Deux femmes, deux choix, deux parcours de vie.
Anna et Cerise ne se connaissent pas. Pourtant, à la sortie de l'adolescence, elles tombent toutes les deux enceintes par accident. Anna, étudiante en photographie à l'Université de Washington promise à un brillant avenir, décide d'avorter. Cerise, elle, lycéenne en Californie, décide de garder le bébé. Dix ans plus tard, ce choix aura inéluctablement déterminé, impacté le cours de leur vie. Aussi, après avoir brossé leurs destins parallèles, Jean Hegland va admirablement orchestrer la rencontre de Cerise et d'Anna qui, d'espoirs en déceptions, de joies en drames, apprennent à devenir mères et à devenir femmes.
Par le biais d'une écriture charnelle, concrète, l'auteure signe un roman sur le choix, la perte, le courage et la maternité, avec son lot de bonheurs de doutes et de contradictions. Un roman d'une grande puissance émotionnelle, qui nous cueille, nous bouleverse et nous tient en haleine.
À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
1920-1930, prémices de l'URSS. Jakob Bach, féru de poésie qui ne jure que par Goethe, Heine et Schiller, est instituteur dans le petit village de Gnadenthal, une colonie située sur les rives du fleuve de la Volga. Après avoir reçu un mystérieux message, ce dernier commence à donner des leçons à Klara, une jeune fille vivant seule avec son père, Udo Grimm, sur l'autre rive du fleuve. Bach et Klara tombent éperdument amoureux, et au départ du père, s'installent ensemble dans la ferme isolée pour vivre au rythme de la nature. Mais le malheur ne tarde pas à s'abattre sur eux. Un jour, des intrus s'introduisent dans la ferme et violent Klara qui meurt en couche neuf mois plus tard, laissant Bach seul avec la petite fille, Anntche. L'univers de Bach s'écroule, le monde n'a plus de couleurs, il perd l'usage de la parole. L'homme trouve toutefois la force d'élever cet enfant et va écrire des contes prémonitoires, qui s'incarnent étrangement dans la réalité de Gnadenthal. Lorsque Vasska, un orphelin vagabond fait son apparition à la ferme, la vie d'Anntche et Bach se retrouve bouleversée.
Un univers poétique ensorcelant et un roman d'une richesse insondable.
Édition limitée reliée simili cuir.
Martin Eden, le plus autobiographique des romans de Jack London, est le récit d'un écrivain né dans les bas-fonds, homme de rien basculé dans la bourgeoisie qui croit tenir sa revanche sur la vie...
C'est aussi la rencontre d'un homme et d'une femme ; l'occasion enfin de découvrir le vrai visage de Jack London, une personnalité rare à la source de notre modernité. Son oeuvre, dont Martin Eden est le point d'orgue, a fasciné des millions de lecteurs.
Seattle années 1930. Joe Rantz est l'un des sportifs les plus prometteurs de l'université. Abandonné à son sort par sa famille, il ne peut poursuivre ses études qu'à condition de briller dans une des équipes du campus. Ce sera l'aviron, un sport où seul l'effort collectif compte. Course après course, sous l'impulsion d'un entraîneur aussi secret que déterminé et grâce aux conseils d'un Anglais excentrique, les neuf rameurs de l'équipe surmonteront tous les obstacles jusqu'à la consécration aux J.O. de Berlin de 1936 sous les yeux même de Hitler. Cette histoire authentique de jeunes garçons qui sont allés à l'encontre de leur destin est aussi une fantastique évocation de l'époque. Entre l'Ouest américain encore sauvage et un Berlin remodelé par la propagande nazie, Daniel James Brown rend avec justesse ce que fut la Grande Dépression pour des millions de personnes.
Récit captivant mené de main de maître, Ils étaient un seul homme parle de courage et de dépassement de soi, de la force de la fraternité contre la barbarie des temps.
Janina Doucheyko vit seule dans un petit hameau au coeur des Sudètes. Ingénieure à la retraite, elle se passionne pour la nature, l'astrologie et l'oeuvre du poète et peintre William Blake. Un matin, elle retrouve un voisin mort dans sa cuisine, étouffé par un petit os. C'est le début d'une série de crimes mystérieux sur les lieux desquels on retrouve des traces animales.
La police mène l'enquête. Les victimes avaient toutes pour point commun une passion dévorante pour la chasse...
