« Tu aspires sans doute, ami lecteur, à une vie réussie. Non pas nécessairement à réussir dans la vie, mais à mener une existence bonne et heureuse. Je suis pour ma part convaincu que cet idéal philosophique de sagesse reste l'objet d'une quête on ne peut plus actuelle ».
Comment être soi et s'accorder au monde ? Devenir plus aimant et vertueux ? Trouver le chemin de la libération intérieure ? Grandir dans la joie et trouver la sérénité ? Autant de questions auxquelles Frédéric Lenoir répond avec sincérité et simplicité, nous conduisant à sa suite sur les traces de ses inspirateurs, tels Épicure, Épictète, le Bouddha, Tchouang-tseu, Montaigne, Spinoza ou Etty Hillesum, s'inspirant même de la sagesse des enfants.
Avec Frédéric Lenoir, laissez-vous transporter sur le chemin de la sagesse pour méditer sur le sens de la vie et la quête du bonheur.
La Scandinavie païenne nous a légué des mythes captivants et parfois horrifiques, qui mettent en scène un impressionnant panthéon de dieux et déesses, héroïnes et héros, monstres et géants. Odin et Thor, Loki, Gudrun et Brynhild comptent ainsi parmi les plus célèbres de ces figures, dont les aventures ont été fixées par écrit après que les populations nordiques se furent converties au christianisme. L'auteur raconte ces légendes avec finesse et humour, tout en soulignant la complexité et les contradictions de ces traditions. Le tableau qu'il brosse est d'autant plus passionnant que cette « matière scandinave » permet de découvrir comment les anciens habitants de l'Europe du Nord se représentaient la création de l'humanité, le destin, la fin du monde. On accède ainsi à l'univers mental de la civilisation nordique.
On trouvera dans ce livre quelques-uns des plus fascinants mythes grecs : l'affrontement épique de la guerre de Troie, la longue errance d'Ulysse, le tragique destin d'oedipe et les aventures héroïques d'Héraclès, de Thésée, de Persée et de Jason. L'auteure présente d'abord le panthéon complexe des dieux et des déesses de l'Olympe ; elle rappelle leurs attributs, leur généalogie, les épisodes souvent comiques qui émaillent leurs relations. Elle évoque ensuite l'histoire de ces dieux et déesses, héros et héroïnes, en prenant appui sur l'environnement artistique et culturel du monde antique qui les a créés. Le dernier chapitre fait l'inventaire du riche héritage imaginaire de la mythologie grecque, dont la puissance ne s'est pas démentie de Botticelli à Sigmund Freud.
Déesses de la guerre et dieux solaires, animaux fabuleux, sacrifices humains et mystères de l'autre monde sont quelques-uns des thèmes liés aux anciens Celtes, qui peuplèrent une grande partie de l'Europe entre 600 avant J.-C. et 400 après J.-C. Bien qu'ils n'aient pas laissé d'écrits, des témoignages importants de leurs croyances et de leur mythologie ont survécu. Le légendaire de l'Irlande et du pays de Galles fut consigné à une période ultérieure par les scribes chrétiens, même si de nombreux éléments des mythes païens y restent inscrits. Autant de récits qui nous dévoilent un monde fascinant de personnages, d'images et de symboles et qui attestent des rituels par lesquels les Celtes communiquaient avec le surnaturel.
Les protagonistes de la mythologie romaine ne sont pas les dieux mais les Romains eux-mêmes. Des auteurs tels que Tite-Live, Virgile et Ovide racontent ces mythes comme s'il s'agissait de l'histoire réelle de la naissance et des premiers temps de Rome. Les récits associés aux noms d'Énée, de Romulus et Remus et des « sept rois » affirment sans relâche que la ville et son peuple ont été distingués par les dieux pour devenir, conformément à leur destin, les maîtres de la Terre entière. Certains mythes donnaient aussi en exemple des comportements inspirés par la vertu et le souci de l'intérêt public. D'autres enfin servaient à redorer le blason des grandes familles de Rome et à montrer combien elles étaient dignes d'exercer le pouvoir. Avec ironie, l'auteure relate quelques-unes de ces histoires légendaires qui ont parfois les couleurs de la propagande.
Depuis des millénaires, temples et tombeaux, papyrus et inscriptions dans la vallée du Nil attestent la richesse de la mythologie égyptienne. Transmises par les scribes, les prêtres et les conteurs, sont venues jusqu'à nous ces légendes qui parlaient des origines de l'homme, de la persistance de la vie après la mort.
