intensité inédite. Acculé, le « Vieux Lion » doit préserver à tout prix le moral de son peuple... et convaincre le président Roosevelt d'entraîner les États-Unis dans la guerre.
Si durant cette période la vie publique de Churchill est chaotique, sa vie privée ne l'est pas moins. Son épouse et lui doivent gérer leur fille qui se rebelle contre leur autorité, et leur fils, confronté à l'adultère de sa femme.
À partir de nombreux documents inédits (depuis les journaux intimes des principaux protagonistes jusqu'aux documents confidentiels récemment déclassifiés), Erik Larson redonne ses lettres de noblesse à la politique en nous faisant vivre une année exceptionnelle aux côtés de Churchill. Que ce soit au 10 Downing Street ou à son domicile privé, cet homme aux ressources inépuisables, toujours surprenant, fera preuve d'un leadership hors du commun qui permettra à tout un pays - et à une famille - de rester unis.
Aussi palpitant et addictif qu'une série, La Splendeur et l'Infamie s'est classé numéro un des ventes dès sa sortie en Angleterre et aux États-Unis. Il a été élu meilleur livre de l'année par le Washington Post et Barack Obama l'a désigné parmi ses livres préférés de l'année.
« Le genre de page-turner que l'on voudrait trouver plus souvent parmi les livres d'Histoire. Larson réussit véritablement à donner au lecteur l'impression «d'y être?, de vivre aux côtés de Churchill. » Bill Gates.
À propos d'Erik Larson : « Larson raconte comme on filme : au plus près des événements, des acteurs et des témoins. Hautement recommandable. » Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Pour consulter les sources de l'auteur, rendez-vous ici, et pour sa bibliographie, c'est ici.
Rentrée littéraire 2021.
En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain.
Pour l'auteur de Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des États-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. À l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés, Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine.
Historique, introspectif, porté par une exigence jamais prise en défaut et un style unique... cet ouvrage échappe à toutes les classifications. « Il s'agit de ma tentative pour comprendre ce que je pouvais comprendre. J'ai conservé la forme des conversations car je voulais que le lecteur puisse voir, écouter et ressentir ce que j'avais vu, écouté et ressenti. Ce livre devait être le plus honnête possible », résume Robert Penn Warren.
1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun, qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux États-Unis, en passant par les sables de l'Égypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de la comprendre, et peut-être de lui pardonner, celui-ci va tenter de retracer son parcours.
En parallèle, à travers le journal intime de sa mère, l'écrivain nous fait entrer dans l'intimité de celle-ci. Internée en 1966 dans un asile de Lausanne, Marie-Blanche se souvient de sa vie, commencée comme un conte de fées mais qui prit peu à peu des allures de tragédie.
1830. Gus Landor est un vétéran en retraite de la police de New York. Personnage complexe, usé par les années de service et les tragédies personnelles, il répond à l'appel des autorités de l'académie militaire de West Point lorsque la dépouille d'un élève-officier est retrouvée atrocement profanée. Pour mener son enquête, Landor prend pour assistant un cadet de l'école, sombre et tourmenté, nommé Edgar Allan Poe. C'est le début d'un terrible voyage au coeur des ténèbres pour les deux hommes qui, lancés sur la piste d'un tueur machiavélique, devront affronter leurs propres démons alors que l'académie entière est prête à basculer dans la folie. Tandis que les cadavres s'accumulent, Landor et Poe pénètrent les arcanes mystérieux de West Point, entre sociétés secrètes et sacrifices rituels, jusqu'à une conclusion aussi stupéfiante qu'imprévisible.
Louis Bayard nous propose un thriller gothique et érudit, d'une intensité rare. Multipliant les énigmes, les fausses pistes et les trompe-l'oeil, il construit une intrigue qui prend racine dans la vie et les oeuvres d'Edgar Allan Poe, au suspense constant et au final éblouissant. Un oeil bleu pâle a été adapté pour Netflix avec dans les rôles principaux Charlotte Gainsbourg, Christian Bale et Robert Duvall.
Gros plan sur la plus gourmande des enquêtes d'Hannah Swensen.