À sept kilomètres de Smiljevo, haut dans les montagnes, dans un hameau à l'abandon, vivent Jozo Aspic et ses quatre fils. Leur petite communauté aux habitudes sanitaires, alimentaires et sociologiques discutables n'admet ni l'État ni les fondements de la civilisation, jusqu'à ce que le fils aîné, Krešimir, en vienne à l'idée saugrenue de se trouver une femme.
Bientôt, il devient clair que la recherche d'une épouse est encore plus difficile et hasardeuse que la lutte quotidienne des Aspic pour la sauvegarde de leur autarcie.
La quête amoureuse du fils aîné des Aspic fait de ce road movie littéraire une comédie hilarante, où les coups de théâtre s'associent pour accomplir un miracle à la combe aux Aspics.
La présentation de Stefan Zweig s'ouvre sur un Tourgueniev moribond qui, du fond de sa couche, rédige quelques mots à l'attention de Tolstoï pour le supplier de reprendre la plume (« Revenez à la littérature ! C'est votre don véritable. Grand écrivain de la terre russe, entendez ma prière ! »). Avec cette scène inaugurale, Zweig amène aussitôt le lecteur au moment clé de la biographie de Tolstoï : vers sa cinquantième année, l'écrivain russe est victime d'un ébranlement intérieur qui va le pousser à rechercher sans fin, chez les philosophes d'abord, puis dans la religion, le sens caché de la vie. Zweig ne cache pas son admiration pour celui qui s'est alors donné pour mission de se sauver lui-même, et toute l'humanité avec.
« Tout homme d'état, tout sociologue découvrira dans sa critique approfondie de notre époque des vues prophétiques, tout artiste se sentira enflammé par l'exemple de ce poète puissant qui se tortura l'âme parce qu'il voulait penser pour tous et combattre par la force de sa parole l'injustice de la terre. »
« En général, j'aime ceux qui sont un peu, ou largement, fous. L'imbécile, non ! L'idiot, oui ! Il y a une grande distinction entre les deux. D'être fou, c'est d'être poète. Ce sont des imbéciles qui gouvernent le monde. ».
Ce court texte a représenté un défi pour Henry Miller qui n'avait auparavant jamais écrit en français (ses fautes d'orthographe ont été volontairement conservées) et reprend le meilleur de l'auteur : sa verve, son érudition, sa drôlerie libertaire, sa foi profonde en la poésie et en l'Homme. Miller bavarde, joue avec les mots et avec son lecteur, lui fait sillonner les recoins de sa mémoire, et partage avec lui ses amours littéraires ainsi que ses réflexions.
Il nous parle de ce qu'il a aimé, de ce qu'il a honni, de ce siècle qu'il a traversé les yeux grands ouverts et nous livre, une nouvelle fois, une joyeuse leçon de vie et d'intelligence.
Tatarstan, Russie, années 1930. À l'âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu'elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n'est bonne qu'à travailler. Un nouveau malheur survient : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est alors déportée en Sibérie, destination qu'elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois au cours duquel elle découvre qu'elle est enceinte.
Avec ses compagnons d'exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l'établissement d'une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c'est là qu'elle donnera naissance à son fils et trouvera l'amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l'empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie.
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs.
Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire avec trente et une rééditions à ce jour. Inspirée par l'expérience personnelle de l'auteur, cette épopée couvre près de quatre décennies de l'histoire européenne. De la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du Goulag aux épisodes de la résistance en Italie du Nord, Le Cheval rouge a souvent été comparé à des oeuvres aussi universelles que Guerre et Paix.
Ce monde fourmillant de personnages, de drames et de récits d'amour, de grandioses scènes collectives, est avant tout le roman des petites gens appelées à bâtir l'Histoire. Ambrogio, Manno, Michele, davantage que les protagonistes de ce chefd'oeuvre inspiré, sont des figures vivantes qui rayonneront à jamais dans l'âme des lecteurs.
Ce deuxième tome des Nouvelles Intégrales d'Edgar Allan Poe rassemble les textes les plus célèbres de l'auteur, écrits à trente ans passés alors qu'il est à peu près installé dans la vie et reconnu comme écrivain. Certains d'entre eux comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la littérature, que ce soit dans le genre de la nouvelle, du roman policier ou du fantastique, tels Les Crimes de la rue Morgue, La Fosse et le Pendule ou Le Scarabée d'Or.
