Les questionnements que posent aujourd'hui les « sans domicile fixe » n'ont jamais été aussi saillants, et symbolisent de façon aiguë la fracture sociale. Quel est leur nombre, leur profil socio-économique, leur trajectoire biographique, leur vie quotidienne ? Quels sont les modes d'intervention mis en place pour leur venir en aide ? Autant de points qui donnent lieu à schématisation et idées reçues que cet ouvrage s'attache à déconstruire.
Résultat d'une étude ambitieuse mêlant recherche et terrain, ce livre donne à voir la réalité du monde de la rue. Car c'est en observant ce qui se cache derrière le mot SDF que l'on pourra ajuster l'action sociale aux transformations contemporaines de la pauvreté.
D'Harry Washington, on sait peu de choses. On ignore son vrai nom, on ne connaît ni sa date, ni son lieu de naissance, ni comment il est mort.
Né en Afrique, capturé, il traverse l'Atlantique dans les cales d'un navire négrier. Vendu à un planteur de la Chesapeake Bay, il est ensuite acheté par George Washington. Engagé pendant la guerre d'indépendance aux côtés des Anglais qui avaient promis la liberté aux esclaves qui combattraient dans leurs rangs, réfugié en Nouvelle-Ecosse après la défaite, il se porte ensuite volontaire pour fonder une colonie britannique au Sierra Leone et fait ainsi le voyage retour vers l'Afrique. Il participe à une insurrection contre l'administration britannique, est arrêté, jugé, expulsé de Freetown. La suite nous est inconnue.
C'est à cette figure de l'esclave fugitif et à sa quête de liberté que ce livre rend hommage, à cet homme debout, combattant pour ses droits et sa liberté avec courage et un engagement hors du commun. Au travers de ce destin singulier, c'est aussi à la découverte du « Monde atlantique » que nous invite Thierry Paulais.
Thierry Paulais est économiste et essayiste. Sur le plan professionnel, il s'est spécialisé dans le développement urbain, l'économie de l'environnement et les communs.
À titre personnel, il a travaillé sur l'histoire du Monde atlantique, l'histoire des abolitionnismes, des colonisations, et l'histoire du mouvement Back-to-Africa.
Depuis une dizaine d'années, l'Ukraine apparaît régulièrement sur le devant de la scène internationale, que ce soit pour ses mouvements protestataires, ou à propos de l'annexion de la Crimée par la Russie et du conflit à l'est du pays, semblant constituer le théâtre d'une nouvelle guerre froide qui cristallise les tensions entre la Russie et les nations occidentales.
Les événements récents sont aussi l'occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays est lacunaire, se limitant souvent aux clichés d'une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l'URSS et d'une suite de gouvernants entachés par une corruption massive.
Partant de ces idées reçues, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine, terre de contrastes.
Derrière chaque dénomination géographique se cache une intention politique. L'Indo-Pacifique ne déroge pas à la règle... Nouveau leitmotiv des relations internationales, cette construction stratégique vise à contenir la montée en puissance de la Chine et met en exergue la rivalité sinoaméricaine.
Mais elle se traduit aussi par des enjeux régionaux qui ne sont pas toujours en ligne avec la stratégie de certaines métropoles, notamment la France, acteur important grâce à ses collectivités présentes dans la région.
Les problématiques de l'Indo-Pacifique se développent donc à plusieurs échelles, internationales, nationales et locale. Ce sont ces représentations multiscalaires, conduisant à des intérêts géopolitiques parfois concurrents, que Paco Milhiet analyse dans cet ouvrage.
De l'Antiquité à aujourd'hui, les multiples dénominations et descriptions erronées du clitoris portent les traces de sa méconnaissance et de visions essentiellement masculines du corps et de la sexualité.
Conséquence de cela, le clitoris reste nimbé d'un mystère propice à tous les fantasmes et idées reçues. Ainsi n'aurait-il été découvert qu'à la Renaissance et sa partie cachée décrite en 1998 seulement. Verge de la femme, selon certains, il serait, revanche ultime, mieux que le pénis !
Au travers d'une fine analyse historique et anatomique émaillée de nombreux exemples, Sylvie Chaperon et Odile Fillod montrent que, ni plus ni moins admirable que le pénis, le clitoris mérite simplement d'être mieux connu.
On dit d'eux qu'ils étaient des barbares sanguinaires, sauvages et incultes qui étaient donc ces Vikings qui ont suscité tant d'idées reçues ?
Région mouvante, le Moyen-Orient est le terrain de recompositions incessantes.
Des accords Sykes-Picot au conflit israélo-palestinien, en passant par la rivalité entre sunnites et chiites et les guerres du pétrole, Jean-Paul Chagnollaud et Pierre Blanc proposent une analyse critique des représentations du Moyen-Orient. Un ouvrage essentiel pour comprendre les dynamiques en présence, les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les acteurs de cette région fracturée en constante mutation.
