Jusqu'ici, cette partie de l'ancienne Gascogne qu'on nomme maintenant les Landes n'a pas eu encore son histoire. Touché de l'oubli où on a laissé si longtemps les peuples des Landes, de l'Adour et de la Garonne, comme s'ils étaient, en quelque sorte, étrangers à la France, nous avons résolu d'écrire son Histoire ». Ainsi s'exprimait l'auteur dans l'introduction à la première édition, parue l'année de sa mort.
Depuis lors, peu nombreux sont ceux qui se sont attaqué à ce redoutable et vaste chantier d'écrire une histoire des Landes, car elle se doit d'être plurielle, à l'instar de la mosaïque de pays qui en ont constitué le département.
Aussi, même incomplet et ancien, l'ouvrage de l'abbé Dorgan reste un outil indispensable et passionnant pour qui veut comprendre et apprécier l'histoire de cette « terre des Landes si hospitalière pour tous », histoire d'avant que ne change profondément sa physionomie avec la plantation systématique du pin maritime sur une grande partie de son territoire.
Le terme « Uchronie » est composé des mots grecs « U » et « Chronos » signifiant respectivement « non » et « temps » ce qui peut se traduire par « un temps qui n'existe pas ». C'est le terme qu'inventa le philosophe Charles Renouvier, en 1857, avec son ouvrage précurseur : « Uchronie : l'utopie dans l'Histoire ».
Il y entreprend rien moins que de réécrire l'Histoire en partant de l'hypothèse que le christianisme n'étant pas devenue religion d'état sous l'empereur Constantin, la face du monde s'en trouve changée dans la mesure où le monde s'évite les siècles d'obscurantisme, de répression et de tyrannie du catholicisme...
... Ou quand, au XIXe siècle, la philosophie flirte avec la sciencefiction pour donner naissance à un genre littéraire qui connaîtra son heure de gloire un siècle plus tard. Un ouvrage capital à redécouvrir absolument...
Charles Renouvier (1815-1903), né à Montpellier, étudie à l'Ecole Polytechnique et participe au mouvement socialiste et républicain de l'époque. Auteur d'oeuvres philosophiques où le protestantisme, est le symbole du libre-penseur face à une société catholique corsetée dans ses conservatismes. Son ouvrage majeur, «Le Personnalisme», marque la prééminence des valeurs de Justice, de Morale et de Liberté de conscience face à tous les dogmatismes.
Initialement publiée en 1931, cette étude bien documentée permet de connaître l'histoire de cette petite cité de la Provence maritime et de son développement au fil des siècles. De l'Antiquité jusqu'au début du XXe siècle, en passant par la période charnière et capitale de la deuxième moitié du XIXe siècle qui voit se transformer ce modeste village en villégiature huppée où se pressent les têtes couronnées et les notables du monde entier.
L'ouvrage intéressera également les généalogistes car il comporte les noms des vieilles familles cannoises.
Enfin les amoureux de la Provence y retrouveront les expressions en provençal qui émaillaient les conversations de leurs aïeux.
Un livre pour retrouver ses racines !
Jadis, lorsque les navires longeaient de plus près la côte et que la population riveraine composée en grande partie de pirates, essayait par des signaux trompeurs de faire échouer les embarcations afin d'exercer l'horrible droit de bris, les naufrages étaient relativement beaucoup plus fréquents sur le rivage des Landes qu'ils ne le sont aujourd'hui. Les habitants des villages les plus rapprochés du littoral racontent de lugubres histoires qui font dresser les cheveux, et si l'on croit les mauvaises langues, il y aurait parmi les riverains des hommes qui regrettent ce bon vieux temps du pillage et du meurtre... » (1864).
J.-J. Taillentou, à partir de nombreuses archives, met en lumière l'exacte histoire des naufrages sur cette côte, depuis le XVIe jusqu'au début du XXe siècle. Un passionnant morceau de l'histoire méconnue des Landes maritimes !
Castillon-en-Périgord est connu, essentiellement, en raison de la bataille du 17 juillet 1453 qui, depuis, lui a d'ailleurs donné son nom actuel de Castillon-la-Bataille.
Léo Drouyn, dans sa monumentale Guyenne Militaire a écrit l'histoire militaire de cette ville, jadis place forte de premier ordre, démantelée sous Louis XIII, au début du XVIIe siècle.
Son heure de gloire reste donc la bataille qui vit les troupes anglogasconnes du « roi Talbot » être vaincues, marquant ainsi la fin de l'indépendance aquitaine.
En annexe, un extrait de l'Histoire de la conquête de la Guyenne par les Français d'H. Ribadieu donne le point de vue de l'historien du parti « gascon » en version bilingue français-gascon.
Une fois passés les fastes et les commémorations du 400e anniversaire de la fin des travaux de ce qui n'est que le troisième phare de Cordouan, il peut être intéressant voire passionnant de se (re)plonger dans les études, recherches et, pourquoi pas ? récits, contes et légendes inspirés par cet édifice de tout temps hors normes et de son médiatique et mystérieux architecte-constructeur, Louis de Foix.
Pour ce qui est des recherches (et des trouvailles) sur Cordouan et sur Louis de Foix, le nom (un peu trop oublié) d'Ernest Gaullieur, archiviste de la ville de Bordeaux à la fin du XIXe siècle, arrive en tout premier avec celui d'un autre grand érudit gascon : Philippe Tamizey de Larroque. Pour faire bonne mesure, l'on y trouve également J.-Fr. Samazeuilh et Elisée Reclus (pour la partie géographie), J. Collin de Plancy et Albert Laporte (pour la partie légende et roman).
Une façon plus singulière d'approfondir le sujet, avant ou après que l'envie vous aura pris d'aller vous rendre compte sur place, car il y a matière à en savoir plus : depuis le premier phare ordonné par Charlemagne au IXe siècle, en passant par la Tour des Anglais due au Prince d'Aquitaine, le Prince Noir ; sans compter les quelque 25 ans de travaux, enchevêtrés de guerres civiles, d'incroyables mesquineries et d'inénarrables lenteurs administratives et royales, qui ruinent Louis de Foix et le font mourir avant l'achèvement de ce qui reste une merveille singulière.
Les châteaux de Bénauges et de Pommiers, ou encore la bastide de Sauveterre-deGuyenne, comptèrent parmi les principales forteresses des seigneuries de l'Aquitaine anglo-gasconne.
C'est que, durant les trois siècles de guerres que se livrèrent Anglo- Gascons et Français au moyen âge, la vallée de la Garonne, aux portes de Bordeaux, jouait un rôle important dans la défense du duché.
A travers une étude historique et une promenade archéologique sur les lieux mêmes, L. Drouyn nous fait découvrir des merveilles du passé que, trop souvent, l'habitude de les côtoyer, nous rend quasi indifférents.
Publiée sur plus de 20 années entre 1902 et 1924, voilà une « défense et illustration » de la Bretagne, des Bretons et de la « bretonnité », vaste recueil de quatre volumes et grand'oeuvre de cet écrivain régionaliste par excellence, ardent défenseur du terroir breton.
Recueil d'articles et de conférences sur des sujets divers mais dont la thématique centrale reste et demeure la Bretagne et les Bretons.
Ce troisième volume contient : Le château de Barberine ; Guy de Maupassant et la Bretagne ; Deux Républicains ; Marion du Faouet et la grande misère du XVIIIe siècle ; Eginane et Kuignaouan ; les polders du Mt-St-Michel ; La vraie Perrinaïc ; Les fêtes révolutionnaires dans une commune bretonne ; Leconte de Lisle à Rennes ;
La statue de Clémence Royer ; Un Breton citoyen de Rome (Fr.
Plessis) ; Médaillons de poètes ; L'écartèlement de la Bretagne ;
La pénitence de Marie-Reine ; Jennie Le Huédé ; Figures de petite ville.
Richard Coeur de Lion, voilà un nom qui excite toujours, huit siècles après sa mort, l'imaginaire de l'humanité ! Prince d'un empire atlantique s'étirant de l'Ecosse à la Navarre, homme orgueilleux, courageux jusqu'au téméraire, stratège incomparable des guerres de son temps, homme d'état méconnu, mort trop tôt à 42 ans, il est le type même du héros «romantique».
Mais quelle a été sa vie véritablement ? Alors ce petit ouvrage vous le dira et vous donnera les clés pour mieux comprendre cette folle existence dans un XIIe siècle ténébreux et cruel mais où les princes sont aussi troubadours... Où les protagonistes s'appellent Coeur de Lion, Henri II, Aliénor d'Aquitaine, Philippe-Auguste, Jean Sans Terre, Saladin... et où l'on sillonne l'Europe et le Proche-Orient du Poitou à la Palestine en passant par la Normandie, la Sicile, Chypre, l'Autriche, le saint Empire germanique et... l'Angleterre.
Jan Bonnemason nous convie, à travers l'étude des différents noms que portèrent les rues du Bordeaux historique, à une passionnante promenade dans le temps : temps historique, temps géographique, temps économique, temps linguistique de quand le duché d'Aquitaine était un des états en gestation les plus prometteurs de l'Europe du Moyen-Âge. Rappeler ces noms de rues, pour beaucoup disparus, et, peut-être, les voir refleurir au fronton des bâtisses du Bordeaux historique, permettront de redonner un peu de cette «gasconitude» à la ville qui en fut, si longtemps, le symbole.
Publiée initialement en 1922, cette Vie d'autrefois à Aix-les-Bains est l'ouvrage « classique » par excellence qui évoque et retrace le mieux ce qu'a été l'histoire d'Aix-les-Bains, depuis ses lointaines origines romaines jusqu'au début du XXe siècle.
En passant par les différentes époques : Moyen-Âge et féodalité ;
Les comtes de Savoie ; le « passage » d'Henri IV au XVIe siècle ;
L'essor de la ville thermale dès le XVIIe et surtout au XVIIIe siècle sous les rois de Piémont-Sardaigne, ducs de Savoie ; le XIXe siècle et ses étrangers « de distinction » jusqu'à la Belle époque ; enfin les écrivains qui ont fait la renommée de la ville : Lamartine, Alexandre Dumas et Balzac.
Ces trois «pays» que constituent l'Agenais, le Condomois et le Bazadais - comme le précise l'auteur dans son avant-propos - furent presque toujours soumis au même maître, à la fois au coeur et aux franges de la Gascogne.
Cette monumentale Histoire, fruit de dizaines années de travail, est le type même de la monographie régionale, spécialité du XIXe siècle, qui reste si précieuse et irremplaçable pour qui souhaite mieux connaître «son» histoire régionale.
Jean-François Samazeuilh est né en 1790 à Casteljaloux (Lot-&- Garonne),après des études de droit à Toulouse, il devient avocat à Nérac en 1816 ; il s'intéresse très tôt à l'histoire régionale et publie de nombreuses contributions historiques. Son oeuvre principale, parue en 1846, est précisément l'Histoire de l'Agenais, du Condomois et du Bazadais. Il s'éteignit en 1875.
Edité en 1842, les Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen, oeuvre posthume de l'abbé De La Rue, sont « une riche suite de Mémoires d'Antiquités locales, dont l'ensemble compose, non pas une histoire détaillée, mais comme une galerie de grands tableaux de faits principaux, où se développent successivement la marche et les vicissitudes de l'organisation sociale du pays, sous les différents pouvoirs qui l'ont dominé, depuis les Romains jusqu'à nos temps modernes ». En voici une nouvelle édition entièrement recomposée. Au sommaire de ce second tome : les Annales militaires, politiques et religieuses de la ville de Caen et de la Basse-Normandie, de 258 à 1791.
Le temps des Gondoles à vapeur qui faisait la navette entre les deux rives de la Ribeyre de Garonne, à Bordeaux, ainsi que les transports vers le « Haut de Rivière » (vers Agen) ou le « Bas de Rivière » (vers Royan) est bel et bien révolu.
Tué par la Seconde Guerre mondiale et les bombardements de 1944... et plus prosaïquement - et définitivement - par l'élargissement du Pont de Pierre en 1955 et la marche forcenée du progrès...
C'est à une évocation nostalgique, mémorielle et précise de cette période d'un siècle environ entre 1850 et 1950 que nous invite l'auteur qui a connu, dans son enfance, cette magie des gondoles à vapeur qui peuplaient le fleuve, ses quais et ses débarcadères, fleuve si vide aujourd'hui de toute navigation...
Alors laissez-vous entraîner vers ce temps pas si ancien, mais quasiment occulté des mémoires bordelaises, où la rade de Bordeaux limitée par le Pont de Pierre ressemblait à une forêt compacte de mâts de navires et entre lesquels se faufilaient les Hirondelles, Abeilles et autres Gondoles.
Un témoignage passionnant sur l'histoire récente de Bordeaux et de la navigation fluviale sur la Garonne.
Ces trois pays que constituent l'Agenais, le Condomois et le Bazadais - comme le précise l'auteur dans son avant-propos - furent presque toujours soumis au même maître, à la fois au coeur et aux franges de la Gascogne.Cette monumentale Histoire, fruit de dizaines années de travail, est le type même de la monographie régionale, spécialité du XIXe siècle, qui reste si précieuse et irremplaçable pour qui souhaite mieux connaître son histoire régionale.Jean-François Samazeuilh est né en 1790 à Casteljaloux (Lot-&-Garonne),après des études de droit à Toulouse, il devient avocat à Nérac en 1816 ; il s'intéresse très tôt à l'histoire régionale et publie de nombreuses contributions historiques. Son oeuvre principale, parue en 1846, est précisément l'Histoire de l'Agenais, du Condomois et du Bazadais. Il s'éteignit en 1875.
Le dictionnaire des noms de rues de Bordeaux de Roger Galy en est à sa sixième et présente édition. La dernière mise à jour datait de 2000. Il était logique, sept ans après, d'en présenter une nouvelle mouture.
Recomposée, revue, et augmentée des nouveaux noms de rues donnés depuis 2000, y compris les rues débaptisées et renommées (en particulier pour les rues faisant doublon entre Bordeaux et Caudéran), cette édition est agrémentée de près de 300 illustrations de tous ordres qui en font un véritable dictionnaire dans lequel on vient puiser des informations historiques, anecdotiques ou curieuses, et où l'on peut se laisser aller à remonter le temps, le long de ces plaques bleues des rues de Bordeaux...
Evoquer la Route du Médoc, de Bordeaux au Verdon, est une bien agréable façon de voyager au fil du temps et de découvrir le passé des villes et villages médoquins qu'elle traverse. Au travers de cartes postales, de photographies anciennes, vous découvrirez ce qu'a été la vie et l' histoire de ce grand axe routier que tout un chacun a emprunté et empruntera différemment à la lecture de cet ouvrage documenté... et somme toute, hors des sentiers battus !
Paru dans l'immédiat après-guerre, La ville de Pau aux trois phases de son histoire est et reste l'ouvrage destiné au grand public qui parle le mieux de l'histoire de Pau, « dernière née des cités du Béarn ».
En effet, l'histoire de la ville peut se scinder en trois périodes bien distinctes : la cité seigneuriale et royale avec son château primitif, l'ombre tutélaire du grand Gaston Fébus puis de ces princes de Béarn devenus rois de Navarre ; la cité parlementaire avec Louis XIII qui annexe le Béarn à la Couronne de France mais qui, en créant le Parlement de Navarre, en fait une ville de noblesse de robe qui l'entraînera dans la Révolution et le renoncement à ses Fors ; la ville cosmopolite du XIXe siècle qui, à la suite des armées de Wellington, voit arriver la foule des « