Deux femmes, deux choix, deux parcours de vie.
Anna et Cerise ne se connaissent pas. Pourtant, à la sortie de l'adolescence, elles tombent toutes les deux enceintes par accident. Anna, étudiante en photographie à l'Université de Washington promise à un brillant avenir, décide d'avorter. Cerise, elle, lycéenne en Californie, décide de garder le bébé. Dix ans plus tard, ce choix aura inéluctablement déterminé, impacté le cours de leur vie. Aussi, après avoir brossé leurs destins parallèles, Jean Hegland va admirablement orchestrer la rencontre de Cerise et d'Anna qui, d'espoirs en déceptions, de joies en drames, apprennent à devenir mères et à devenir femmes.
Par le biais d'une écriture charnelle, concrète, l'auteure signe un roman sur le choix, la perte, le courage et la maternité, avec son lot de bonheurs de doutes et de contradictions. Un roman d'une grande puissance émotionnelle, qui nous cueille, nous bouleverse et nous tient en haleine.
À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
Pour les aficionados de Melville et de Guerne, la traduction que ce dernier a donnée de Moby Dick (en 1954 aux éditions du Sagittaire) est un monument indépassable: le traducteur-poète est allé jusqu'à s'initier au parler «salé» des matelots américains du XIXe siècle, et surtout jusqu'à s'inventer un français hautement «melvillien». Cette traduction, malgré un bref passage en collection de poche (1980), est restée la plupart du temps introuvable au cours du dernier demi-siècle. Quant au livre lui-même. il n'aura vraiment été découvert qu'au XXe siècle, où sa violente modernité paraissait enfin accordée à la période de tempêtes qu'inaugurait alors l'histoire - jusqu'à passer aujourd'hui aux yeux de beaucoup comme le plus grand roman de la littérature américaine. Moby Dick, qui peut se lire comme le plus formidable des récits d'aventures, est en effet autre chose et bien plus que cela. Car par-delà les tribulations du capitaine Achab lancé a la poursuite de la Baleine blanche se profile une autre quête: celle d'une humanité embarquée de force à bord d'une histoire qui reste pour elle un mystère.
C'est Le Petit roi qui a révélé au grand public l'oeuvre singulière de Mathieu Belezi, écrivain " sauvage ", ami des marges et des sentiers non battus.
Un gamin de douze ans, délaissé par les siens, se trouve confié aux soins d'un grand-père peu causant, dans une ferme perdue de Haute-Provence. Il fera là l'apprentissage de la solitude, de la cruauté et des violents émois de la chair. L'apprentissage, surtout, de l'exil.
1920-1930, prémices de l'URSS. Jakob Bach, féru de poésie qui ne jure que par Goethe, Heine et Schiller, est instituteur dans le petit village de Gnadenthal, une colonie située sur les rives du fleuve de la Volga. Après avoir reçu un mystérieux message, ce dernier commence à donner des leçons à Klara, une jeune fille vivant seule avec son père, Udo Grimm, sur l'autre rive du fleuve. Bach et Klara tombent éperdument amoureux, et au départ du père, s'installent ensemble dans la ferme isolée pour vivre au rythme de la nature. Mais le malheur ne tarde pas à s'abattre sur eux. Un jour, des intrus s'introduisent dans la ferme et violent Klara qui meurt en couche neuf mois plus tard, laissant Bach seul avec la petite fille, Anntche. L'univers de Bach s'écroule, le monde n'a plus de couleurs, il perd l'usage de la parole. L'homme trouve toutefois la force d'élever cet enfant et va écrire des contes prémonitoires, qui s'incarnent étrangement dans la réalité de Gnadenthal. Lorsque Vasska, un orphelin vagabond fait son apparition à la ferme, la vie d'Anntche et Bach se retrouve bouleversée.
Un univers poétique ensorcelant et un roman d'une richesse insondable.
Martin Eden (1909), l'un des plus romanesques parmi les romans de London, peut se lire entre les lignes comme une sorte d'autobiographie. Martin, ouvrier devenu écrivain, n'arrive plus à se reconnaître dans le prolétariat dont il est issu, mais vomit la bourgeoisie qui lui tend les bras. Amoureux d'une jeune fille riche, il comprend que sa place ne sera jamais auprès d'elle, refuse les compromissions qui lui permettraient de la conquérir. Se devinant voué à la solitude et à l'échec, il décide de précipiter sa fin.Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London : dans une traduction pour la première fois fidèle à l'original.
