Quel est le rôle des agences de notation sur les marchés de capitaux ? Comment sont attribuées les notations financières et selon quels critères ? Quelle est la responsabilité des agences dans la crise financière de 2007-2008 ? Cet ouvrage répond à ces questions et montre que l'importance croissante des notations s'explique par leur intégration dans les réglementations financières et plus encore par le développement des marchés obligataires.
L'immigration et l'intégration des immigrés sont des objets de passions politiques. Depuis plus d'un siècle, de manière différente aux États-Unis et en Europe, et particulièrement en France, la sociologie a proposé des analyses et forgé des concepts pour rendre compte du processus d'installation des migrants et de leur inclusion dans l'espace social et national.
Ce livre retrace ces résultats théoriques et empiriques, en les inscrivant dans le contexte dans lequel ils prennent forme. L'installation des migrants et leur inclusion sociale et politique ne correspondent pas à un modèle unique, universel et intemporel. Elles sont, au contraire, profondément inscrites historiquement. De même, l'installation n'est pas l'aboutissement de toutes les migrations. De nouvelles migrations apparaissent qui appellent de nouveaux modèles.
Un regard croisé sur les sociologies américaine et européenne, surtout française, permet de constater la convergence des questions posées et la diversité des réponses concernant la manière dont les sociétés civiles et les États incorporent les immigrés et leurs descendants.
C'est avec la parution, en 1516, de l'ouvrage de Thomas More, L'Utopie, que se répand l'usage du mot et que naît un genre littéraire qui conjugue critique sociale et description d'une société plus juste. Avec l'utopie, il ne s'agit pas d'un futur meilleur mais d'un ailleurs présent, où règnent le bonheur, l'équité et l'abondance.
Thierry Paquot explore diverses utopies écrites ou pratiquées à partir de thèmes privilégiés : le travail et les loisirs ; l'éducation, la famille et les relations amoureuses ; la ville et l'architecture. L'utopie s'associe au cours du XIXe siècle à l'uchronie, puis à la science-fiction, pour proposer des alternatives à la « société de consommation ».
L'utopie cache le pire et le meilleur, elle sait être autoritaire, totalitaire, ascétique, triste et uniformisante, comme elle peut favoriser le déploiement des désirs, multiplier les plaisirs, répondre joyeusement aux attentes de chacun. Ce sont ces paradoxes qu'expose cet ouvrage pédagogique tout en présentant au lecteur les oeuvres de Bacon, Fénelon, Diderot, Sébastien Mercier, Owen, Saint-Simon, Fourier, Bellamy, William Morris et bien d'autres « sublimes rêveurs ».
ce livre propose de contribuer à une analyse rigoureuse de la dynamique des mouvements sociaux.
au-delà d'un panorama des théories, l'auteur insiste aussi sur les acquis les plus récents des travaux scientifiques pourquoi certains groupes se mobilisentils plus facilement ? comment percevoir les problèmes sociaux qui s'y expriment. quel rôle les médias jouent-ils dans les mobilisationsoe comment les mouvements sociaux pèsent-ils sur les politiques gouvernementalesoe comment l'etat tente-t-il de les " domestiquer " oe.
Tokyo, New York, Los Angeles, Londres, Johannesbourg, Paris, Jérusalem, Montréal. Le phénomène urbain s'étend sur la planète. Bien que diverses, les villes constituent la forme sociale de la modernité. Certaines expériences d'urbanisme mobilisent les recherches en sciences sociales. Comment les groupes sociaux s'adaptent-ils aux espaces urbains ? Existe-t-il des lieux criminogènes ? La ville crée-t-elle des communautés ou des solitudes ? Comment s'opère la distribution des classes sociales ? La mixité sociale est-elle possible et organisable ? Qui gouverne la cité ? La participation des habitants est-elle envisageable ? Que signifie un aménagement urbain durable ?
Ce livre propose des éléments de réponse en mobilisant les résultats de nombreuses recherches sociologiques et un guide méthodologique original. Au-delà des étudiants en sciences sociales, il s'adresse à ceux qui sont confrontés à l'acte d'aménager l'espace : ingénieurs, architectes, développeurs locaux, travailleurs sociaux, élus, associations d'habitants.
L'objectif de cet ouvrage n'est pas de présenter le « vrai » Marx mais plutôt celui qui nous intéresse aujourd'hui, le Marx politique et intellectuel, le Marx au sens critique dévastateur et à la pensée ouverte. L'oeuvre de Marx fut un mouvement incessant d'acquisition de connaissances, d'avancées réthoriques, de remises en question. C'est ce mouvement que l'auteur de ce livre a voulu restituer au lecteur, afin qu'il y puise de quoi nourrire sa propre réflexion.
