L'auteur livre ses réflexions sur la beauté et les questions existentielles ainsi que ses considérations littéraires, esthétiques, poétiques, philosophiques et spirituelles. L'occasion de faire revisiter les moments phares de la culture de l'Orient et de l'Occident.
La biographie de Milarépa, yogi-poète tibétain du XIe siècle.
On pensait tout savoir de la vie, de la personnalité et des écrits de l'intrépide Alexandra-David Neel (1868-1969), exploratrice et " reporter orientaliste ", mais aussi dans ses jeunes années journaliste, cantatrice, militante anarchiste et féministe. On connaît moins bien le " tempérament d'anachorète ultra-radical " qu'elle disait être le sien, et qui la rattachait spirituellement au yogi-poète Milarépa (XIe siècle) ainsi qu'à la vie érémitique dont il est au Tibet la figure emblématique.
Résidant en 1912 au Sikkim, Alexandra David-Neel écrit une Vie de Milarépa restée jusqu'à ce jour inédite, et nous fait découvrir des paysages grandioses mais aussi les moeurs et croyances tibétaines.
Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l'ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l'esprit et de l'univers. Il présente de façon claire la vision de la vie et de la mort telle que nous la propose la tradition tibétaine. Il explique notamment ce que sont les « bardos », ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné les artistes, médecins et philosophes occidentaux, depuis la publication, en 1927, du Bardo Thodol (le Livre des morts tibétain).
Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l'espoir existe et qu'il est possible à chacun de transcender sa peur pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des « pratiques » simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, de se préparer à la mort et d'aider les mourants.
Ce livre est aussi une introduction à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma.
Le Livre tibétain de la vie et de la mort n'est pas seulement un chef-d'oeuvre spirituel, c'est un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d'inspiration sacrée.
D.T. Suzuki (1870 - 1966) a consacré sa vie à l'étude du Zen. Universitaire de renommée internationale, il a entretenu un dialogue fécond avec les plus grands philosophes, et a largement contribué à la diffusion de la pensée zen dans le monde occidental du XXe siècle. Les Essais sur le Bouddhisme Zen, aujourd'hui des classiques, constituent le coeur de son oeuvre.
Suzuki y présente la voie du Zen comme une discipline de l'être tout entier consistant à se libérer des jougs qui nous maintiennent dans l'illusion. Apprendre à maîtriser les énergies du corps et à dépasser les cadres mentaux qui nous empêchent de vivre pleinement l'instant, tel est le chemin du Zen vers la liberté intérieure.
Rassemblée pour la première fois en un seul volume, cette fresque encyclopédique demeure l'ouvrage de référence sur une tradition qui a structuré historiquement la civilisation japonaise, et qui a bouleversé depuis quelques décennies notre vision du monde.
Votre mental sait se montrer créatif quand il s'agit de relever les défis de la vie quotidienne et d'affronter les problèmes que vous réserve le monde. Mais au lieu de vous en servir avec intelligence et parcimonie, vous l'avez, malgré vous, laissé prendre les rênes de votre vie. Croyances, ambitions et interprétations régissent alors vos jours et vos nuits, vous mettant en conflit permanent avec vous-même. Vous ne cessez de ressasser et de planifier chaque événement, même durant votre sommeil. Et s'il existait un moyen d'endormir votre esprit pour obtenir un peu de repos ?Ce livre vous apprendra que vous ne pouvez certes pas éteindre votre mental comme un ordinateur, mais qu'il existe un interrupteur capable de le réduire au silence - non pas par la force ou via l'exécution d'un rituel exotique, mais grâce à la compréhension de votre fonctionnement et à la vigilance. Cet interrupteur, c'est la méditation.
Les Yogasutra de Patanjali comptent parmi les oeuvres de la littérature indienne qui sont d'une portée universelle. Les 195 aphorismes qui constituent ce traité demeurent une référence pour le yoga, depuis leur composition (Ve siècle de l'ère commune) jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, ils ne s'appliquent pas à décrire les postures corporelles qui se sont multipliées au cours des siècles. Ils s'intéressent plutôt à l'intériorité de l'être humain, telle qu'un ascète la découvre quand il s'exerce à « la résorption des opérations du mental ». En ce sens, ils déploient une philosophie. C'est pourquoi il fallait un philosophe pour les traduire et les commenter, ce qu'a fait Marc Ballanfat au coeur de l'ouvrage YOGA. L'encyclopédie (Albin Michel, 2021). Il enrichit ici ce travail en l'accompagnant d'un essai sur l'histoire et la philosophie des Yogasûtra afin de les replacer dans leur contexte culturel et d'en comprendre l'enjeu pour notre monde contemporain.Présenté de façon conceptuelle et pédagogique à la fois, ce traité de l'école de Yoga deviendra indispensable à tout pratiquant désirant approfondir son expérience, et plus largement à tout lecteur persuadé que la philosophie se dit aussi en dehors de l'Occident.
