Le Prénçot ét yin daus livres lés mae tranlatais (le mae tranlatai apràe la biblle) : ol ét poussiblle de le lire den 270 parlanjhes.
Ol étét dun grand tenp de prpousàe ine versiun poetevine- séntunjhaese de l'ouvrajhe majhour de Saint-Exupéry.
Ol at poet étai aesi tots lés jhors : grafegnàe den in parlanjhe de reférence, qui séjhe tot a la fés ancién, noveatour é poet trot locàu. Falét pere choesi daus mouts, a daus fés en déchetant çhés qui m'aviant sarvi dépèus trjhou, pr avér çhi in parlanjhe prou « standard ».
Trmétre l'émouciun de l'ouvrajhe de Saint-Exupéry den in parlanjhe cllér, vrae é nétiai daus enpréntes de defore : vela çheù qu'i ae sénpllement assayai de faere çhi.
Boune lirie !
Permèir publicat en 1995, aquí qu'es prepausada ua navèra arrevirada, demiada per Eric Chaplain, autor, editor e arreviraire en lenga nòsta desempuish mei de trenta ans.
Publiées en 1870, ces Légendes corréziennes méritent amplement d'être redécouvertes tout autant que son auteur : Victoire- Léodile Béra, qui écrivit sous le pseudonyme d'André Léo.
Ces trois légendes, véritables et jubilatoires contes moraux, - d'une écriture à la fois simple et très travaillée - mettent en scène le petit peuple corrézien de la vallée de la Vézère et les humbles génies de la nature qui lui viennent généralement en aide : « C'est une chose à remarquer que les petits gens de l'air et des eaux, les fées, le drach, les lutins, enfin, ceux d'une autre espèce que nous, lorsqu'ils s'occupent de nos affaires, prennent toujours le parti des pauvres et des malheureux contre les puissants et les riches ; et qu'ils remettent les choses dans le bon droit, donnant fortune au misérable, honneur et gloire à l'homme de rien ; faisant reines les bergères ; ne jouant de tours qu'aux méchants ; fournissant enfin sa revanche au pauvre peuple, et cela bien longtemps avant la Révolution française... » Il ne faut pas oublier cependant qu'André Léo, Poitevine née à Lusignan (1824-1900), petite-fille de révolutionnaire de 1789, mariée au rédacteur de la Revue sociale, trop progressiste pour le régime de Napoléon III doit fuir la France en 1863 et s'installer en Suisse. Rentrée en 1870, elle prend fait et cause pour la Commune de Paris et doit de nouveau s'exiler en Suisse jusqu'en 1880. Outre de nombreux romans, nouvelles et essais, on lui doit de nombreux articles engagés sur la condition féminine et la politique.
Une belle série de contes et d'histoires en langue gasconne (avec traduction française), dans la plus pure tradition, par une grande dame de Roquefort des Landes dont le «Pain de seigle et Vin de grives» est dans toutes les mémoires.
Le texte gascon est présenté à la fois en graphie classique et en graphie moderne permettant à tous de pouvoir l'apprécier et s'en régaler.
Ua bèra garba de countes e d'istoerots en lenga gascouna (dab l'arrevirada francesa), a la moda de per noste, escriuta per ua Dauna de Recouhort de las Lanas que se'n brémbann touts dou soun «Pain de seigle et Vin de grives».
Lou tèxte gascoun qu'es presentat a l'encop en grafia classica e en grafia moudèrna entà perméter, a'us qui at vòlenn, de'u presar e de se'n « hartar ».
"Les légendes bretonnes sont aussi des Fleurs de Bretagne. Elles sont s urs des chants de nos bardes et forment le fonds de la poésie primitive des Bretons. Les recueillir, les publier, c'est donc travailler, non à une uvre personnelle, mais à une uvre qui touche à l'intérêt littéraire du pays", déclarait l'auteur en publiant Les Fantômes bretons. Le succès de ce premier livre le poussa à publier ces "Nouveaux fantômes bretons" en 1881. Alors laissez-vous entraîner par l'imagination féconde des paysans et des marins de Bretagne qui vous proposent un brin de chemin avec leurs nouveaux fantômes...
Parus en 1894 et toujours rééditées depuis lors, ces Promenades en Berry, sont l'occasion d'une évocation de l'ancienne province, de ses légendes historiques, de ses personnages, de ses contes populaires.
Entièrement recomposées, retrouvez ces évocations qui ne pourront que réjouir tous les amateurs d'histoire et de régionalisme berrichon.
François-Etienne-Adrien de Barral, né en 1816, originaire du Berry, ecclésiastique, romancier et historien, a publié de nombreux ouvrages sur le Berry (la Fontaine de Sept-Fonts), sur l'Histoire de France (Légendes mérovingiennes, Légendes carlovingiennes) ainsi que des romans et récits de voyage.
Aujourd'hui, dans la vallée du Haut-Adour, une voix résonne :
« Il était une fois... ». Et toute la magie de ce temps d'il y a très longtemps renaît par les nouvelles histoires sorties du béret du conteur.
C'était ici dans nos montagnes, les bergers gardaient leurs troupeaux, les seigneurs chassaient, et les génies leur rendaient volontiers visite, venus des airs, des eaux, ou des rochers. Les sources claires abritaient des fées, les gorges profondes cachaient des sorcières, les grottes sombres dissimulaient des hommes-ours. Des flûtes et des sonnailles magiques résonnaient aux mains de jeunes vieillards de plus de cent ans...
Ils ont tous disparu ? Mais s'ils ont disparu, c'est bien qu'ils ont existé !
De par ses origines espagnoles par son père et citadines par sa mère, Alain Isla fut privé de l'apprentissage naturel de la langue gasconne. Mais son métier d'instituteur l'a fortement enraciné dans sa Bigorre natale. Il s'est d'abord intéressé à ses danses, à ses chants et à ses musiques, puis, plus récemment, grâce à une rencontre avec le groupe «Cric-Crac» au monde des contes. Ceux-ci ayant tellement envahi son esprit, la seule façon de s'en libérer a été de les raconter dans les veillées puis d'en faire le présent ouvrage. L'auteur a tenu que chaque conte présenté dans sa version française d'origine, soit également proposé dans une traduction en langue gasconne.
Les « Cahiers d'Eliette » sont un phénomène d'édition régional et populaire, dans le bon sens du terme.
Ce troisième « cahier » - comme les précédents - est un recueil de libres poèmes dans lesquels Eliette Dupouy réagit à l'actualité, aux événements petits ou grands, au temps présent ou au temps qui a passé... Une sorte de chronique urbi et orbi : de la ville et du monde...
Dans les « Countes e Istoères de Jantí » majeurement écrits en gascon (et avec une traduction en français), Eliette Dupouy tend à une littérature populaire dans la veine d'un Mèste Verdié - le grand poète satirique bordelais du XIXe siècle - maniant avec toujours autant de bonheur une langue gasconne simple et savoureuse.
Belle langue qui donnera sûrement envie de s'y remettre à ceux qui ne la pratique pas encore ou qui ne la pratique plus...