Seattle années 1930. Joe Rantz est l'un des sportifs les plus prometteurs de l'université. Abandonné à son sort par sa famille, il ne peut poursuivre ses études qu'à condition de briller dans une des équipes du campus. Ce sera l'aviron, un sport où seul l'effort collectif compte. Course après course, sous l'impulsion d'un entraîneur aussi secret que déterminé et grâce aux conseils d'un Anglais excentrique, les neuf rameurs de l'équipe surmonteront tous les obstacles jusqu'à la consécration aux J.O. de Berlin de 1936 sous les yeux même de Hitler. Cette histoire authentique de jeunes garçons qui sont allés à l'encontre de leur destin est aussi une fantastique évocation de l'époque. Entre l'Ouest américain encore sauvage et un Berlin remodelé par la propagande nazie, Daniel James Brown rend avec justesse ce que fut la Grande Dépression pour des millions de personnes.
Récit captivant mené de main de maître, Ils étaient un seul homme parle de courage et de dépassement de soi, de la force de la fraternité contre la barbarie des temps.
Janina Doucheyko vit seule dans un petit hameau au coeur des Sudètes. Ingénieure à la retraite, elle se passionne pour la nature, l'astrologie et l'oeuvre du poète et peintre William Blake. Un matin, elle retrouve un voisin mort dans sa cuisine, étouffé par un petit os. C'est le début d'une série de crimes mystérieux sur les lieux desquels on retrouve des traces animales.
La police mène l'enquête. Les victimes avaient toutes pour point commun une passion dévorante pour la chasse...
Chagrin, mécontent de sa vie, de son pays, de sa civilisation, de son métier, de lui-même. Il s'est toujours cherché dans des endroits où il n'a jamais été. » Cet homme, alors qu'arrivent les premiers maux de l'âge, retrouve un carnet intime qui parle d'un certain voyage entrepris des années plus tôt au Danemark ; un voyage qui le fit rencontrer une femme, aristocrate de la parentèle de Karen Blixen, étrange et désargentée, belle, séduisante, connue et pour-tant totalement seule. Peut-on, le temps une fois passé, revoir avec des yeux totalement neufs une vie que l'on croyait connaître ? Que disent ces mots retrouvés sur l'homme qu'il pensait avoir été ?...
« Un chef-d'oeuvre ! » Michel Polac
À sept kilomètres de Smiljevo, haut dans les montagnes, dans un hameau à l'abandon, vivent Jozo Aspic et ses quatre fils. Leur petite communauté aux habitudes sanitaires, alimentaires et sociologiques discutables n'admet ni l'État ni les fondements de la civilisation, jusqu'à ce que le fils aîné, Krešimir, en vienne à l'idée saugrenue de se trouver une femme.
Bientôt, il devient clair que la recherche d'une épouse est encore plus difficile et hasardeuse que la lutte quotidienne des Aspic pour la sauvegarde de leur autarcie.
La quête amoureuse du fils aîné des Aspic fait de ce road movie littéraire une comédie hilarante, où les coups de théâtre s'associent pour accomplir un miracle à la combe aux Aspics.
La présentation de Stefan Zweig s'ouvre sur un Tourgueniev moribond qui, du fond de sa couche, rédige quelques mots à l'attention de Tolstoï pour le supplier de reprendre la plume (« Revenez à la littérature ! C'est votre don véritable. Grand écrivain de la terre russe, entendez ma prière ! »). Avec cette scène inaugurale, Zweig amène aussitôt le lecteur au moment clé de la biographie de Tolstoï : vers sa cinquantième année, l'écrivain russe est victime d'un ébranlement intérieur qui va le pousser à rechercher sans fin, chez les philosophes d'abord, puis dans la religion, le sens caché de la vie. Zweig ne cache pas son admiration pour celui qui s'est alors donné pour mission de se sauver lui-même, et toute l'humanité avec.