« L'homme le plus compliqué de Paris en ce moment. » (Gaston Gallimard).
Quel meilleur écho à la multitude d'idées reçues qui entourent Marcel Proust et son oeuvre.
Décadent, valétudinaire, Juif sodomite, romancier unique s'agisssant de l'auteur ; roman de la mémoire par excellence, à la croisée de l'autobiographie, de l'autofiction et du roman aux multiples clefs s'agissant de l'oeuvre.
Bernard Brun livre ici un portrait vivant et très documenté de l'une des figures majeures de la littérature du XXe siècle.
Atouts indéniables pour le contrôle des routes commerciales et les jeux de pouvoirs qui leur sont corollaires, les outre-mer restent perçus comme des étrangetés périphériques, plus ou moins éloignées et exotiques.
Ce sont pourtant des lieux-clé où des visions du monde se rencontrent, s'affrontent et se confrontent. Ces points à peine visibles sur la carte sont des relais de puissance et d'influence : réservoirs de main-d'oeuvre bon marché, laboratoires d'expériences médicales et militaires, rampes de lancement, lieux d'internement abusif, sites de stockage, faire-valoir touristique ou écologique... les territoires ultramarins forment un empire en pointillé et, paradoxalement, la géopolitique ne leur a guère accordé d'attention.
à l'heure de la mondialisation et de la compétition sino-américaine pour le leadership mondial, Fred Constant analyse comment ce processus de reconfiguration spatiale des puissances confère à certaines de leurs extensions territoriales de nouvelles vertus stratégiques.
Après des siècles d'un silence quasi-entier, plusieurs oeuvres ouvertement lesbiennes sont publiées au tout début du XXe siècle. Depuis lors, des années folles à l'après-guerre, de l'histoire militante des années 1970 à la naissance de l'édition spécialisée, jusqu'à l'effervescence du début du XXIe siècle, ce sont des centaines de textes qui disent et théorisent leur existence. Parcourant tous les genres, ils mettent en scène le lesbianisme, nomment et nourrissent une culture partagée, en réactivent la mémoire et les noms.
Né du constat d'une mémoire immense, mais enterrée, éclatée et négligée, Écrire à l'encre violette souhaite rendre compte de l'ampleur de ce dialogue lesbien : il intègre et modifie le cadre de la littérature, ouvre d'autres perspectives en bousculant ses normes.
À partir du début du XIXe siècle, la France s'engage dans la construction du deuxième empire colonial du monde, après celui de la Grande-Bretagne : un empire possédant des caractéristiques spécifiques tant du fait de sa longévité, puisque celui-ci perdure encore aujourd'hui dans les DOM-TOM, que de la diversité des régimes politiques qui lui ont permis de se perpétuer. Élément central de l'histoire contemporaine, la colonisation a, en effet, très lourdement impacté la France d'hier tout en continuant de jouer un rôle essentiel dans celle d'aujourd'hui.
Ainsi, comprendre l'héritage colonial, c'est bien tenter de saisir en quoi ce dernier continue de travailler, en profondeur, la société française mais aussi celles des anciens pays colonisés.
Longtemps parent pauvre de l'histoire, la colonisation a donné lieu, depuis trois décennies, à de nombreux écrits, provoquant très souvent la polémique. Mais comment pourrait-il en être autrement alors que cette période est encore si proche et qu'elle a marqué et influencé tant d'états, de sociétés, de groupes et d'individus ?
L'utopie peut se penser à l'aune du désordre : telle est l'hypothèse de cet ouvrage, bâti sur une interrogation croisée des théories de l'utopie classiques et contemporaines et des mouvements de lutte sociale qui redéfinissent, depuis le XIXe siècle et jusqu'à nos jours, le sens de l'utopie. Les pensées révolutionnaires, anarchistes, féministes, queer, post- ou décoloniales, les philosophies cyniques, surréalistes, les imaginaires de la fête, mais aussi de la terreur, de l'effondrement, de l'apocalypse ou de la prophétie interrogent l'idée d'une utopie où aucun principe d'ordre n'est préétabli.
Il faut pouvoir rendre compte de la dimension utopiste de ces pensées révolutionnaires qui, après la rupture et l'éclatement, ne visent pas le retour à l'ordre ; il faut pouvoir penser ces lieux depuis lesquels on rêve à l'épanouissement du pluriel, de l'instable, du complexe, ces présents et futurs où la poétique de l'harmonie laisse place aux esthétiques du désordre.
