Faire participer les utilisateurs de son service à la remontée d'informations, les solliciter dans le cadre de recherches complexes ou obtenir leur implication dans des projets particuliers est une préoccupation partagée par nombre de professionnels de l'information-documentation. Les ambitions de cet ouvrage sur le projet collaboratif 2.0 sont tout à la fois d'aider tout professionnel confronté à cette question à repérer les grandes étapes, les points de vigilance et les facteurs de succès de cette démarche de mise en oeuvre et de lui fournir une mise en perspective et une réflexion sur les impacts de ces projets.
En proposant un panorama des outils qui composent le paysage Web 2.0 et des retours d'expérience issus de divers secteurs d'activité - une collectivité territoriale, un organisme de formation et une entreprise industrielle -, cet ouvrage se veut résolument pratique, susceptible de fournir au porteur de projet une aide à la réalisation concrète. S'adressant aux responsables et managers de fonctions info-doc, il sera également utile à tout autre professionnel désirant formuler un projet, non seulement d'un point de vue technico-fonctionnel, mais surtout d'un point de vue managérial.
Qui est-il donc, l'« usager numérique » ? Comment le connaître ? Quelles représentations donne-t-il de lui-même ? Quelle est sa place dans l'e-entreprise ? Quel impact l'environnement numérique a-t-il sur ses usages ? De quels outils et méthodes dispose-t-il pour interagir avec les autres, pour analyser les masses d'informations qu'il reçoit, pour organiser sa veille ? Comment peut-il protéger sa vie privée et ses données personnelles ?
Cet ouvrage présente les contributions des intervenants de diverses disciplines réunis par l'INRIA en septembre 2010 lors du séminaire « IST et informatique » pour tenter de répondre à ces questions et de comprendre comment l'usager-internaute se situe dans le nouveau paysage de l'infosphère. Autant d'éclairages différents et complémentaires, pratiques et théoriques, qui permettront au lecteur de mieux appréhender l'univers informationnel de l'usager numérique.
Pourquoi un livre sur un thème aussi mouvant que la recherche d'informations sur Internet ? Parce que ce sujet en constante évolution reste finalement assez peu étudié dans son ensemble. Or il est indispensable de proposer aux internautes une vision globale qui leur donne le recul nécessaire face à la prolifération d'informations en ligne et leur permette d'identifier des contenus de qualité répondant précisément à leurs besoins. Sous l'apparente facilité d'utilisation des moteurs de recherche se cache en effet une réalité complexe, et le secret de la réussite d'une recherche ou d'une veille passe autant par la maîtrise des aspects techniques que par la capacité à évaluer et sélectionner les sources pertinentes. Mise à jour de l'édition 2009, cette quatrième parution de Net recherche vise à offrir à toute personne amenée à effectuer des recherches sur Internet un panorama des outils et méthodes existant à ce jour, en intégrant les dispositifs qui permettent de surveiller le web à moindre coût. Cet ouvrage s'adresse notamment aux professionnels de l'information (documentalistes, bibliothécaires, veilleurs), aux enseignants, chercheurs et étudiants, et à tous les autres " travailleurs du savoir " confrontés à la complexité croissante et à l'inflation de l'information en ligne. Ils y découvriront des conseils méthodologiques mais aussi nombre de " trucs et astuces " destinés à optimiser le processus de recherche ou de veille, des informations précises sur les évolutions en cours, ainsi que des présentations d'outils et des listes d'adresses utiles.
Lorsque les bibliothèques et les centres de documentation renouvellent leurs systèmes de gestion, ils accordent désormais une attention particulière aux outils permettant de desservir un public distant.
Pour répondre aux attentes de ces usagers, de nombreuses bibliothèques françaises ont ainsi déployé des portails supports d'une offre de services en ligne attrayante et variée. Face à la multiplication de tels projets, les fournisseurs de systèmes de gestion de bibliothèque ou de systèmes documentaires se sont mobilisés : une dizaine de produits est disponible en France aujourd'hui, que cet ouvrage se propose d'étudier.
Bien qu'ils soient spécifiquement destinés aux bibliothèques et aux centres de documentation, tous n'offrent pas les mêmes fonctionnalités ni ne sont de même nature. La première partie de cet ouvrage présente les composants et l'architecture fonctionnelle d'un portail, les éventuels logiciels complémentaires ainsi qu'une sélection de sites portails de bibliothèques. Quelques tableaux de synthèse permettent de dégager les grandes lignes de l'offre de progiciels.
La deuxième partie décrit les caractéristiques fonctionnelles et techniques de huit solutions disponibles sur le marché français, qui toutes offrent à la fois des fonctions de recherche fédérée et de gestion de contenu.
Repenser la viabilité de la chaîne documentaire n'implique pas nécessairement de revenir à l'imposition de limites à la circulation, au partage, à la réutilisation et à l'enrichissement collectif des connaissances. Le nouveau dossier de Documentaliste - Sciences de l'information éclaire cette nouvelle ligne de partage ténue entre tenants des modèles économiques actuels et ceux qui privilégient l'accès aux documents. Pour qui a connu la « guerre du gratuit » au tournant du siècle, les dernières nouvelles en provenance de l'infosphère peuvent sonner comme un remake peu inspiré. Accès gratuit, abonnement, publicité, paiement à l'acte... autant de termes qui ont émaillé ces dix dernières années. Et pourtant, que d'évolutions depuis la bulle Internet. Des géants comme Google ou, dans une moindre mesure, Facebook ont développé et fortifié leur assise financière sur des niches très étroites mais très rémunératrices (liens publicitaires) tout en continuant de proposer à la grande masse des internautes des services toujours plus performants... et gratuits. « On » cherche à « monétiser » les contenus créés ou enrichis par les internautes. Contre quelques euros mensuels, la musique s'écoute en streaming sans support ni entrave. L'information scientifique et technique développe ses propres dispositifs pour concurrencer l'édition traditionnelle. Bref, des services se développent, certains s'enrichissent mais, plutôt que d'opposer gratuit et payant, les acteurs du domaine ont compris que la clé résidait dans leur juste combinaison. En outre, au-delà de cette légitime recherche de retours sur investissement, la notion émergente de « bien commun de la connaissance » rappelle toute l'importance de conserver, voire de développer, une activité « non marchande » autour de l'information. Pour le bien de tous.
L'apparition récente d'"opacs de nouvelle de génération" permet aux bibliothèques de proposer à leurs usagers des services rénovés, accessibles hors les murs et personnalisés. Parce qu'ils permettent une recherche apparentée à celle que l'on peut opérer sur Google avec facettes, nuages de mots et fonctions Web 2.0 -, les nouveaux opacs (online public access catalog) renouvellent profondément la relation que les bibliothèques entretiennent avec leurs usagers. Assurant une fonction de portail, ces outils donnent accès à la fois au catalogue de la bibliothèque et aux ressources électroniques auxquelles elle est abonnée et aux métadonnées qu'elle a pu recueillir. Grâce à eux, il est possible d'enrichir le catalogue à partir de données collectées sur Electre, Amazon, Wikipédia, Syndetics, etc. La première partie de cet ouvrage définit les concepts principaux puis présente l'architecture et les composants de ces opacs ; elle dégage en quelques tableaux de synthèse les grandes lignes de l'offre de progiciels. La deuxième partie expose les caractéristiques fonctionnelles et techniques de dix solutions disponibles sur le marché français ; elle présente les fonctionnalités de chacune d'elles, son environnement technique, l'offre de services accompagnant la commercialisation des logiciels, les prix pratiqués, etc...
Dans le monde du document numérique, il reste indispensable d'assurer les fonctions fondamentales connues et exercées depuis longtemps pour le document papier.
Au cours de la phase transitoire que nous vivons présentement, il est important de tenter d'identifier les possibilités originales qui sont offertes aux professionnels de l'information et des bibliothèques et les nouveaux rôles qu'ils seront appelés à jouer. Il est nécessaire de percevoir ces opportunités afin que, devenant numériques ou virtuelles, les bibliothèques puissent poursuivre leurs missions.