Shen Fu était un lettré inconnu de ses contemporains. Mais ses Six récits au fil inconstant des jours, dès leur publication posthume en 1877, connurent un succès extraordinaire, en Chine tout d'abord, puis à l'étranger (on ne compte plus le nombre de traductions). Le propos apparemment modeste de Shen Fu - simplement raconter quelques expériences d'une vie sans grande histoire - a produit une oeuvre d'une exceptionnelle originalité.
Traditionnellement, l'autobiographie est un genre que la littérature chinoise n'a guère cultivé ; or celle-ci est non seulement vivante et candide, mais surtout elle s'attache à décrire un sujet que, tout récemment encore, la langue chinoise n'avait même pas de mot pour désigner : la vie privée - en l'occurrence, celle d'un couple amoureux (car les Six récits sont tout éclairés par la lumineuse présence de Yun, la femme du narrateur) qui cherchait désespérément à construire et protéger son intimité à l'encontre des implacables conventions du monde.
Pour Simon Leys, son traducteur, Shen Fu « détient un secret dont nous avons besoin aujourd'hui comme jamais - le don de poésie, lequel n'est pas le privilège de quelques prophètes élus, mais l'humble apanage de tous ceux qui savent découvrir, au fil inconstant des jours, le long courage de vivre, et la saveur de l'instant ».
Édition limitée reliée simili cuir.
« ... je partage l'humanité en deux catégories fondamentalement différentes : une poignée de gens qui savent ce qu'il en est des réalités et l'énorme majorité qui ne sait pas. » Vladimir Bartol Retranché dans sa citadelle dominant la plaine, le grand maître Hassan Ibn Sabbâh mène, à la fin du XIe siècle, une guerre sainte en Iran. Il n'a que peu de soldats et seuls ses proches le connaissent intimement. Parti de presque rien, sans armée, sans terre et sans guère d'appuis à la cour, il dominera le monde. Des hommes seront prêts à mourir pour lui avec le sourire aux lèvres. Des foules entières se prosterneront sans combattre. Un millénaire plus tard, la manipulation des masses, telle qu'il la pratiqua, continue d'ébranler les empires modernes.
Mélange d'aventures et de philosophie politique, Alamut n'évoque la violence des complots d'alors que pour mieux renvoyer aux problèmes cruciaux des civilisations modernes.
Dans ce récit autobiographique composé de 21 chapitres principalement écrits à la première personne, Catherine Raven frôle le roman documentaire. Elle nous raconte l'histoire d'une jeune femme, d'elle-même, qui s'est octroyé la liberté de vivre dans un chalet modeste, loin du reste du monde et d'une société dans laquelle elle ne parvient pas à s'ancrer, malgré ses tentatives. Animée par un besoin puissant de solitude, de paix et d'authenticité, la jeune femme préfère la compagnie des livres, des arbres et des animaux à celle de ses semblables. Et puis, comme un accord tacite, elle rencontre Fox, tous les jours, à la même heure. Petit à petit, un lien très fort va se tisser entre la jeune femme et le renard. Par-delà l'insolite ils vont s'apprivoiser, une amitié va naître. Une amitié peu ordinaire qui permettra à la jeune femme, guère accoutumée à faire l'épreuve de l'attachement, de replonger au plus profond d'elle-même.
Un roman libre, pur, qui nous incite à reconsidérer entièrement notre rapport à la nature, à la société et ses normes, pour mieux se recentrer sur notre nature profonde.
Édition limitée reliée simili cuir.
« Ils s'étaient tenus cachés tout le jour et, à présent qu'il faisait nuit, ils traversaient une forêt de pins clairsemés. Les deux hommes, qui avaient de bonnes raisons d'éviter les rencontres, devaient veiller à ne pas être vus. L'un était un vagabond, un maraudeur de foire réchappé du gibet, l'autre était un déserteur. » Leo Perutz considérait Le Cavalier suédois comme son roman le plus réussi. Le plus angoissant pour le moins, gouverné de bout en bout par l'Ange du Bizarre.
Naturaliste, géographe, explorateur, Alexander von Humboldt (1769-1859) est le grand scientifique des Lumières.
Il a donné son nom à des villes, des rivières, des chaînes de montagnes, à un courant océanique d'Amérique du Sud, à un manchot, à un calmar géant - il existe même une Mare Humboldtianum sur la Lune.
Sous la plume d'Andrea Wulf, sa vie se lit comme un roman d'aventures : Humboldt a organisé des expéditions. Napoléon le jalousait ; Bolívar s'est imprégné de ses idées pour mener à bien sa révolution ; Darwin a embarqué sur le Beagle à cause de lui ; et le capitaine Nemo de Jules Verne possédait tous ses livres dans sa bibliothèque.
