Louise a une trentaine d'années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l'alcool. Aujourd'hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L'enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.
Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie...
La "semaine sanglante" de la Commune de Paris voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au millieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos "suggestives" afin de les vendre à une clientèle particulière. La fille d"un couple disparait un jour de marché. Une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Dans l'esprit de «L'Homme aux lèvres de saphir» (dont on retrouve l'un des personnages), Hervé Le Corre narre l'odyssée tragique des Communards en y mêlant une enquête criminelle haletante.
US Marshal Teddy Daniels has come to Shutter Island, home of Ashecliffe Hospital for the Criminally Insane. Along with his partner, Chuck Aule, he sets out to find an escaped murderess named Rachel Solando as a hurricane bears down upon them. But nothing at Ashecliffe Hospital is what it seems, and neither is Teddy Daniels.
A New York en pleine Prohibition, la célèbre écrivaine Dorothy Parker fête le nouvel an avec sa bande d'amis du «Cercle vicieux» à l'hôtel Algonquin. Mais tandis que la fête bat son plein, l'hôtel est subitement mis en quarantaine car on y a détecté un cas de variole. On y détecte aussi la présence d'un cadavre : celui d'une extravagante vedette de Broadway, flottant dans une baignoire remplie de champagne ! Dorothy Parker va s'improviser enquêtrice mais pourra compter sur un soutien inattendu: sir Arthur Conan Doyle en personne, le créateur de Sherlock Holmes. Il y aura au final une certaine méthode dans toute cette folie.
Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l'inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d'Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l'accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d'être muté dans une ville moyenne de l'est de la France, une ville qu'il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n'est jamais rentrée. Schneider a déjà l'intuition qu'elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
Franck, environ 25 ans, sort de prison après un braquage commis en compagnie de son frère aîné. Il est accueilli par une famille toxique : le père, fourbe, retape des voitures volées pour des collectionneurs, la mère, hostile et pleine d'amertume, la fille Jessica, violente, névrosée, animée de pulsions sexuelles dévorantes et sa fille, la petite Rachel, mutique, solitaire et mystérieuse, qui se livre à ses jeux d'enfant. Nous sommes dans le sud de la Gironde, dans un pays de forêts sombres et denses, avec des milliers de pins qui s'étendent à perte de vue, seulement ponctués par des palombières. Dans la moiteur, la méfiance et le silence, un drame va se jouer entre ces êtres désaxés. Dans le prolongement stylistique des «Coeurs déchiquetés», ce nouveau roman d'Hervé Le Corre saisit par son atmosphère et la force de ses personnages, ancrés dans un paysage angoissant, propice à l'épanouissement de passions vénéneuses. Entre le « country noir » des Américains et le roman noir du terroir à la française, Le Corre fait entendre sa voix inimitable.
Paris, 1870. Une série de meurtres sauvages semble obéir à une logique implacable et mystérieuse qui stupéfié la police, fort dépourvue face à ces crimes d'un genre nouveau. Le meurtrier, lui, se veut «artiste» : il fait de la poésie concrète, il rend hommage a celui qu'il considère comme le plus grand écrivain du XIXe siècle, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dont il prétend promouvoir le génie méconnu. Dans le labyrinthe d'une ville grouillante de vie et de misère, entre l'espoir de lendemains meilleurs et la violence d'un régime à bout de souffle, un ouvrier révolutionnaire, un inspecteur de la sûreté, et deux femmes que la vie n'a pas épargnées vont croiser la trajectoire démente de l'assassin. Nul ne sortira indemne de cette redoutable rencontre. Auteur confirmé, Hervé Le Corre signe avec ce cinquième roman un livre très original, tant par son intrigue que par son style. Ce livre a obtenu le Prix Mystère de la Critique 2005.
À l'été 1967, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts entourant Boundary Pond, un lac des confins du Québec rebaptisé Bondrée par un trappeur mort depuis longtemps. Elle est retrouvée morte, la jambe prise dans un piège à ours rouillé. On veut croire à un accident, lorsqu'une deuxième adolescente disparaît à son tour... Déjà couronné de trois prix au Québec, «Bondrée» a reçu le Prix des lecteurs Quais du polar 2017 et était sélectionné pour le Grand Prix des Lectrices de ELLE.
Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l'Algérie. C'est dans ce contexte qu'une série d'événements violents se produisent. Le commissaire Darlac, qui s'est compromis pendant l'Occupation, est lui-même bientôt happé par cette spirale de violence... Prix du Polar européen du Point, Prix Landernau (Espaces culturels Leclerc), Prix Michel Lebrun, Meilleur Polar de l'année du Palmarès Lire 2014
Un sénateur s'est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est à la recherche d'une disquette. L'officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d'avoir fait les poches du mort. Mais l'officier en question, à qui l'on a recommandé de ne faire ni creux ni vagues, n'a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la critique en 1998.
« Avec cette «Dernière station avant l'autoroute», personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l'écriture d'un lyrisme époustouflant d'Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin)
A sa mort, William McIlvanney, auteur de la trilogie Laidlaw a laissé un manuscrit inachevé. Sa compagne a demandé à l'écrivain Ian Rankin, grand admirateur de McIlvanney, de le remettre en forme et de le compléter. Le résultat est The Dark Remains, une aventure de jeunesse de l'inspecteur Jack Laidlaw.
L'inspecteur Laidlaw enquête sur le meurtre d'une jeune fille. Il veut identifier le meurtrier, mais aussi le soustraire à la vengeance populaire. Car dans les bas-fonds de Glasgow, la pègre recherche l'assassin pour le mettre à mort. Premier volet de la « trilogie Laidlaw ».
Depuis que Tom, un jeune handicapé mental vivant avec une mère de substitution dans une étrange demeure, a tenté d'enlever la petite la voisine prépubère, tous les regards se portent sur leur maisonnée. Après Les Abattus, Noëlle Renaude revient avec un second roman noir auscultant une petite société de personnages tristement banals et joyeusement déjantés.
"Des écrivains comme ça, dans le roman noir, on en découvre un tous les dix ans." Michel Lebrun, le matin.
"Opéra noir, peuplé de fantômes, où le sexe et la mort rôdent sans cesse dans l'immensité inhumaine de los angeles la mal nommée, lune sanglante est un fulgurant joyau, une moderne tragédie, qui porte fièrement en exergue une citation du Richard II de Shakespeare." Bernard Audusse, Le Monde.
"... Un des plus remarquables romans noirs de la décennie, par sa préoccupation intellectuelle élevée, son écriture savante et, pour le dire balistiquement, son épouvantable puissance d'arrêt..." Jean-Patrick Manchette, Libération.
"... Violence sadique et psychologie se partagent les 288 pages d'un ouvrage qui marque un nouveau sommet du roman noir." Michel Renaud, Le Dauphiné.
Les ultra religieux ont pris le pouvoir à Jérusalem pour former le Grand Israël. Les Résistants, composés de laïcs juifs et arabes, se sont regroupés à Tel-Aviv pour vivre selon les préceptes des premiers kibboutzim. Signe de la division, un nouveau mur a fait son apparition, entre Jérusalem et Tel-Aviv cette fois. Un mur surveillé par des robots tueurs fournis par la Russie, le parrain du Grand Israël. Ils sont six à devoir franchir cette frontière au péril de leur vie : Haïm, un ultra-orthodoxe en cavale ; Moussa et Malika, deux jeunes Palestiniens en exil ; Ana, la femme d'un religieux éprise de liberté ; Isaac, un conseiller du Premier ministre en proie au doute ; et Eli Bishara, un ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu. Tous n'y parviendront pas. Alexandra Schwartzbrod est romancière, essayiste, spécialiste du Moyen Orient et directrice adjointe de la rédaction de «Libération». Elle a reçu le Prix SNCF du Polar en 2003 pour «Balagan» et le Grand Prix de Littérature policière en 2010 pour «Adieu Jérusalem», deux romans qui composent, avec «Les lumières de Tel-Aviv», un cycle consacré à Israël.
