Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien.
Indépendants, curieux, mystérieux et - c'est incontestable - adorables, les chats ont réussi leur mission : conquérir le coeur des humains.
De Pattenrond, le chat d'Hermione Granger, aux reels Instagram, du Smelly Cat de Friends à l'insaisissable Catwoman, il faudrait plus de neuf vies pour recenser leurs déambulations inspirées, aussi bien dans nos quotidiens que dans la pop culture. Vénérés sous Cléopâtre, puis associés aux sorcières à la Renaissance, leur rédemption et leur salut viendront des artistes : les dessinateurs, comme l'Anglais Louis Wain, les poètes T. S. Eliot ou Baudelaire, les peintres Manet ou Balthus, et bien sûr les écrivains.
Un petit éloge jubilatoire qui tente d'approcher le mystère de l'attachement des humains aux chats.
1940 : les nazis s'installent au musée du Jeu de Paume, et Rose Valland entre dans l'Histoire. Attachée de conservation, elle note secrètement - et au péril de sa vie - la provenance et la destination de toutes les oeuvres d'art spoliées qui transitent par le musée au bénéfice d'Hitler et de Goering. Après la guerre, elle jouera un rôle essentiel dans leur récupération. Issue d'une classe sociale modeste, femme dans un monde d'hommes, homosexuelle assumée, Rose Valland incarne à elle seule le dépassement de bien des déterminismes.
Quatre-vingts ans plus tard, une réalisatrice découvre ce mystérieux personnage de résistante et décide de lui consacrer un documentaire. Sous la forme d'un journal d'enquête, elle retrace peu à peu son parcours et y mêle bientôt ses réflexions intimes, ses peurs et ses incertitudes, notamment sur la question de la transmission, en un jeu de miroirs qui la confronte à ses propres contradictions.
Romancière, poétesse et nouvelliste, Emmanuelle Favier est notamment l'autrice du Courage qu'il faut aux rivières (prix Révélation de la SGDL 2017, prix Prince-Pierre de Monaco 2018...), de Virginia et de La Part des cendres, publiés chez Albin Michel et traduits en plusieurs langues.
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale.
De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents.
Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille.
« Le rugby réunit les opposés, y compris au sein d'un même individu. Équilibrer sa finesse et sa bestialité, jouer de l'une puis de l'autre, c'est une sacrée alchimie. Il fallait probablement être un peu dingue pour inventer, au xixe siècle, un sport où, pour l'emporter, on doit avancer en se passant le ballon en arrière, et il faut certainement l'être pour pratiquer un sport dans lequel on se rentre dedans sciemment avec autant de violence. Le don, le mouvement collectif, le combat : là réside l'essence du rugby. » Dans ce Petit éloge qui parlera aux connaisseurs comme aux néophytes, Ludovic Ninet revient sur les origines du rugby, ses principes et ses règles, analyse ses évolutions... Il fouille l'expérience du corps, déniche les souvenirs, revisite la légende, l'imaginaire et les événements qui font l'histoire de ce sport collectif si complexe et singulier.
Dans sa jeunesse, Ludovic Ninet a usé ses fonds de pantalon sur les sièges du Parc des Princes, puis ses épaules, ses oreilles et son nez sur les terrains de rugby franciliens pendant vingt ans. Après avoir été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe), il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il a récemment publié L'Affaire Cécillon : Chantal, récit d'un féminicide aux Presses de la Cité.
On connaissait le greenwashing, on parle maintenant de woke washing, soit la récupération des causes progressistes par le capitalisme.
Les marques se disent aujourd'hui green, pink et inclusives. Alors qu'elle est généralement associée à l'anticapitalisme, la supposée idéologie woke se retrouve au coeur de la stratégie de nombreuses entreprises. Faut-il y voir une victoire politique et sociétale du wokisme, ou plutôt un dévoiement commercial et consumériste de ce mouvement militant ? Après tout, cet activisme de marque est bien souvent inauthentique et opportuniste, quand il n'est pas carrément trompeur.