« Tout homme d'état, tout sociologue découvrira dans sa critique approfondie de notre époque des vues prophétiques, tout artiste se sentira enflammé par l'exemple de ce poète puissant qui se tortura l'âme parce qu'il voulait penser pour tous et combattre par la force de sa parole l'injustice de la terre. »
« En général, j'aime ceux qui sont un peu, ou largement, fous. L'imbécile, non ! L'idiot, oui ! Il y a une grande distinction entre les deux. D'être fou, c'est d'être poète. Ce sont des imbéciles qui gouvernent le monde. ».
Ce court texte a représenté un défi pour Henry Miller qui n'avait auparavant jamais écrit en français (ses fautes d'orthographe ont été volontairement conservées) et reprend le meilleur de l'auteur : sa verve, son érudition, sa drôlerie libertaire, sa foi profonde en la poésie et en l'Homme. Miller bavarde, joue avec les mots et avec son lecteur, lui fait sillonner les recoins de sa mémoire, et partage avec lui ses amours littéraires ainsi que ses réflexions.
Il nous parle de ce qu'il a aimé, de ce qu'il a honni, de ce siècle qu'il a traversé les yeux grands ouverts et nous livre, une nouvelle fois, une joyeuse leçon de vie et d'intelligence.
Dans cette série de nouvelles scientifiquement documentées et romancées qui frôlent parfois le picaresque, J-P Luminet nous dévoile les aventures de neuf principaux acteurs de l'astronomie entre la Renaissance et le XXème siècle.
De Regiomontanus assassiné au coeur du Vatican pour s'être moqué des théories fumeuses de l'un de ses collègues, à la robe de cour offerte par le célèbre Halley à l'épouse d'Hevelius pour honorer leurs nuits passées sur une terrasse observatoire à regarder les étoiles ; de Maupertuis et ses Lapones, désireux de savoir si la Terre a la forme d'une mandarine ou d'un citron, à la décapitation de Bailly, maire de Paris sous la Révolution et illustre astronome, méprisant les simples calculs des mortels ; de Victor Hugo qui, dans son poème "La Comète" tord l'histoire des sciences pour la plier à ses désirs, à Camille Flammarion dont la bibliothèque cache des manuels reliés en chair humaine... Et d'autres aventures insolites admirablement contées par J-P Luminet qui nous parle d'argent, d'orgueil, de renommée mais aussi de femmes, inévitablement.
Tatarstan, Russie, années 1930. À l'âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu'elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n'est bonne qu'à travailler. Un nouveau malheur survient : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est alors déportée en Sibérie, destination qu'elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois au cours duquel elle découvre qu'elle est enceinte.
Avec ses compagnons d'exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l'établissement d'une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c'est là qu'elle donnera naissance à son fils et trouvera l'amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l'empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie.
Berlin, 1945. Le destin de la capitale allemande a été scellé en février, durant la conférence de Yalta : les puissances victorieuses - États-Unis, Grande-Bretagne, France et Union soviétique - la divisent en quatre zones d'occupation. Une décision à première vue pragmatique. Mais la réalité est bien différente : sans leur objectif commun de vaincre l'Allemagne, les Alliés retrouvent bien vite leur hostilité d'avant-guerre. Bientôt, les commandants des quatre secteurs se livrent une lutte sans merci où tous les coups sont permis : systèmes rivaux, idéologies contraires, sabotages en tous genres, ces personnalités antagonistes vont faire de la capitale allemande un champ de bataille explosif. Puis un jour, les Soviétiques recourent à l'inimaginable : le blocus de la ville.
Berlin année zéro raconte la première bataille de la guerre froide comme jamais elle ne l'a été auparavant. Récit d'une rivalité terrible, c'est avant tout l'histoire d'individus imparfaits qui étaient déterminés à gagner. Grâce à une solide connaissance de son sujet et ses indéniables qualités de conteur, Giles Milton nous rend accessible l'Histoire et nous donne à comprendre les motivations de tous les acteurs clés à chaque moment crucial.
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs.
Jean-Charles est le petit-fils du célèbre peintre réaliste Jean-François Millet ? notamment connu pour Les Glaneuses (1857) et L'Angélus (1859). Mais voilà que le talent n'est pas toujours héréditaire et Jean-Charles, en matière de peinture, est nettement moins doué que son grand-père. Alors que faire ? Des faux, bien entendu ? qu'il fera réaliser par Paul Cazot, un copiste de génie. Ses brillantes reproductions vont alors devenir l'épicentre d'un véritable commerce et frôler le coup de maître. Car notre faussaire va vendre, et va vendre beaucoup avant de se faire prendre la main dans le sac ? car toutes les bonnes choses ont une fin et que la cupidité est un vilain défaut.