Dans ce livre lumineux, le Dalaï-Lama nous explique comment l'essence et la puissance du mysticisme permettent de vivre plus sereinement, d'enrichir l'existence et d'entraîner un changement personnel et social d'une profondeur sans égal.Offrant sa propre définition du mysticisme, le Prix Nobel de la paix nous montre que cette expérience spirituelle peut métamorphoser notre vie et nous faire progresser sur le chemin de l'éveil.Par leur force et leur pertinence, les paroles du Dalaï-Lama nous aident à mieux vivre, à mieux être et à mieux agir les uns avec les autres.
« Yin-Yang » est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l'univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, « Yin » et « Yang » sont deux termes différents. Voilà où commence le quiproquo.À travers mille exemples concrets, Cyrille J.-D. Javary nous livre cette clé essentielle pour comprendre l'esprit chinois : « Yin » n'est pas plus une entité que « Yang », ils n'ont pas d'existence propre. Car l'hiver n'est pas « l'hiver », mais ce qui deviendra l'été, avant de redevenir hiver... Chacun est le futur et le passé de l'autre, sans qu'on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité.S'il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d'énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Écrivain et conférencier, formateur en entreprise, Cyrille J.-D. Javary est un « passeur d'Asie ». Sa passion est née du Yi Jing, dont il a publié une traduction aux éditions Albin Michel et où sont notamment parus Le Discours de la tortue, 100 Mots pour comprendre les Chinois et Les Trois Sagesses chinoises.
Changeons notre regard sur la terre. Elle n'est pas séparée de nous. Elle est certes en dessous de nous, mais aussi autour de nous, et même à l'intérieur de nous. La Terre est partout. Elle n'est pas distincte de notre humanité.
C'est en s'ancrant dans cette expérience que nous allons pouvoir refuser l'exploitation effrénée, le consumérisme, l'approche économique conventionnelle, et changer d'approche de façon libre et heureuse. Car il s'agit aussi de ne pas se décourager pour faire être le changement que nous voulons voir. Nous sommes la Terre est un livre inspirant et plein d'espoir.
Tous les grands ouvrages de THICH NHAT HANH sont chez Pocket.
Le vénérable THICH NHAT HANH, maître bouddhiste vietnamien, est une figure majeure de la spiritualité mondiale.
De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être.
Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire.
Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet.
Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui.
Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.
Un enseignement spirituel d'une liberté de ton incomparable.
La pensée de Chögyam Trungpa propose des chemins nouveaux et déculpabilisants. Fabrice Midal, qui transmet depuis vingt ans en France l'enseignement de ce grand maître bouddhiste, y apporte ici un éclairage intemporel sous forme d'anthologie spirituelle thématique : être soi, la méditation comme chemin, les émotions, le coeur, les énergies, la beauté du monde, etc.
Une lecture nourrissante accessible au grand public.
Chögyam Trungpa (1939-1987), héritier de la tradition tantrique du Tibet, est l'un des premiers maîtres à avoir enseigné le bouddhisme aux Occidentaux. Ses livres sont disponibles chez Points.
« J'ai composé cet ouvrage pour vous permettre de découvrir le chemin que Trungpa ouvre dans la forêt de nos existences modernes ».
Fabrice Midal.
Que peut apporter, concrètement, le bouddhisme au XXIe siècle, sur le plan personnel et collectif, que vous viviez au coeur d'une ville moderne ou dans le calme d'un ermitage à la campagne ? Comment concilier centres commerciaux, téléphones portables et éveil ? Engagement spirituel, vie quotidienne et enjeux globaux ?
Une présentation unique et rafraîchissante du bouddhisme tibétain, abordé avec simplicité et un style à même de rencontrer les jeunes générations qui s'interrogent sur le sens de l'engagement dans une pratique spirituelle aujourd'hui, face à un monde globalisé et des enjeux humains, sociétaux et climatiques critiques.
A 29 ans, Avikrita Vajra Sakya présente de manière directe et claire la voie bouddhiste et comment mettre à profit nos vies modernes pour cultiver l'amour bienveillant, la compassion, la sagesse et notre propre nature de bouddha.
" Il nous faut comprendre en quoi le bouddhisme est pertinent pour la société au sens large. Nous devons nous assurer que ce joyau ne devienne pas une simple relique culturelle exotique, mais demeure une force vive pour la sagesse et la compassion, pour que la paix et les changements positifs fleurissent sur notre planète pour le bien de tous les êtres sensibles.