De la révolte romantique du xixe siècle à l'émergence du développement durable et de la RSE, en passant par les luttes pacifistes, féministes, anticolonialistes, antiracistes et LGBTQIA+, Audrey Millet analyse la façon dont le wokisme industriel s'approprie et vide de leur sens les revendications populaires depuis deux siècles pour nous pousser à consommer toujours plus. Elle propose ainsi une lecture inédite des évolutions sociales, économiques et politiques en Occident.
Quel est le point commun entre un sextoy, un taser et une bombe lacrymo ? Ils existent en forme de rouge à lèvres - comme si cet objet si innocemment féminin était un camouflage parfait.
On ne peut pas lui échapper : le maquillage se glisse partout, il est omniprésent dans la vie des femmes. Que l'on en mette ou pas, il est un symbole de nos obsessions et de notre rapport au corps. D'ailleurs, on ne cesse de lui attribuer des pouvoirs contradictoires : outil d'émancipation, il permettrait d'avoir confiance en soi, d'affirmer son identité ou de s'exprimer artistiquement, mais il serait aussi le signe ultime de la superficialité et de la soumission au désir masculin.
Du pink marketing aux formules green, du culte de la beauté à celui de la wellness, des concours de drag queens à l'émergence du maquillage pour hommes, Valentine Pétry analyse l'évolution et les enjeux contemporains (inclusivité, santé, respect de l'environnement...) d'une industrie cosmétique qui inspire autant la méfiance que la fascination.
Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l'écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l'enquête, du récit et de l'étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » - sa vie vécue et celle qu'elle continue d'avoir après sa mort. Nous n'en avons pas fini avec Wittig, cela ne fait que (re)commencer.
« Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d'une émancipation des normes, d'une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. » Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n'a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite.
Agir sur le langage pour agir sur le monde : tel est le programme des mouvements sociaux qui s'engagent dans la lutte pour la signification. Le féminisme a de longue date pris à bras le corps cette question de la langue, et pour cause : le langage est un des lieux majeurs de notre catégorisation du monde. Il s'agit de contester la mainmise du masculin sur l'humanité, de pouvoir s'énoncer, de participer au sens du monde à part pleine et entière. C'est dans cette urgence politique et sémantique à exister en tant que sujet que des féministes se sont mises à « bousculer la grammaire ». Loin des arguments hygiénistes ou corsetés sur la langue se déploie une politique du sens, qui invite à la prolifération des discours. Une politique du sens qui incite à s'installer en langue et à tenir.
Avant de devenir un scientifique reconnu, Joël de Rosnay découvre le surf à la fin des années 1950.
C'est le début d'une passion qui le conduit à lancer ce sport en France, avant d'en devenir un des champions.
Le surf est aussi, pour lui, un style de vie, une symbiose avec la nature et une philosophie fondée sur le concept de « glisse », qui enseigne à négocier les difficultés de la vie comme on apprivoise la vague. S'appuyant sur l'histoire du surf depuis sa découverte à Hawaï au XVIIIe siècle, convoquant ses personnalités, de Duke Kahanamokou à Kelly Slater en passant par les frères Lartigau, racontant ses beautés et ses dangers, jouant avec les références à la surf culture, de la musique des Beach Boys au film culte Point Break, Joël de Rosnay signe un éloge épique, drôle et émouvant.
Femme médecin ? Impensable, dans les années 1880 ! C'est pourtant l'ambition de la discrète Augusta Klumpke, qui deviendra la première interne des hôpitaux de Paris et la première femme neurologue au monde.
En attendant, la voilà bien malgré elle porte-drapeau d'un combat idéologique qui la dépasse : l'accès des femmes aux concours de médecine. La polémique enfle, divise le corps médical et la France entière, se transforme en affaire d'État.