Comment l'union des républiques socialistes soviétiques est-elle née ? comment comprendre qu'un etat qui se proclamait le défenseur des classes opprimées ait pu mener une véritable guerre contre son peuple ? quel était le degré d'interventionnisme d'un dirigeant comme staline ? quels rapports les soviétiques ont-ils entretenu avec le pouvoir ? quels sont les liens entre la construction du totalitarisme à l'intérieur et la construction d'une puissance à l'extérieur ? quelle a été la part soviétique dans le déclenchement et l'entretien de la guerre froide ? quelles sont les origines de la perestroïka ? comment l'urss s'est-elle désintégrée ?.
Au début de 2011, en chassant du pouvoir un dictateur vieillissant, la Tunisie a été propulsée sur la scène médiatique internationale. Initiateur des « printemps arabes », ce petit pays donnait pourtant l'image d'un régime stable, certes dirigé par un despote, mais ouvert sur l'Occident. Cependant, la question de la succession du président Ben Ali amenait certains auteurs à s'interroger sur la durabilité d'un pouvoir largement fondé sur la coercition.
Ce livre apporte des clés pour comprendre la manière dont le régime autoritaire tunisien s'est construit, puis pérennisé, et a été remis en cause. Si le système politique instauré par le président Bourguiba (1956-1987) était sous-tendu par un projet de société modernisateur, celui du président Ben Ali (1987-2011) visait à transformer le pouvoir en un instrument d'accumulation de richesses économiques au profit d'un clan familial. La rupture introduite par la « révolution » de 2011 a ouvert la voie à un nouveau cycle politique.
De la démission de m.
Gorbatchev en 1991 à l'installation durable de v. poutine au pouvoir en 2000 en passant par l'instabilité des années eltsine, la russie a connu des ruptures politiques importantes et parfois brutales. elle a aussi vécu des transformations progressives, marquées par l'ouverture sur le monde extérieur, l'instauration de nouvelles règles économiques et la mutation des comportements au sein de la société.
La russie n'est plus l'urss, elle n'est pas non plus la démocratie libérale qu'espéraient les réformateurs du début des années 1990. les responsables russes actuels évoquent la "démocratie souveraine" pour justifier la spécificité de la voie qu'ils ont choisie. en réponse, les citoyens, dans leur majorité, refusent la polémique politique pour garantir la stabilité de leur vie quotidienne et consommer les fruits d'une croissance inespérée, apportée par les ressources énergétiques du pays.
Cet ouvrage apporte des éclairages tant factuels que théoriques sur l'ensemble des évolutions engagées depuis 1991 pour mieux comprendre la russie d'aujourd'hui.
Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage... On en parle quotidiennement. Mais sait-on qu'ils forment la minorité la plus importante d'Europe ? Sait-on qu'ils ont une langue, une culture ? La connaissance qu'on en a passe à travers le filtre de préjugés qui se sont sédimentés au cours de mille ans d'histoire et viennent inspirer puis justifier les actions menées à leur égard.
Cette minorité transnationale existe par la force d'une organisation sociale qui a permis sa survie dans la dispersion et face à des traitements coercitifs : rejet, esclavage, envoi aux galères, extermination, assimilation. Il s'agit de communautés dynamiques, qui vivent une mutation profonde et se positionnent aujourd'hui en tant que partenaires des institutions nationales et internationales.
Roms et Tsiganes sont au coeur des enjeux sociopolitiques du XXIe siècle marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui se voudrait sans frontières. Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme.
La Turquie envoie des signaux contradictoires à l'Europe. Candidate depuis plusieurs années à l'adhésion à l'Union européenne, elle est dirigée par un gouvernement réputé « islamiste modéré ». Elle dispose de structures formellement démocratiques, mais ses politiques intérieure et extérieure sont décidées par un Conseil national de sécurité composé pour l'essentiel de militaires. Ouverte sur le monde, et plus particulièrement sur l'Europe, elle ne s'enferme pas moins dans un syndrome de « forteresse assiégée », dont la « sécurité nationale » serait menacée aussi bien par les ennemis extérieurs qu'intérieurs. Ce livre apporte des clefs pour comprendre cette situation, en suivant l'évolution de ce pays tout au long du XXe siècle. En proposant une information fiable et une lecture synthétique de l'histoire récente de la Turquie, il permettra aux Français de mieux connaître et comprendre les enjeux et la signification de la volonté de la Turquie de rejoindre l'Union européenne.