Si l'éveil est séparé des droits de l'homme, de l'égalité et de la liberté alors je n'en veux pas. Désolé mais c'est comme ça ".
Avikrita Vajra Sakya Rinpoché est un lama tibétain de 28 ans, né à Seattle, qui vit aujourd'hui dans un monastère sur les contreforts de l'Himalaya et enseigne la méditation et la philosophie bouddhiste à travers le monde. Surnommé le " Superman " de la nouvelle génération de jeunes maîtres bouddhistes, du fait de sa ressemblance avec le personnage de " Clark Kent ", il a à coeur de transmettre des valeurs qui puissent être utiles à tous au quotidien et qui génèrent des changements positifs pour tous les êtres vivants.
Ces trois petits chefs-d'oeuvre présentent l'essentiel des méthodes taoïstes pour apaiser son esprit. La contemplation intérieure y est un thème majeur. Elle s'exerce sur l'esprit, sur le corps et sur les choses extérieures ou les désirs des choses. Calme et pureté sont les principales forces agissantes de cette contemplation. Écrits entre le VIIe et le XIIIe siècle, ces poèmes évoquent des méthodes de respiration entraînant des changements psychophysiologiques, des visualisations de divinités internes au corps, et la traversée de contrées lumineuses qui viennent compléter la pure contemplation de l'esprit. Grâce à la contemplation, trouver le Dao, la Voie, c'est-à-dire cet état d'indistinction originelle appelé chaos, mène à la fusion du corps et de l'esprit, et à l'accomplissement du Réel.
Dans l'Inde ancienne, il n'existe pas de mot sanskrit pour parler de « mythes ». Ce que nous désignons comme tels était considéré par les Indiens, au moins jusqu'au XIXe siècle, comme des histoires réelles expliquant un rite ou donnant un cadre de pensée aux actions et aux comportements de tout un chacun. Il faut dire que, dans le monde indien, les histoires de dieux et de héros, mais aussi d'animaux et de plantes, irriguaient toutes les branches du savoir, et passaient pour des sortes de guides à l'usage de la vie quotidienne.
Ces 100 légendes sont l'occasion d'explorer la culture et la religion de l'Inde, en l'occurrence l'hindouisme, qui est pratiqué par environ 80 % de la population. Des différentes versions sous lesquelles on les connaît, seules ont été retenues les plus célèbres ou les plus intéressantes.
Du démon ??i, que Siva parvient à tuer au moyen d'un foudre accroché à son pénis (!) jusqu'aux Yogini, ces sorcières aux redoutables pouvoirs, en passant par Ga?esa, le dieu à tête d'éléphant créé à partir des sécrétions de la peau de Parvati, ou encore à Narasi?ha, l'homme-lion quatrième avatara de Vi??u, Alexandre Astier nous convie à un fabuleux voyage au pays des vaches sacrées.
Gf:Presse du chatelet Avaloir:4000 E / 10%
En 195 aphorismes, les Yoga-Sutras de Patanjali codifient l'enseignement d'une pratique traditionnelle plusieurs fois millénaire.
C'est l'esprit même du Yoga qui se trouve ici décrit, résumé en une série de remarques lapidaires et lumineuses.
Vrai traité de connaissance de soi, cet ouvrage est l'un des textes majeurs de l'humanité. Son message, transcendant les siècles, se révèle bien plus que moderne : essentiel.
Dhammapada, les vers du Dharma Pendant 400 à 500 ans, l'enseignement de Bouddha, l'historique Siddhartha Gautama, (dit « l'éveillé »), fut transmis oralement.
Le Dhammapada est le texte le plus lu de la littérature bouddhiste et le plus célèbre des recueils qui composent le canon bouddhique « pâli », contenu dans le Tipaka, qui signifie les « trois corbeilles », contenant ses discours et enseignements. Le Dhammapada est issu de la corbeille appelée Sutta Pitaka, correspondant à l'exposé qu'on pourrait appeler sa doctrine « pratique », et fut probablement écrit au 1er siècle av. J.-C.
Il fait partie des plus anciens textes conservés à ce jour, écrit en pali, langue autrefois parlée en Inde, puis en sanskrit (Dhammapada) et veut dire « les vers du Dharma ». Le Dharma désignant l'ensemble des normes et des lois sociales, familiales, politiques, naturelles et cosmiques, ce recueil d'aphorismes est donc une immersion rapide et concrète dans la voie du Bouddha, qui permet de soulager ses souffrances et d'atteindre peut-être le Nirvana. Les 26 chapitres - 26 étant le nombre associé à la roue du Dharma - déroulent en 423 versets des paroles simples et limpides, faciles à comprendre et touchant le plus grand nombre. Pas besoin d'être bouddhiste pour profiter de la profondeur de ces vers qui nous touchent au coeur.