Au coeur de la tourmente, Augusta peut compter sur son étonnante famille : une mère qui a quitté son mari infidèle et les États-Unis pour s'installer en Europe avec ses six enfants ; une soeur aînée artiste qui sera la compagne de la peintre Rosa Bonheur ; une soeur cadette future astronome ; les deux autres musiciennes de talent... C'est à l'hôpital qu'elle fait la connaissance du consciencieux et prometteur Jules Dejerine, avec qui elle formera un couple dans la vie comme au laboratoire - leurs travaux sur le cerveau restent des références aujourd'hui.
De San Francisco à Paris, en passant par l'Allemagne et la Suisse, une plongée passionnante dans la vie remarquable d'Augusta Klumpke et le tourbillon scientifique de son temps.
Vieille. Le mot lui-même est tabou. Alors que la société elle-même vieillit, elle a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier, soumises à une double injonction contradictoire : être authentiques, mais rester minces et jolies.
Si elles sont moins regardées, invisibilisées, mises de côté passé un certain âge, de nombreuses « vieilles » se découvrent en contrepartie une liberté nouvelle. Alors pourquoi a-t-on, malgré tout, peur de vieillir ?
Mêlant témoignages, analyses historiques et sociologiques, références culturelles et réflexions de l'autrice sur son propre rapport à la vieillesse, Qui a peur des vieilles ? apporte un regard rafraîchissant sur une question politique toujours tabou et démonte les stéréotypes sur les femmes ménopausées.
« Cet ouvrage est le rapport d'une expérience d'immersion dans une oeuvre, celle du premier visage de l'écologie populaire. Je ne déconstruirai pas la légende du commandant Cousteau. Je la commenterai pour ce qu'elle est, car j'en suis d'abord la lectrice et la spectatrice. » Alors que les glaciers disparaissent, les forêts s'embrasent, la biodiversité s'effondre, que reste-t-il de l'engagement du commandant Cousteau, popstar ambivalente de l'écologie ?
Hystériques, superficielles, traînées, coincées, carriéristes... Généralement réduites à des clichés misogynes, les anti-héroïnes passent souvent sous les radars de la critique, quand elles ne suscitent pas le rejet pur et simple des téléspectateurs. Pourtant, ces personnages parfois difficiles à aimer brisent les codes de la féminité et contribuent à élargir les normes très restrictives de la représentation des femmes à l'écran, permettant un processus d'identification puissant pour toutes celles qui ne se retrouvent pas dans les standards traditionnels. De la peste Cordelia (Buffy contre les vampires) aux mères indignes Livia Soprano (Les Soprano) et Cersei Lannister (Game of Thrones), en passant par la castratrice Skyler White (Breaking Bad), la revêche Annalise Keating (How to Get Away with Murder) ou l'insupportable Hannah Horvath (Girls), ce Petit éloge propose un panorama original des femmes les plus subversives du petit écran.
La jouissance féminine a fait au fil des siècles l'objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu'elle remette ses sens en éveil, qu'elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé.
Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables.
Psy, pute (terme qui ne comprend pas, ici, les esclaves sexuelles) et curé ont pour fonction d'accueillir celles et ceux qui ne peuvent faire autrement que payer pour obtenir ces services. Ce rôle de réceptacle de ce que la société ne peut évacuer ailleurs explique-t-il leur statut à part ? Quelle est la place de l'intime, voire de l'amour, dans la confession, la séance et la passe ?
La chanson est un petit miracle. Paroles, mélodie et voix se livrent à une discrète alchimie qui nous touche au plus profond. C'est aussi une compagne fidèle qui voyage dans les interstices de nos péripéties amoureuses, de nos tristesses, enthousiasmes, angoisses et joies. Elle tisse le fil des jours communs peut-être plus sûrement qu'un album photo.
L'auteur visite le répertoire français avec pour guides une émotion toujours aux aguets, le goût du jeu et une nostalgie joyeuse.
De l'échauffement à l'arrivée, en passant par les sensations des premiers kilomètres et la vacance des ravitaillements, Cécile Coulon nous entraîne dans un passionnant marathon littéraire, et physique...