La mode occupe une place centrale dans nos vies car elle nous permet de définir notre identité sociale.
Pourtant, malgré cette familiarité, elle nous apparaît comme étant insaisissable et mystérieuse. Ce livre se propose de lever le voile sur les mystères de l'industrie de la mode. II adopte un point de vue sociologique mais n'ignore pas les apports de l'économie, de la géographie ou de l'histoire. En raison de sa complexité, la mode requiert en effet une approche pluridisciplinaire. L'analyse est construite sur la base de six principes, qui sont autant de thèmes permettant d'éclairer les différentes facettes de la mode.
D'abord, le jeu de l'identité sociale et de l'affirmation de soi se déploie entre individu et société. Ensuite, la mode des tendances révèle les mécanismes de l'influence sociale. De même, la mode en tant qu'art est caractérisée par une autonomie esthétique et créative. Enfin, à ces dimensions, la mode contemporaine ajoute le culte du couturier, " génie créateur", et celui de la marque. Car la mode est un monde symbolique riche de sens, dont l' " empire" ne cesse de s'étendre.
Quatrième édition de ce désormais classique, attentif aux rapports de forces, aux configurations d'acteurs, aux continuités et ruptures, qui donne à voir sur le temps long et au-delà des mythes le schéma d'une réorganisation de notre monde autour de la « société de l'information ».
Comme l'a mis en évidence l'" affaire microsoft " en europe, la politique de concurrence occupe aujourd'hui une place importante au sein de l'arsenal des politiques réglementaires.
Sur quels fondements économiques repose l'intervention de la " main visible " des autorités de concurrence ? quels instruments sont utilisés pour détecter les comportements anticoncurrentiels ? quelle est l'efficacité de l'action des autorités antitrust ? ce livre répond à ces différentes questions, en mobilisant de manière privilégiée les instruments de l'analyse économique. les principaux champs d'investigation de la politique de concurrence sont étudiés : le contrôle des opérations de concentration (fusions-acquisitions, etc.
), l'abus de position dominante, les pratiques horizontales de cartels, les accords verticaux, etc.
Les musées sont devenus en une génération l'une des institutions culturelles les mieux considérées et les plus fréquentées à travers le monde. La préoccupation des publics, désormais centrale, illustre une politique de développement culturel tandis que la multiplication des collections nourrit une redéfinition des patrimoines. L'organisation des établissements, davantage professionnelle, répond à des exigences politiques et sociales, mais aussi à des contraintes éthiques et communicationnelles inédites ; en particulier, les impératifs de la médiation et de l'exposition entraînent l'apparition de nouveaux métiers. L'analyse de l'institution s'inscrit au croisement de l'anthropologie de la culture, de la sociologie du travail ou des organisations, et de l'histoire des objets.
Choc des civilisations ou dialogue des cultures ? Culture unique ou culture au pluriel ? Ces dilemmes hantent les débats sur l'avenir de la planète. Le thème de la diversité culturelle, longtemps tenu en lisière, a fait une entrée remarquée dans les grandes instances internationales, comme l'atteste l'adoption récente d'une Convention sur la protection et la promotion des expressions culturelles. La préservation de la diversité doit-elle être du ressort des politiques publiques ou peut-elle se satisfaire de la multiplication de l'offre marchande de biens et services ? L'idée même de diversité culturelle recouvre des réalités et des positions contradictoires. Axe critique du nouvel ordre mondial, elle est au principe d'une démocratie-monde. Mais elle est aussi la caution du nouveau mode de gestion du marché global. S'agit-il seulement d'assurer la possibilité à chaque ensemble culturel de produire ses propres images ou d'aller au-delà et de légitimer une nouvelle philosophie générale qui soustraie les biens communs de l'humanité à la loi du libre-échange oe
l'investissement est la composante la plus instable du pib, donc la plus difficile à expliquer et à prévoir.
l'étude des comportements d'investissement constitue l'un des principaux domaines de recherche de la théorie économique, mais aussi un terrain de controverses très vives. l'ampleur des fluctuations de l'investissement et leur rôle dans les mouvements conjoncturels ont donné lieu à un foisonnement d'analyses, quelquefois difficiles à associer à une école de pensée et souvent techniquement complexes.
ce livre les présente de manière pédagogique en tirant parti des enseignements théoriques et empiriques les plus récents. il permet ainsi de mieux comprendre les problèmes de l'économie française et les raisons pour lesquelles les pronostics optimistes successifs des instituts de prévision économique ont été souvent démentis depuis le début des années 1990.