Y sont évoqués tour à tour la jeunesse comme la vieillesse, la violence, la colère et la peur, mais aussi la nature, l'éléphant et les fleurs, et aussi le bonheur, l'éveil, la voie de la sagesse. A lire ces vers, on est frappés d'emblée par leur modernité indémodable. Thèmes universels et propos intemporels, ces paroles n'ont pas pris une ride.
Les paroles du Bouddha n'ont été consignées par écrit qu'au Ier siècle avant notre ère. Une immense littérature apocryphe s'est développée par la suite en Inde mais aussi à l'étranger - au Tibet sous l'influence du chamanisme, en Chine du taoïsme (chan) et au Japon du shintoïsme (zen).
Il est donc primordial de dégager de ce corpus de valeur très inégale ce qu'est la pensée du Bouddha.
Malgré son refus des spéculations intellectuelles, le Bouddha discute avec les adeptes de toutes les écoles de son temps. Cela le conduit à prendre clairement position face aux grands courants philosophiques (matérialisme, hédonisme, fatalisme...) et à énoncer une pensée originale et cohérente, inséparable cependant de de la méditation, seule voie vers la connaissance de l'esprit, préalable à la délivrance.
Nombreux sont les livres sur le bouddhisme, le plus souvent consacrés à ses variantes tibétaine, chan et zen. L'apport de cet Ainsi parlait est quadruple. 1) Il revient aux textes les plus anciens qui montrent un bouddhisme bien différent de l'idéologie aseptisée imposée sous ce nom par le new age. 2) Il en présente les paroles les plus incisives, qui, loin des supputations et superstitions, s'efforce seulement de reconnaître la condition humaine pour ce qu'elle est, dans sa nudité.
3) Il en donne une traduction bilingue et aussi littérale que possible : car la traduction des termes du bouddhisme dans les langues occidentales est une source majeure de contresens. 4) Il présente le bouddhisme à travers les réponses qu'il donne aux questions essentielles de l'existence humaine.
Un jour, pour tout enseignement, Bouddha cueillit une fleur. Seul Mahakashyapa comprit la signification profonde de ce geste et donna naissance au zen : la voie du calme, du dépouillement et de la sérénité. Libre de toute complexité, la sagesse consiste simplement à embrasser chaque moment présent avec un coeur pur. De génération en génération, cette voie invitant à la pratique de la méditation, à la discipline de la bienveillance a été transmise. C'est elle qui est au coeur de l'enseignement que présente le grand maître vietnamien du bouddhisme.
Regarder le cyprès dans la cour est un texte vibrant qui vous montrera comment trouver la sagesse dans chacun de vos actes quotidiens.
Tous les grands ouvrages de THICH NHAT HANH sont chez Pocket.
Le vénérable THICH NHAT HANH, maître bouddhiste vietnamien, est une figure majeure de la spiritualité mondiale.
Aveuglé par son enthousiasme, l'Occident l'aurait presque oublié : le bouddhisme est une religion, avec ses dogmes, ses promesses de salut et ses menaces d'enfer. Pour espérer atteindre l'éveil, équivalent de la grâce dans la chrétienté, les disciples du bouddhisme tibétain doivent obéissance et dévotion à un maître.
Y compris lorsqu'il humilie, frappe. Ou viole.
Au cours d'une enquête de onze ans, Élodie Emery et Wandrille Lanas ont recueilli les témoignages de trente-deux victimes. Ils révèlent ici un système qui a couvert, pendant 50 ans, des maîtres bouddhistes adoubés par le Dalaï lama. Certains font l'objet de procédures judiciaires. La plupart sont encore en activité.
Une plongée exceptionnelle dans la part d'ombre du bouddhisme.
Au XVIe siècle, Miyamoto Musashi, samouraï invaincu par une vie de combats, maître ès armes et esprit de nombreux disciples, se retire dans une grotte quelques mois avant sa mort et rédige ce classique de la littérature universelle : Traité des Cinq Roues.
Ce guerrier nous donne en un texte lumineux l'essence des arts martiaux et le secret d'une stratégie victorieuse qui transcende la violence et devient art de vivre et d'agir. Attitude qui explique aujourd'hui les raisons des succès japonais dans tous les domaines.
Une leçon à méditer et à pratiquer : car l'esprit de l'art de l'épée peut s'appliquer à tous les gestes de la vie quotidienne.