Surnommé « Le Boss » par ses collaborateurs, un jeune candidat à l'élection présidentielle connaît une ascension foudroyante. Gustave Oerelmans fait partie de sa garde rapprochée. Il vit avec Olivia, une brillante commissaire de police. Un jour, Gustave reçoit sur son portable un message anonyme et insidieusement menaçant. Ce n'est que le début d'une série de SMS qui attaquent de plus en plus ouvertement le parti du « Boss ». Inquiet, Gustave demande à sa compagne d'enquêter discrètement, mais la commissaire est elle-même prise dans une tourmente qui risque de la détruire...
Employé par "l'entreprise" londonienne de Gerald et Les Fletcher, Jack Carter apprend qu'on a retrouvé la voiture de son frère Frank au pied d'une falaise. Son frère est à l'intérieur, pas seulement ivre mort, mais bel et bien mort. Après l'enterrement, Jack commence à poser des questions à certaines personnes. On lui fait rapidement comprendre qu'il ferait mieux de cesser. Frank était un type obéissant ; mais Jack ne lui ressemble pas.
Déjà publié sous le titre «Le retour de Jack», ce roman a fait l'objet d'une première adaptation cinématographique en 1971, «La loi du milieu »de Mike Hodges, dans laquelle jouait Michael Caine. Stephen Kay en a fait un remake intitulé «Get Carter», avec Sylvester Stallone, Mickey Rourke et...Michael Caine.
Les années fric, ce sont les années troubles du premier septennat de Mitterrand. Un thriller implacable sur les coulisses du pouvoir. Nouvelle édition de ce roman rythmé et efficace qui a reçu le Prix du roman noir du Festival de Cognac et le Prix Mystère de la critique.
Tony Veitch, un étudiant idéaliste à la recherche de son identité, a disparu. L'inspecteur Laidlaw est sur ses traces, en dépit des doutes et des sarcasmes de ses collègues. Mais un règlement de comptes entre truands se prépare. Deuxième volet de la « trilogie Laidlaw ».
Dan Scoular, Big Man, est parti un matin et n'est jamais revenu. Un chauffard l'a écrasé sur la route. Sa veuve n'a pas besoin d'un pleureur, mais d'un champion, quelqu'un qui fera justice pour son mari. Jack Laidlaw, lui-même durement éprouvé, relève le gant. Troisième volet de la « trilogie Laidlaw ».
À 30 ans d'intervalle, deux enfants disparaissent dans des circonstances nébuleuses. Rien ne lie apparemment ces drames, sinon l'horreur qui les entoure et la douleur de leurs survivants... Par l'auteur de «Bondrée», récompensé par le prix des lecteurs Quais du polar 2017 et le prix SNCF du polar 2019.
C'est l'histoire de Lilia, enlevée à sept ans par son père, et de la longue cavale qui dura toute son adolescence ; de Christopher, le détective engagé par sa mère pour la retrouver. C'est aussi l'histoire de Michaela, la fille de Christopher, qui rêvait d'être funambule et c'est enfin l'histoire d'Eli, qui a hébergé Lilia à New York et en est tombé amoureux au point de partir à sa recherche lorsque, une fois de plus, elle s'enfuit...
Mounir est un modeste employé de l'Institut scientifique de Kazan, en Russie. La veille de son départ pour La Mecque, où il doit accomplir le Hadj, le grand pèlerinage, le site explose sous ses yeux dans une fumée de fin du monde. Dans l'avion, il est pris de convulsions et meurt peu après son arrivée. À son insu, il a introduit dans la ville sainte le plus terrible des fléaux qu'on croyait disparu depuis le Moyen-Âge. « Yersinia Pestis », la peste noire.
Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d'être licencié, pas pour faute professionnelle. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations. Avec la perte de son emploi, c'est toute l'existence de Burke qui s'écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu'il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?
Donald Westlake a choisi de faire le procès du monde terrifiant dans lequel nous vivons, uniquement axé sur la course au profit. Il s'attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Ce roman a été unanimement loué par la critique.