Eden Lake est en ébullition ! La charmante petite ville est transformée en plateau de tournage par une équipe de cinéma. Et tout le monde est sur le pont - à commencer par Hannah Swensen, notre pâtissière favorite, dont la boutique est devenue la cantine des acteurs. Autour d'elle, c'est l'effervescence : sa mère, ses soeurs, sa nièce et même son chat Moshe, tous se préparent à jouer un rôle dans le film. Celui-ci tombe à point pour Hannah, qui, empêtrée dans ses affaires sentimentales, a furieusement envie de se changer les idées. Quoi de mieux pour cela qu'une production hollywoodienne ? Cerise sur le cheesecake : un membre de l'équipe est bientôt victime d'une mort aussi subite qu'inattendue. Quelqu'un aurait-il trouvé la recette du crime parfait ? C'est l'occasion pour Hannah de prouver définitivement qu'elle est aussi fine enquêtrice que bonne pâtissière.
Une bonne dose de suspens, quelques soupçons d'imprévus, une généreuse poignée de rebondissements : tous les ingrédients sont réunis pour passer un délicieux moment. Sans oublier de nouvelles recettes de pâtisseries aussi mortelles que les nouvelles aventures de notre Miss Marple du Minnesota !
Des textes oubliés de Jules Verne illustrés par Tardi !
Nantes. Un prédicateur de retour de Terre sainte choisit une vieille église depuis longtemps abandonnée pour y prêcher. Alors que la foule prend place, on entend soudain, provenant du clocher, des cris d'épouvante. C'est la catastrophe : la cloche gigantesque qui s'est détachée s'abat sur les paroissiens. Jules Deguay, un jeune avocat présent sur les lieux, soupçonnant un complot, décide de mener l'enquête.
Dans la plus pure tradition du roman gothique, Un prêtre en 1839 est le premier roman, inachevé, de Jules Verne. Foisonnant de péripéties, on y retrouve déjà le goût de l'auteur pour le mystère et l'aventure, goût qui s'affirmera avec 20 000 lieues sous les mers ou Voyage au centre de la Terre.
Outre ce récit, on voit également un ensemble de nouvelles tout aussi enlevées et jubilatoires, mettant en scène Pierre-Jean, le bagnard au grand coeur, San Carlos, le contrebandier espagnol, ou encore l'inénarrable marquis Anselme des Tilleuls. On découvre enfin l'ébauche du dernier roman de Jules Verne, Le Voyage d'études, dont l'action se situe en Afrique centrale, interrompu par sa mort le 24 mars 1905.
Le tout, magnifiquement illustré par plus de cinquante dessins originaux de Tardi. Avis aux amateurs !
Installée dans le Sud de la France, Cassiopeia Vitt a décidé de se séparer d'une partie de son héritage : quinze tableaux de maîtres acquis par son père dans les plus respectables galeries d'art parisiennes après la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu'elle arrive dans sa maison de famille de Tossa de Mar, une surprise de taille l'attend : les prétendus chefs-d'oeuvre se révèlent être des copies. C'est le début d'une aventure qui va la conduire en Andorre, dans un lieu ultrasecret, le « Dépôt », où sont réunis, cachés aux yeux du monde, des trésors réputés disparus depuis longtemps. Cassiopeia comprend bientôt que la clé de toute cette étrange affaire se trouve au coeur des secrets les mieux gardés de l'occupation nazie.
Après Le Manuscrit cathare, cette nouvelle aventure passionnante de Cassiopeia Vitt, qui s'achève au Mémorial de la Shoah à Paris, nous plonge dans les arcanes encore obscurs de la spoliation des oeuvres d'art durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux États-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley.
Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux.
Cette éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement des Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire.
Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique. Le Temps ou nous chantions a été élu meilleur livre de l'année par le New-York Times et le Washington Post.
Evelyn Couch, femme au foyer vivant mal l'approche de la cinquantaine, se rend chaque semaine dans une maison de retraite pour voir sa mère. Là, elle se lie d'amitié avec Ninny Threadgoode, fringante octogénaire qui lui raconte ses fabuleuses histoires de jeunesse. Nous voici en Alabama, dans les années 1930. Commence alors l'aventure du Whistle Stop Café, bientôt connu de tous les laissés-pour-compte du pays comme un refuge idéal contre les rigueurs de l'époque. Peu à peu, les personnages de cette vivifiante épopée deviennent pour Evelyn davantage que des amis : des modèles. Rassérénée par le récit de la vieille dame, ode à la joie, à la fraternité et à la résilience, notre héroïne reprend le dessus. Suivant les conseils de Ninny, elle va enfin pouvoir se confronter à ses peurs et retrouver le goût au bonheur.
Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour.