Mal du siècle aux origines et manifestations multiples, très médiatisée, parfois minimisée comme une simple « déprime », la dépression touche près d'une personne sur cinq. Les difficultés pour décrire cette souffrance souvent muette et cachée donnent lieu à de nombreuses idées reçues : « Les déprimés sont des gens faibles qui manquent de volonté », « La dépression, c'est dans la tête », « Tous les génies sont des dépressifs », « Les antidépresseurs créent un état artificiel, on n'est plus soi-même », « L'entourage ne peut pas comprendre s'il n'est pas passé par là »...
Dans un langage clair et accessible à tous, Bernard Granger donne au lecteur les informations essentielles sur cette maladie aussi universelle que mal connue.
Le champ de la santé est depuis longtemps source de tensions scientifiques, diplomatiques et politiques entre les nations. La pandémie de Covid-19 nous a rappelé les rivalités de pouvoir à l'oeuvre : diplomatie du vaccin, fermeture des frontières, rapports de domination inter- et intra-étatiques, influence des fondations philanthropiques, etc.
Comment des questions sanitaires deviennent-elles des enjeux géopolitiques ? Par quels processus les interrelations étatiques influencent-elles en retour la santé des populations ? Depuis plusieurs années, certains débats - obligations vaccinales, interruption volontaire de grossesse, etc. - traduisent des enjeux profonds de société et révèlent la pluralité des questionnements autour de la santé publique.
Les ramifications dans ce domaine sont complexes et montrent combien santé et géopolitique sont étroitement imbriquées.
Schizophrénie : tout le monde a déjà entendu ce terme qui est passé dans le langage courant sans que l'on sache précisément ce qu'il recouvre. Rien d'étonnant d'ailleurs, car la plupart des travaux sur la schizophrénie revêtent d'emblée un caractère spécialisé.
Cet ouvrage se propose de répondre aux questions les plus simples que le public se pose à propos d'une maladie qu'il sait grave et stigmatisante : à quels signes reconnaît-on la schizophrénie ? Quels sont les causes, les traitements ? Que peut faire l'entourage pour aider le patient ? Et pour le patient lui-même, comment vivre avec cette maladie ? Faut-il renommer la maladie ?
Bernard Granger et Jean Naudin mettent en commun leur expérience de praticiens et d'enseignants pour analyser les mécanismes de cette maladie mentale et en détailler les traitements.
Si l'intelligence artificielle a bouleversé notre quotidien, elle a également profondément transformé les relations internationales en abolissant les frontières « classiques » au profit de l'espace cyber et en introduisant une nouvelle ressource clé, les données et les usagers qui la produisent. Elle a également introduit de nouveaux acteurs, les GAFAM qui se hissent au rang de quasi-États avec lesquels il faut désormais compter. Elle modifie enfin les possibilités d'affrontement entre États en produisant de nouvelles armes ou en intervenant dans certaines élections.
Au travers de nombreux exemples, les auteurs montrent combien l'intelligence artificielle transforme la géopolitique, ses acteurs et ses territoires, et quels sont les enjeux d'une gouvernance de cette technologie hors-normes.
Au coeur de l'actualité depuis plus d'une décennie, la Syrie offre un visage meurtri par une guerre interminable qui occulte sa puissance et sa richesse passées.
Focalisé sur cette guerre, on en oublie la Syrie « d'avant », celle de l'Antiquité, d'Alep, de Damas, de Palmyre et, plus récemment, la Syrie des accords Sykes-Picot qui devient le coeur du nationalisme arabe. Passée en coupe réglée sous le régime Assad, les images qui nous parviennent depuis sont souvent caricaturales : État laïc, mosaïque communautaire, présidence modernisatrice de Bachar, collusion avec l'Iran et lutte sans merci contre Israël... et pour finir, l'alternative du « soit Bachar, soit Daech ».
S'appuyant sur une analyse précise de l'histoire et la société syriennes, Manon-Nour Tannous nous invite à dépasser les idées reçues et les raccourcis sur cet acteur majeur du Moyen-Orient.
Jeune fille rebelle, artiste, amante ou folle, Camille Claudel cristallise les passions.
Personnalité iconique et à polémique, elle n'en finit pas de défrayer la chronique et son parcours, de l'enfance à l'internement, donne lieu à une littérature toujours plus abondante de la part des historiens de l'art, des psychanalystes, des plasticiens, des sociologues, des romanciers ou des cinéastes...
150 ans après sa naissance, Camille Claudel suscite encore les controverses, cumule les poncifs et construit sa légende... À travers le regard croisé d'une historienne de l'art et d'une psychologue, cet ouvrage guide le lecteur au-delà des idées reçues pour tenter de mieux cerner la trajectoire complexe de cette artiste singulière.
Depuis un siècle, la psychiatrie a fait des progrès considéra¬bles dans la connaissance et le traitement des troubles mentaux. Pourtant, ces pathologies restent méconnues par nombre d'entre nous, souvent résumées en « folie », une folie qui effraie...