Ce livre relate les mythes où s'inscrivent des épisodes du destin des dieux - le meurtre d'Osiris et la vengeance d'Horus, Isis et les sept scorpions, Sekhmet et le massacre virtuel de l'humanité. Il donne aussi leur place aux récits fantastiques, tels ceux du « Marin naufragé » et de « l'Île enchantée ». Reflet du profane comme du sacré, quête du savoir ultime, plongée dans l'imaginaire, les mythes et légendes de l'Égypte ancienne fondent les conceptions de la société qui les a engendrés.
Les légendes de l'Iran antique racontent les combats entre le Bien et le Mal, les victoires des dieux, tel Mithra, le dieu du soleil, les exploits des créatures surnaturelles, comme le Simourgh, l'oiseau magique, et les méfaits des démons. Une grande partie de ce que nous savons du passé préislamique de l'Iran vient du livre saint de la religion zoroastrienne, l'Avesta. Parallèlement aux dits du prophète Zoroastre et aux récits évoquant Ahura Mazda, le Seigneur sage, l'Avesta intègre des mythes païens bien antérieurs, qui refont surface dans le Livre des rois, splendide épopée en vers achevée vers 1010 après J.-C. par le poète Firdousi. L'auteure s'appuie sur toutes ces sources pour transmettre au lecteur moderne ces légendes perses captivantes, qui ont inspiré pendant des siècles l'art de la miniature sur manuscrit.
Issus d'une très ancienne tradition, les mythes des Mayas ont survécu dans les inscriptions et l'art préhispanique alors que la mythologie des Aztèques, peuple dont l'expansion impériale avait commencé près de deux siècles avant la conquête espagnole, est surtout connue grâce à des documents coloniaux du XVIe siècle. Le déchiffrement de l'écriture hiéroglyphique maya et l'interprétation des codex ont jeté une lumière nouvelle sur l'ensemble de la mythologie méso-américaine. À la lumière de ces apports, l'auteur rapporte les récits aztèques et mayas majeurs, qui parlent de la création et du déluge, des origines de la vie et de la défaite des dieux de la mort. Il montre en quoi la conception mythique de l'État élaborée par les Aztèques fournit comme une justification cosmique à leur fulgurante expansion politique.
Nous ne connaissons les mythes incas que par des documents postérieurs à la conquête, collationnés et rapportés par les conquérants et les chroniqueurs espagnols. À travers ces récits, l'auteur rend compte de la culture et de la société incas, ainsi que des histoires dramatiques qui concernent ces peuples et le monde qui les environne. À partir de textes publiés, de documents inédits, ainsi que des données archéologiques, il présente au lecteur un ensemble de récits mythiques typiques tels que la création du monde, la fondation de l'empire ou encore les exploits de certains monarques d'exception. Il explore également certaines traditions qui gardent d'étonnantes traces des origines de l'État et d'autres qui permettent de mesurer les attentes messianiques des populations andines.
Bien des traits du fonds mythique de la Chine sont communs aux autres civilisations du monde, mais toujours ils sont filtrés par l'histoire et la culture propres de l'empire du Milieu. Dans cet ouvrage passionnant, l'auteure parvient à présenter de façon claire et synthétique les caractéristiques essentielles et les principales évolutions de la littérature mythique chinoise depuis les origines. Le cosmos divin, la catastrophe universelle, les personnages héroïques, la sexualité, les métamorphoses, la flore et la faune, l'étrange, telles en sont les principales figures. L'auteure relate les récits mythiques où elles apparaissent et montre leurs liens avec les traditions philosophiques chinoises, celle de Confucius notamment.
À la différence des Grecs ou des Iraniens, les Russes ne possèdent pas un ensemble cohérent de mythes sur les dieux païens, de textes sacrés antiques ou d'épopées. Mais ils disposent d'une vaste littérature de contes évoquant les esprits et les démons, de récits merveilleux (avec l'effrayante Baba-Yaga), d'histoires narrant les exploits des premiers héros de la Russie, de légendes où se croisent des personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament, des saints, des gens du peuple. Des formes non littéraires - rituels, proverbes, arts populaires - déploient aussi cette « mythologie » authentiquement russe dans toute sa diversité. Celle-ci est marquée par une conception animiste de la nature, par la croyance en la magie et par le culte des morts - des traits encore vivants aujourd'hui, et que le christianisme, à travers l'« orthodoxie populaire », a assumés.