Il en faut peu à Alicia Finlay pour être heureuse : un bon petit plat de sa soeur, un verre de vin rouge et un roman policier bien ficelé. Il ne lui manque qu'une seule chose pour que son bonheur soit parfait : pouvoir partager sa passion pour les grands du polar. Aussi décide-t-elle de créer un groupe de lecture qui leur serait dédié. Très vite, les premières candidatures arrivent et bientôt sept membres forment le tout nouveau Club des amateurs de romans policiers.
Chez Alicia, tout est prêt pour leur première réunion : le thé infuse, les toasts sont au chaud. Mais, tandis que les discussions portent sur Les Vacances d'Hercule Poirot, l'un des invités a l'esprit ailleurs. Il n'est pas là par hasard, il a un plan diabolique. Bientôt, un des membres du club est victime d'une tentative d'homicide. Puis un autre disparaît. L'équipe décide de mener l'enquête...
Authentique déclaration d'amour à l'oeuvre d'Agatha Christie, Ils étaient sept va enchanter les amateurs de cosy crime qui retrouveront bientôt leur club favori dans Le Crime du SS-Orient.
On dit que la cordillère des Andes vibre à l'écho des vies qui y défilent.
Dans le Chili du début du xxe siècle, la famille Silva, respectée et crainte dans le village, est auréolée de mystère. Cecilio, le père, taiseux, les mains dans la terre rebelle. Luisa, la mère, mapuche, qui connaît le pouvoir des chants et des plantes. Esteban, l'aîné, amené à découvrir, ébloui, l'univers des poètes et de l'imprimerie. Joaquín, le cadet téméraire, gardien de troupeaux, mû par l'appel des cimes. Nombreuses sont leurs épreuves : la colère de la terre, la violence des hommes, la mort, le traumatisme de la guerre. Le clan fait face, soudé par un amour pudique. Dans cette nature indomptable, des cols glacials aux vallons ombrageux, des pâtures verdoyantes aux mines du désert de l'Atacama, chacun chemine vers son destin, sa liberté.
Fresque ample et romanesque teintée du réalisme magique sud-américain, Cordillera nous emporte dans la vie d'hommes et de femmes qui résistent et se tiennent debout sur les crêtes des montagnes comme sur le fil hasardeux de l'existence.
Texas, fin du XIXe siècle. Isaac Cline, météorologue en chef de Galveston, une localité en pleine expansion située sur une île du Golfe du Mexique, déclare officiellement que la ville n'a rien à craindre des tempêtes. Et pourtant, quelques années plus tard, le 8 septembre 1900, Cline sent qu'un phénomène inhabituel est en train de s'annoncer. Sans attendre l'aval de ses supérieurs, il émet une alerte météo. Trop tard ? Quelques heures après, c'est pour sa vie et pour celle de sa famille qu'il va devoir se battre, alors qu'un ouragan aux proportions dantesques s'abat sur l'île, détruisant la ville et coûtant la vie à des milliers d'habitants.
Après Le Diable dans la ville blanche et Lusitania 1915, Erik Larson dépeint une nouvelle tragédie américaine, s'intéressant cette fois à la folie des hommes qui pensent pouvoir maîtriser les lois de la nature. Avec un sens de l'intrigue et du suspens dignes des plus grands auteurs de thrillers, il s'appuie sur les témoignages poignants des survivants et nous fait partager ici le combat héroïque d'un homme, Isaac Cline, coupable d'une erreur fatale qu'il paiera au prix fort. Une fois de plus, la réalité dépasse toutes les fictions.
Strasbourg, août 1944 : Martin Borman, conseiller spécial d'Hitler, réunit les plus grands industriels et financiers allemands. La guerre est perdue pour les nazis, il est urgent d'organiser la fuite et la dissimulation des capitaux avant que ceux-ci ne tombent dans les mains des Alliés.
Berlin, 30 avril 1945 : enfermés dans le bunker depuis dix jours, Adolf Hitler et Eva Braun se donnent la mort.
Biélorussie, 2021 : Cotton Malone entre en possession d'un dossier confidentiel au contenu explosif, issu des services secrets soviétiques. Si les informations qu'il contient sont avérées, c'est toute l'histoire de l'Europe depuis 1945 qu'il faut réécrire.
Que s'est-il vraiment passé dans le bunker le 30 avril 1945 ? Adolph Hitler et Eva Braun y ont-ils bien trouvé la mort ? Et qu'est devenu Martin Borman, dont le cadavre n'a jamais été formellement identifié ?