"Chaque coureur apparaît comme un maillon d'une chaîne immense, qui ne se referme jamais et ne cesse de s'étendre. Nous faisons partie d'un gigantesque ensemble, où se côtoient professionnels et amateurs, débutants et expérimentés, têtes et fins de peloton. Et la course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et défaites."
Alors que les baisers sous leurs formes les plus vibrantes ou imprévues sont devenus presque subversifs, Jérôme Attal leur consacre un réjouissant patchwork de textes drôles et poétiques.
Ceux que l'on donne, ceux que l'on reçoit, ceux que l'on manque, ceux que l'on fantasme... On trouvera dans ce livre une ode au baiser clandestin, des baisers pornographiques ou politiques, des souvenirs personnels qui font appel à la mémoire collective - le baiser échangé entre Rachel et Ross de Friends, celui de Sophie Marceau et d'Alexandre Sterling dans La Boum, chez Proust ou Truffaut, dans Cyrano de Bergerac ou chez Doisneau, les baisers dans l'art, la littérature, la musique et au cinéma.
Mais surtout, vous trouverez dans ce livre un secret ultime : la recette imparable du parfait baiser !
L'absence de sensations. Les inquiétudes irrationnelles. La peur que, soudain, tout s'arrête.
Alors, stupéfier les joies dans le sillon des lendemains incertains. Ne pas s'amouracher d'un tubercule en formation, c'est bien trop ridicule et puis, sait-on jamais, il pourrait.
Mourir.
Je me sens coupable. D'un bonheur qui ne vient pas.
Je me sens coupable. Des larmes insensées alors que je devrais sourire.
Et puis, ce matin-là, j'entends. Entre les quatre murs silencieux qui ne voient pas le désordre alentour, j'entends. Le balbutiement de son coeur.
Diego Maradona est l'exemple type du héros romanesque : parti d'un bidonville, il arrive au sommet, est adulé et côtoie des chefs d'État, avant d'être poursuivi par la justice et de mourir à soixante ans dans la solitude.
Philippe Vilain se propose d'argumenter une défense de Maradona, dont l'aura s'est construite sur une image paradoxale de footballeur talentueux mais peu éthique. Le joueur argentin ne semble apparaître comme un modèle que pour la classe populaire internationale (en témoigne le culte quasi religieux qui lui est encore voué, à Naples et en Argentine notamment) : Maradona fils du peuple est le héros d'une gauche révolutionnaire.
En (d)écrivant ses exploits les plus retentissants, Philippe Vilain nous raconte la geste de Maradona, véritable esthétique politique.
Joséphine Baker, performeuse africaineaméricaine, est une figure complexe qui a produit un ensemble de significations raciales et genrées parfois contradictoires. En 1925, à 19 ans, elle défraie la chronique suite à ses performances érotico-comiques au sein de la Revue Nègre à Paris. Son arrivée en France coïncide avec l'apogée des mouvements Art déco et de la Vogue Nègre, alors que se poursuivent les ambitions coloniales de l'Europe vers l'Afrique. Comme cette modernité, Baker est noire, brillante, marchande, ultramédiatisée, prise entre les débats nationalistes sur l'identité et la préservation culturelle. Mais Baker incarne surtout l'émergence d'un empouvoirement féminin noir :
Elle en est la première manifestation, fascinante et populaire, du XXe siècle.
L'histoire du maillot de bain, c'est aussi une histoire du genre, du corps, de l'eau, de la sphère publique. Le vêtement de bain a transformé le bord de mer, les centres de thalassothérapie et les piscines en lieux de l'émancipation des femmes. En contrepartie, le corps rendu public subit de nouvelles injonctions à une beauté normée. Ces exigences sont notamment imposées par la publicité, l'industrie... et une domination masculine renouvelée.
Bikini, monokini, trikini, burkini ou facekini, le vêtement de bain est devenu une pièce éminemment politique et religieuse. La remise en perspective historique des avancées et reculs autour du maillot de bain révèle bien la portée symbolique de ce bout de tissu, véritable enjeu de pouvoir.