« Pour qui sait les lire, les émotions constituent autant de petits cailloux sur le chemin de la compréhension du monde. Et plus le monde est complexe, plus ces clés de lectures additionnelles et subjectives sont nécessaires. »Au lendemain des attentats survenus à Paris en janvier 2015, qui ont vu la France et le monde entier submergés par des émotions parfois contradictoires, ce livre est plus d'actualité que jamais. À partir d'un vaste travail d'observation nourri de mille exemples, d'une connaissance approfondie de multiples pays et cultures, il décrit l'ordre du monde selon les émotions qui le traversent et souvent le dirigent.Car la cartographie des émotions du monde a évolué de manière très significative au cours des dernières années. La peur s'est approfondie, étendue et diversifiée. Elle n'est plus seulement l'émotion dominante du monde occidental : on la retrouve désormais sur tous les continents. Comment y faire face ? Comment penser les émotions pour les transcender, ou plus simplement pour les comprendre, comprendre l'Autre et, ce faisant, réparer le monde dans lequel nous vivons ?Nouvelle édition
Vous êtes un adepte du « mini-foutoir » ou des « gratte-ciel de papier » ? Rassurez-vous, le désordre n'est pas une tare ! Il a même de grandes vertus : on savait qu'il était source de créativité, on apprend qu'il peut être efficace et rentable. À la maison comme en entreprise.
Surprenant et réjouissant, ce livre dessine une typologie complète du désordre, passant des maisons où règne le plus invraisemblable capharnaüm aux laboratoires mal tenus de prix Nobel...
Un livre qui ouvrira les yeux aux inconditionnels de l'ordre et déculpabilisera les désordonnés.
Notre société a érigé la liberté comme l'une de ses valeurs cardinales, censée gouverner notre système politique comme nos vies privées. Les patrons sont souvent les premiers à vanter ses vertus, en faisant un pilier du capitalisme. Mais ces belles paroles s'arrêtent net à la porte des entreprises : dans le monde du travail, la hiérarchie, le contrôle, la surveillance continue semblent bien demeurer la règle.
Pourtant, l'enquête de Brian Carney et d'Isaac Getz montre qu'il existe une autre manière d'agir et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. On y laisse les salariés prendre des initiatives au lieu de leur dire comment faire. On les traite en adultes responsables au lieu de limiter les informations dont ils disposent et de faire contrôler chacun de leurs faits et gestes par une hiérarchie pléthorique.
On encourage la prise de risque. Situées en France, aux États-Unis, au Japon ou en Finlande, ces entreprises ont été « libérées » par des dirigeants visionnaires qui ont totalement révolutionné la culture de leurs firmes. Et en même temps, leur rentabilité a explosé. Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère du management.
Depuis le 11 septembre, les Américains ont réagi en recourant à d'anciens modèles de croyance et de comportement. Le nationalisme en fait partie : mais un nationalisme de ressentiment alimenté par les frustrations et la peur. À bien des égards, l'Amérique de 2005 rappelle l'Europe du passé, et c'est pourquoi l'incompréhension entre les deux rives de l'Atlantique n'a jamais été aussi profonde.
En même temps ce nationalisme aux racines ethniques et religieuses est une dévotion à un idéal abstrait, démocratique et moderne, plus révolutionnaire que conservateur, que les États-Unis se sont donné pour mission de propager. D'où une tension, virtuellement explosive, entre l'Amérique profonde et la nouvelle génération aux commandes à Washington
Cet ouvrage est le premier consacré à l'architecture en tant que source d'inspiration pour l'art contemporain.
Il présente le travail de plus d'une centaine d'artistes qui tous proposent des créations dans lesquelles le thème de l'architecture, du bâti, joue un rôle central. Sculptures, installations, dessins, peintures, collages et photomontages ne sont que quelques-unes des nombreuses techniques utilisées par ces artistes pour exprimer leur vision de la chose construite, qu'il s'agisse d'une maison, d'une église, d'un immeuble ou plus largement de la rue ou de la ville.
Propositions, critiques, hommages, questionnements abondent dans ces projets qui racontent l'histoire de lieux, réels ou fictifs, utopiques ou tragiques, et révèlent l'importance du rôle de l'architecture dans notre culture visuelle.
L'ordre et l'organisation se paient parfois au prix fort. Ou, dit autrement : on peut augmenter les gains et réaliser des économies significatives en tolérant un certain niveau de désordre et de désorganisation. Ou encore : à l'heure de l'interconnexion généralisée, le désordre crée justement des connexions : organisation # efficacité. Le livre abonde d'exemples, dessinant au fil des pages une typologie complète du désordre, exact contrepoint des formes d'organisation.
Un voyage dans le monde des entreprises, grandes et petites, et de la gestion érigée en idéal. avec quelques escales sur des terres moins attendues : une maison où règne le plus invraisemblable capharnaüm, une maternelle où le bris de jouets est inclus dans le programme, la vie parfaitement désorganisée d'Arnold Schwarzenegger, un hôpital où les malades se livrent à des pizzasparties, une symphonie jouée avec des instruments désaccordés, une paillasse de laboratoire mal tenue et un bureau en désordre qui conduisent l'un et l'autre au prix Nobel. Cet ouvrage apprendra beaucoup aux dirigeants d'entreprise comme à leurs subordonnés, il fera réfléchir les parents qu'angoisse le rangement des chambres d'enfants, il réveillera ceux qui attribuent trop souvent à leur désorganisation les échecs de leur vie personnelle.
Car il est possible que les systèmes, les institutions et les gens modérément désorganisés se révèlent finalement plus adaptés, plus résistants, plus créatifs, et en général plus efficaces que s'ils étaient soumis à une organisation stricte.