Un riche héritage de création littéraire, au vaste souffle épique, nous fut révélé lorsque, au XIXe siècle, des érudits réussirent à déchiffrer l'écriture cunéiforme. Inscrite sur des tablettes d'argile vieilles de plus de cinq millénaires par les Mésopotamiens, elle révèle des thèmes étonnamment familiers : ainsi, l'Épopée de Gilgamesh, l'histoire d'un homme parti à la recherche de la vie éternelle, écrite bien avant celle de Noé dans la Bible, relate un déluge. On découvre un récit original de la création de l'humanité dans l'Épopée de la Création mésopotamienne, tandis que la légende d'Étana préfigure le mythe grec de Ganymède. Mais ces très anciens mythes sont avant tout des histoires fascinantes.
Le message du Prophète et du Jardin du Prophète a connu, depuis sa parution (1923 et 1924), un succès immense. Le personnage mystérieux né de l'expérience mystique et de l'imagination poétique de Khalil Gibran a su épeler, d'une voix unique, les liens qui unissent l'homme à l'homme et l'homme à la nature. Des générations de lecteurs, jeunes en particulier, se sont reconnus ou ont découvert un appel à vivre dans le chant enflammé et les appels lyriques du Prophète.
« Il y a en tout homme quelque chose de Dieu. Dieu est amour, seulement amour ».
Né en terre africaine, encore majoritairement païenne au IVe siècle, Augustin mène une jeunesse de plaisirs jusqu'à l'âge de 32 ans. Ses Confessions, qui marquèrent autant l'histoire du christianisme que celle de la philosophie, retracent la quête qui le mena de l'errance et des élans contradictoires des désirs à Dieu. Il observe le monde, cherchant avec obstination dans la lecture des philosophes de quoi le comprendre. Tout bascule lorsqu'il détourne son regard vers lui-même : c'est ici, en son for intérieur, qu'il rencontre le Dieu chrétien. Il en découle une compréhension nouvelle du mal, du temps, du monde. Et un récit magnifique et universel en ce qu'il est celui de l'homme dans son rapport avec Dieu.
La traduction du Coran faite par le grand orientaliste Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski (1808-1887) est une des plus lisibles en français tant sa langue est accessible. Les notes elles-mêmes, sans érudition insurmontable, sont éclairantes et pédagogiques.
Alors que les débats sur l'histoire de la rédaction du Coran sont restés cantonnés dans les milieux académiques, M. A. Amir-Moezzi présente au public néophyte les zones d'ombre et énigmes qui la ponctuent, faisant notamment le point sur les découvertes de manuscrits apportant des informations toutes nouvelles. Il met également en perspective le texte coranique dans le paysage religieux des temps premiers de l'islam, théâtre de multiples polémiques que l'orthodoxie postérieure s'est efforcée d'occulter.
L'une est rabbin, l'autre est islamologue. L'une est femme, l'autre homme. Juive ou musulman, nous le sommes chacun de manière singulière... Il y a mille et une façons d'être juif ou musulman !
Mais nous avons tous deux compris que la Bible et le Coran n'étaient pas étrangers l'un à l'autre. Et, tous deux, nous revendiquons la liberté de la recherche et de la parole religieuses : une liberté responsable, qui assume les questions et affronte les conflits pour déjouer les pièges du fondamentalisme et d'une certaine tradition, repliée sur ses origines.
Car - nous en sommes convaincus - être « héritier » ne consiste pas à reproduire ce qui a été reçu, mais à le renouveler.
Des pauvres au pape, du pape au monde Des pauvres du monde entier, vivant dans la précarité et à qui on ne donne jamais la parole, entrent ici en discussion avec le pape François, qui « rêve d'une Église pauvre pour les pauvres ». Entre eux qui ont soif de relation, de proximité, de justice, et lui qui ouvre pour l'Église un chemin « de fraternité, d'amour et de confiance » s'instaure un dialogue inattendu et riche d'échanges.
Venues du monde entier, les questions sont de celles qu'on n'avait posées à aucun pape : son salaire, ses amours, ses défauts, ses doutes, ses angoisses, son confesseur... Elles bousculent aussi François sur l'argent, l'injustice, la guerre, le mal ou le désespoir. Ses réponses sont sincères, provocantes ou graves, toujours sans détour.