C'est autour de cette problématique que s'organisent les contributions réunies dans cet ouvrage, qui abordent notamment la numérisation des documents patrimoniaux, les outils de reconnaissance de caractères, les modalités de fourniture des documents, la représentation textuelle de données structurées, les métadonnées, les problèmes juridiques liés à l'information numérique, l'édition scientifique face à Internet.
Elles permettront de se familiariser avec quelques outils pour construire les bibliothèques du XXIe siècle.
Depuis quelques années, la généralisation des documents numériques, conjuguée au développement des réseaux, a favorisé la globalisation de l'information.
Durant cette période, les séminaires bisannuels " IST et informatique " organisés par l'INRIA ont permis aux professionnels du traitement de l'information-documentation d'approcher maints aspects du traitement de l'information numérique. C'est la publication sur Internet, incidemment abordée lors de séminaires antérieurs, qui était au centre de celui de 2004 dont cet ouvrage constitue à la fois le support et le prolongement.
Les professionnels de l'I-D ne peuvent en effet se dispenser de connaître les changements en cours de l'édition et, plus généralement, dans les conditions de production des documents dont ils organisent l'accessibilité pour les usagers de leurs services. Les principaux sujets abordés par les sept contributions qui composent cet ouvrage sont : l'évolution des modèles éditoriaux sous l'influence des réseaux et du document numérique ; les technologies et les outils disponibles pour produire et diffuser l'information ; les enjeux actuels de la production de sites web ; les formats de documents et les techniques d'adaptation aux différents modes de lecture ; les enjeux du web sémantique et les technologies utilisées pour la gestion et la manipulation de fonds documentaires ; l'apparition d'une conception nouvelle du droit d'auteur ; les archives ouvertes et l'Open Archives Initiative, nouveaux modèles de publication et de diffusion.
Sur un nombre grandissant de sites web fleurissent de petites icônes orange porteuses de sigles mystérieux - « RSS », « Atom » - ou bien d'énigmatiques dessins, orange eux aussi, où deux quarts de cercle surplombent un petit point... Que font-ils là ? À quoi servent-ils ? Comment les utiliser au mieux ? Avec quels outils ? Autant de questions auxquelles ce livre voudrait apporter des réponses synthétiques.
RSS et Atom sont des systèmes d'alerte simples qui permettent à qui s'y est abonné d'être automatiquement et tout de suite averti de la publication par des sites web d'informations sur un sujet donné ou de leur mise à disposition par des moteurs de recherche. Ces nouvelles informations peuvent être aussi bien des textes que des fichiers multimédias. L'abonnement s'effectue grâce à une large gamme d'outils : des logiciels spécialisés (lecteurs RSS), des sites spécialisés, des logiciels spécialisés dans la veille, mais aussi des navigateurs, des gestionnaires de courrier électronique, etc. Cet ouvrage traite de l'exploitation directe des informations diffusées au format RSS ou Atom.
Alors que la majorité des ressources documentaires sont maintenant en ligne, la question de l'accès à ces textes, sons, images et données se pose de façon toujours plus aiguë. Pour que la recherche d'information gagne en pertinence et en précision, pour que l'accès aux ressources numériques soit facilité, les index, thésaurus, taxonomies, ontologies et autres formes de langages documentaires coexistent dans un web qui devient de plus en plus sémantique. Si le terme métadonnée s'est imposé ces dernières années, il ne s'agit pas simplement d'un glissement de vocabulaire. Créées par des humains (auteurs du document ou médiateurs) ou des machines, les métadonnées permettent de décrire, mais aussi de structurer et d'organiser un document et l'information qu'il contient. La notion même de document en est bouleversée. Les mutations récentes et les perspectives d'évolution de ces métadonnées constituaient le thème du séminaire « IST et informatique » proposé par l'INRIA en 2008 pour faire le point sur ce qui constitue le coeur de métier des spécialistes de l'information et de la documentation : la description des documents et la représentation des connaissances , et pour s'interroger sur l'impact des changements en cours sur leurs pratiques et leurs métiers.