Paris, 1302. Le royaume de France est au bord de la faillite. Philippe le Bel décide alors d'attaquer la ville de Florence pour s'emparer de ses réserves d'or. Si le Pape tente de maintenir la paix, un seul homme a réellement ce pouvoir : Arnaud de Villanova, dit le Catalan. Ce savant énigmatique, gardien de la tradition magique de l'Orient, est en effet le seul à pouvoir interpréter les symboles mystérieux inscrits dans le plus ancien sceau des Templiers, l'Abraxas. Ceux-ci sont réputés mener au légendaire trésor perdu de l'Ordre. Une fabuleuse partie d'échecs se met alors en place entre les différents protagonistes pour percer les derniers secrets des Templiers.
Barbara Frale tisse ici une toile machiavélique autour de faits réels et peu connus de l'histoire de France. Elle nous fait ainsi découvrir la face cachée du charismatique et puissant Philippe le Bel et nous conduit dans une enquête haletante sur les pas des mystérieux Templiers.
Bud a grandi dans la petite ville ferroviaire de Whistle Stop, Alabama, avec sa mère Ruth, et sa tante Idgie - incontrôlable pétroleuse. Ensemble, ils ont tenu le fameux Whistle Stop Cafe, connu dans le monde entier pour ses succulents beignets de tomates vertes. Hélas, tout a une fin. La gare a fermé, Whistle Stop est devenue une ville-fantôme. Il n'en est resté que des bâtiments condamnés et le souvenir diffus d'un bonheur enfui.
Malgré tout, Bud décide d'y accomplir un dernier voyage, afin de revoir l'endroit où il fut si heureux. Chemin faisant, il va se faire de nouveaux amis, apprendre des choses surprenantes sur ces gens qu'il a connus et dont il croyait tout savoir. Surtout, il va déclencher une série d'événements qui non seulement vont changer sa vie, mais aussi celle de ses proches. Avec, en arrière-plan, cette question : ce que nous prenons pour des coïncidences en sont-elles réellement ?
Elles ont été les premières femmes à mener des expéditions, à batailler pour se faire accepter sur les navires, à cartographier les fonds marins, à affronter les pires tempêtes, à consacrer leur vie à la préservation de nos océans.
Pourtant, nombre d'entre d'elles sont encore dans l'ombre de l'histoire.
Maud Fontenoy met en lumière les parcours de ces pionnières - exploratrices, océanographes, marins-pêcheurs, aventurières ou encore plongeuses de l'extrême -, qui, contre vents et marées, ont su braver les interdits et prouver que l'aventure en mer n'est pas une question de genre, mais de détermination et de volonté.
Interdites à bord d'un bateau jusqu'aux années 1960, ces amoureuses de l'Océan nous dévoilent une autre vision de la mer, celle d'un monde non pas à conquérir ou à se partager, mais à comprendre d'abord, à transmettre ensuite aux générations futures. Des trajectoires romanesques qui sont autant de leçons de vie prouvant la capacité des femmes à relever des défis inouïs et à tirer des bords s'il le faut.
Un livre précieux, fourmillant d'anecdotes et de récits surprenants, qui porte un regard nouveau sur l'histoire de l'Océan et sur les femmes qui l'écrivent.
Rome, 1606. Le Caravage a trente-cinq ans. Maniant aussi bien le pinceau que l'épée, c'est un homme haut en couleur, dont la vie dissolue et pleine d'excès lui a valu plusieurs séjours en prison. Ses tableaux, pour lesquels il fait poser paysans et prostituées, lui ont permis de connaître la notoriété mais aussi une accusation d'hérésie de la part du Vatican qui n'admet pas son traitement profane des scènes religieuses.
Contraint de quitter Rome pour échapper à une condamnation à mort, il prend la direction de Malte avec une de ses élèves, Nerina. Tout au long du voyage, les fugitifs sont traqués par de mystérieux individus ; ils échappent de justesse à des attentats. Nerina, qui a décidé d'enquêter sur cette inquiétante conspiration, comprend que le passé du peintre recèle de lourds secrets. Le tableau qu'il a entrepris à Malte, Salomé avec la tête de saint Jean-Baptiste, cacherait-il les clés de cette mystérieuse affaire ?
S'appuyant sur des faits avérés, Peter Dempf nous entraîne ici dans un passionnant jeu de piste à travers la vie et les oeuvres de cet artiste hors norme que fut le Caravage. Il nous propose une interprétation originale et captivante de ses tableaux et nous offre un thriller historique au suspens magistral. Le Mystère Caravage est aussi une réflexion passionnante et très actuelle sur le sort de l'artiste face à la toute-puissance de l'ordre moral.