Or, qu'y a-t-il de commun entre les troubles bipolaires, la maladie d'Alzheimer, l'épilepsie, la schizophrénie, les TOC ou la dépression, pour ne citer que quelques-uns de ces troubles ? Comment le cerveau dysfonctionne-t-il ? Quels sont les facteurs extérieurs, génétiques, héréditaires ? Quels sont les traitements disponibles ?
C'est à toutes ces questions que répondent les spécialistes, psychiatres, psychologues, gériatres..., qui ont participé à cet ouvrage.
Difficilement traduisibles en français, apparemment « importées » des États-Unis, les éthiques du care répondent à une préoccupation de plus en plus prégnante dans notre société, celle du soin, au sens ordinaire et non médicalisé du mot.
Or, si le care est largement étudié outre-Atlantique, il a fait l'objet de peu de publications en France jusqu'à présent, alors même qu'un vrai travail interdisciplinaire a été mené par les chercheurs et chercheuses françaises (philosophes, sociologues, psychologues, politistes, etc.). Le rayonnement de ces travaux au niveau international faisant d'ailleurs que l'on parle désormais d'« école française du care ».
La perspective du care, encore peu connue, est un enjeu majeur de notre monde commun. Les autrices cherchent ici à en montrer les multiples aspects afin que chacun puisse en percevoir les contours pour, in fine, y prendre sa part.
Depuis quelques décennies la fin de vie a dépassé le cadre de l'intime pour devenir l'enjeu d'une société qui refuse de plus en plus la mort. Certains « cas » très médiatisés ont également conduit à la « sensationnalisation » d'un débat qui peine à être mené sereinement, alors même qu'il nous concerne tous : collectivement, par les réponses que les soignants et le législateur apporteront, individuellement par l'appréhension que nous avons de notre finitude.
Pionnier dans la recherche sur la fin de vie et les soins palliatifs, Régis Aubry en aborde tous les aspects dans leur complexité et avec une profonde humanité. Ce faisant, il nous invite aussi à réfléchir sur la vie et le sens que nous voulons lui donner.
Crise(s) aidant, l'économie tient le haut du pavé depuis plusieurs années, au point de nous submerger d'informations, d'analyses et de données dont le sens nous échappe souvent. D'autant que bien des idées économiques tenues pour vraies ne résistent pas à l'épreuve des faits : le libre-échange n'a jamais été la règle dans l'histoire, toutes les flexibilités se sont pas bonnes à prendre pour réduire le chômage, déficit budgétaire et dette publique ne sont pas sans vertu, la mondialisation n'est pas le triomphe du libéralisme sauvage, etc.
Il ne s'agit pas ici de prendre position pour ou contre telle ou telle approche, mais d'apporter un éclairage le plus objectif possible et accessible à tous, afin que chacun puisse se forger sa propre opinion et agir en conséquence. Parce que comprendre l'économie est un enjeu citoyen.
Les migrations et les mobilités, subies ou choisies, affectent les enfants et les jeunes, qu'ils se déplacent seuls, en famille, accompagnés ou non, pour fuir la misère ou le conflit, tenter une aventure, étudier ou se former. Leurs migrations sont souvent ambivalentes : porteuses d'espoirs, de formes d'accomplissement et d'autonomisation, mais aussi de souffrances et de vulnérabilités. Les études récentes sur ces migrations mettent au jour le poids des inégalités - de genre, d'origine, de classe - dans les trajectoires, et soulignent les difficultés, les limites, voire les contradictions, des politiques publiques, aussi bien dans les domaines de la protection, de la scolarisation ou de la formation des enfants et des jeunes, que dans celui de la gestion des flux migratoires. Ce livre souhaite apporter de manière illustrée, située et nuancée des éléments pour mieux comprendre ces parcours, ces processus et ces tensions.
Donner voix aux récits des aspirations, des trajectoires comme des expériences des jeunes et des enfants constitue en ce sens un réel enjeu civique et politique.
Longtemps limité au périmètre des drogues et de l'alcool, le diagnostic d'« addiction » s'est étendu progressivement aux comportements (internet, jeu, sexe, travail, achats, etc.) au point de déborder sur notre vie de tous les jours, dans les films, la publicité, la mode... Aujourd'hui, on est addict à tout et n'importe quoi.
C'est oublier que l'addiction est une maladie qui touche le système cérébral de récompense et d'émotion, et c'est ainsi faire le lit d'idées reçues tenaces tout autant que destructrices : « Il y a les drogues douces et les drogues dures », « Les addictions comportementales sont moins graves que les addictions aux drogues ou à l'alcool », « L'addiction au travail, c'est juste la passion de son travail », « Quand on tient bien l'alcool, il n'y aucun risque », « Pour s'en sortir il suffit d'avoir de la volonté », etc.
Parce que la pire des toxicomanies est celle des idées reçues, il est essentiel de les dépasser pour comprendre, soigner et prévenir.