À une époque où l'on pouvait embrasser toutes les connaissances scientifiques, Humboldt n'a cessé d'arpenter le monde pour en déceler les secrets et les expliquer. Il prédisait les changements climatiques causés par l'homme. Ses idées ont révolutionné la science, la politique, l'art et la théorie de l'évolution.
Le temps d'un été sur la côte atlantique des États-Unis, on suit Michael, adolescent de quinze ans. Lui et ses parents, comme chaque année, quittent leur grand appartement de ville pour prendre leurs quartiers dans la demeure héritée du grand-père maternel située sur la presqu'île. Passionnés par la navigation et par la mer, Michael et son père passent beaucoup de temps sur leur voiler, l'Angela.
Mais les événements vont se compliquer avec l'arrivée dans le pavillon voisin de la fantasque Madame Mertz et de sa fille, Zina, âgée de vingt ans, apprentie photographe et, surtout, d'une éblouissante beauté. Michael, foudroyé par cette belle jeune femme, découvre en cet été 1968 l'amour, ses rêves, sa réalité, ses douleurs.
Sous l'apparente gaieté de ce roman solaire coulent en filigrane une note mélancolique et une certaine amertume.
Charles Simmons aborde dans la plus grande des libertés les grands thèmes qui composent la vie : l'amour, le désir, le mariage, la recherche de soi, le temps qui passe et les illusions qui tombent... Il traite son sujet en y apportant toutes les nuances et la profondeur qu'exigent ses personnages et leurs sentiments.
À lire ce roman, on songe inévitablement à Tourgueniev et à son Premier Amour, dont ce livre se veut une réécriture, mais le lecteur pensera aussi aux nouvelles de Francis Scott Fitzgerald et bien entendu à L'Attrape-coeur de Salinger ou encore à Carson McCullers par la grande liberté de ton.
Hiver 1941. Concevoir l'impossible et refuser que d'autres choisissent pour vous une mort lente. Décider l'évasion en dépit de toute raison. Après avoir parcouru plus de 4 000 kilomètres en wagon plombé ou parfois pieds nus dans la neige pour rejoindre un camp au fin fond de la Sibérie, un groupe de prisonniers décide, la mort aux trousses, de faire le chemin dans l'autre sens pour atteindre l'Himalaya et la muraille de Chine. Pour ces hommes, fuir cet enfer de glace ne sera que le début d'une aventure extrême : une autre façon de risquer sa vie.
Considéré à ce jour comme l'une des références en matière de récits sur la captivité, l'esprit de survie et le besoin de liberté, le texte a été adapté en 2010 par le réalisateur Peter Weir sous le titre Les Chemins de la liberté. En butte à de nombreux doutes quant à sa participation à une telle aventure, Slavomir Rawicz a toujours refusé de répondre à ses détracteurs.
« Le clown, c'est le poète en action. Il est l'histoire qu'il joue.
Le clown exerce sur moi un profond attrait (bien que je ne m'en sois pas toujours douté), justement parce qu'entre le monde et lui se dresse le rire. Son rire à lui n'a jamais rien d'homérique.
C'est un rire silencieux sans gaieté comme on dit. Le clown nous apprend à rire de nous-mêmes. Et ce rire-là est enfanté par les larmes. Sans conteste, c'est l'histoire la plus étrange que j'aie écrite à ce jour. » Henry Miller.
Dans ce conte poétique et philosophique écrit pour Fernand Léger en hommage au Cirque de Georges Seurat, l'auteur met en scène le clown Auguste dont le talent et la mise au point d'un numéro au bas d'une « échelle tendue vers la lune » le rendent célèbre jusqu'à ce que les intolérables exigences du public le fassent renoncer à plaire.
« Il ne restait plus qu'une grande entreprise à tenter dans l'Antarctique : la traversée de mer à mer du continent polaire sud. [...] Nous avons échoué. L'histoire de notre tentative est le sujet de ces pages. ».
Ainsi s'ouvre L'Odyssée de l'« Endurance », récit d'une expédition où rien ne se passa comme prévu. Quatre cents jours de dérive au milieu des glaces et, pour Shackleton et les siens, une équipée parfaitement insensée dont pas un homme n'aurait dû revenir...
Aux yeux du célèbre explorateur polaire Paul-Émile Victor, le récit de cette première tentative de traversée de l'Antarctique est le classique absolu de la littérature du Froid.