Avec la précision d'un juge d'instruction et l'ironie d'un pince-sans-rire, Éric Halphen nous raconte cette histoire vraie, totalement méconnue (et terriblement passionnante) qui nous fera voyager, croiser la route de nombreuses personnalités devenues aujourd'hui célèbres, mais également nous questionner.
C'est vers l'âge de seize ans que Robert Schumann (1810-1856) commence à tenir son journal intime, suivant en cela une vieille tradition chère aux artistes et aux écrivains allemands. Après son mariage avec Clara Wieck (1819-1896), c'est à deux qu'ils le rédigeront tour à tour, chacun prenant la plume pendant une semaine, pour en faire le miroir de leur bonheur, de leurs efforts et de leurs progrès.
Dans ce dialogue de deux âmes musiciennes, il est bien sûr beaucoup question de musique : nous apprenons ainsi quelles oeuvres nouvelles Robert va composer, quels amis viennent jouer chez eux, mais aussi quelle discipline artistique le mari impose à sa jeune épouse et quelles pièces il lui fait travailler.
De part et d'autre de ce « Journal de raison » tenu de 1840 à 1843 par Robert et Clara ont été réunis un choix de documents, de journaux, de lettres et de souvenirs, dont l'ensemble permet de faire revivre, le plus authentiquement possible, la personnalité des deux musiciens en les replaçant dans leur temps, leur milieu et leur famille. Ces textes sont regroupés par époques et précédés d'un commentaire, dessinant ainsi une passionnante biographie.
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs.
Quelque part dans les étendues glacées du Canada, un homme cherche à construire son chemin à travers l'impitoyable nature. Une nouvelle traduction et les images de Michel Galvin pour rendre au texte sa puissante dimension destinale. Une histoire qui reste présente à l'esprit bien longtemps après avoir refermé le livre...
Bernard Ollivier aura cheminé, la retraite venue, d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul à Xi'an, en longeant l'ancienne route de la Soie. Quatre années passées les chaussures aux pieds, essentiellement à la belle saison, afin de pouvoir franchir les hauts cols d'Anatolie et du Partir impraticables en hiver. Quatre années racontées au fil des jours dans un récit qui n'est en rien l'évocation d'un exploit mais bien le partage d'une aventure humaine rare, par un voyageur émerveillé allant de rencontre en rencontre et qui constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
Ce deuxième tome des Nouvelles Intégrales d'Edgar Allan Poe rassemble les textes les plus célèbres de l'auteur, écrits à trente ans passés alors qu'il est à peu près installé dans la vie et reconnu comme écrivain. Certains d'entre eux comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la littérature, que ce soit dans le genre de la nouvelle, du roman policier ou du fantastique, tels Les Crimes de la rue Morgue, La Fosse et le Pendule ou Le Scarabée d'Or.
« Vérification de la porte opposée : j'aime cet ordre que le chef de cabine lance à son personnel au moment de l'atterrissage.
C'est la première chose que l'on entend avant de découvrir un nouveau pays... L'expression pourrait constituer un beau principe philosophique : il faut toujours explorer les chemins qui s'offrent à soi et même ceux qui semblent aux antipodes de ses élans. ».
Vérification de la porte opposée regroupe deux recueils de nouvelles de Sylvain Tesson parus chez Phébus en 2002 et 2004 sous les titres Nouvelles de l'Est et Les Jardins d'Allah, mais augmenté de façon significative d'un texte inédit.
Dans cette vingtaine de nouvelles, qu'il décrive la Russie postsoviétique ou les ravages du fanatisme islamique, l'auteur nous parle toujours, avec indulgence, mélancolie et humour, de l'incompréhension entre l'Orient et l'Occident, et plus largement, entre les cultures. La nouvelle inédite, Les Naufragés de l'E19, conte de Noël grinçant, dévoile le cynisme de notre monde. Comme si Sylvain Tesson voulait nous rappeler, sans trop s'en donner l'air, que vivre, où que l'on soit, c'est toujours tomber de haut.