Un échange d'égal à égal, unique et inspirant.
Le pape François et l'association Lazare On ne présente pas le pape François...
Fondée en 2010, l'association Lazare est attachée à modifier le regard négligent ou hostile porté sur la pauvreté. Elle anime des colocations solidaires entre jeunes actifs et sans-abri à travers le monde.
Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses... Nul n'échappe à ces chutes existentielles qui nous remettent en question : saurons-nous traverser ces nuits et nous relever - autrement dit : ressusciter ?
La métaphysique chrétienne peut nous aider à sortir de ces épisodes tragiques de l'existence, à les commuer en situations résurrectionnelles, porteuses d'espérance. Denis Moreau entremêle ici réflexions philosophiques et témoignages personnels pour examiner quelques-unes des catastrophes que la vie nous réserve et décrire la façon chrétienne de tenter de les traverser, à la lumière de la foi en la résurrection du Christ. Parce que les petites résurrections dans nos vies sont comme des rejetons de la grande. Et que, ainsi que l'écrit Hemingway : « L'homme n'est pas fait pour être vaincu. L'homme peut être détruit, mais pas vaincu. »
Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l'Enfant Jésus ou(1873-1897) est l'une des saintes les plus populaires dans l'Église catholique et au-delà. Entrée au Carmel de Lisieux à quinze ans, morte à vingt-quatre ans, elle a laissé trois écrits autobiographiques. Ils furent, publiés de manière posthume, quelque peu tronqués et refondus en un tout, sous le titre Histoire d'une âme. Ce livre connut d'emblée un succès immense, car il peignait de l'intérieur cette « enfance spirituelle » que le Christ évoque dans l'Évangile et qu'il est impossible d'inventer sans la vivre.
Les Manuscrits autobiographiques, parus en 1957, restituent le texte original des trois écrits laissés par Thérèse. Elle y apparaît avec sa spontanéité, sa sensibilité, un ton inimitable et même une sorte de fantaisie. Mais on y trouve aussi l'épreuve des ténèbres qu'elle dut traverser dans les derniers mois de sa vie - et qui disent la véritable dimension de son « combat » spirituel.
« Ô mon Roi bien-aimé, vois, je suis en chemin. Nous voilà donc unis comme l'ombre au soleil. Pourquoi, ô pourvoyeur des pauvres sans jardin, ô généreux voisin, Te caches-Tu de nous. J'ai Tant de désir de Toi, que je me sens le coeur comme un nuage en larmes. »
L'enthousiasme des premiers lecteurs a fait de la Légende des Saints de Jacques de Voragine la Légende dorée, c'est-à-dire la légende d'or : celle de toutes les histoires et légendes qui entourent la vie et la mort exemplaires des saints chrétiens du premier millénaire après le Christ et des débuts du Moyen Âge.
Sans souci de critique historique, l'auteur a récolté des faits épars dans une foule d'écrits, de chroniques et de biographies dispersés. En réalité, ces légendes ne sont pas écrites pour raconter « ce qui s'est vraiment passé », mais pour édifier, par l'exemple magnifique des saints, de leurs paroles de feu et de leurs miracles plus étonnants les uns que les autres, ceux qui veulent marcher à la suite du Christ. Aujourd'hui, la Légende dorée est aussi une extraordinaire « anthologie » naïve, d'autant plus riche d'histoire et de culture que ces légendes ont inspiré très souvent les artistes chrétiens.
La série Voix spirituelles est une invitation à découvrir, à lire et à méditer les écrits des grands mystiques grâce à un choix de textes qui fait apparaître les grands moments de leur parcours spirituel et les éléments essentiels de leur pensée. Une introduction générale, des commentaires situant les extraits permettent d'entrer de plain-pied dans leur oeuvre et d'y goûter sans s'égarer.Poète de l'amour mystique par excellence, auteur de poèmes vertigineux, Mohammad Djalâl al-dîn Rûmî (1207-1273) a laissé une oeuvre immense, saisissante par la hauteur de sa pensée, l'intensité et l'authenticité des émotions qu'il y exprime. Il y célèbre la beauté de la théophanie et l'amour du divin. Tournées vers la quête de la vérité et de l'union mystique, sa vie comme ses vers sont une invitation à convertir son regard pour voir au-delà des apparences et transformer la matière du soi pour n'être rien et devenir un " océan sans rivages ", dans un mouvement de retour vers Dieu.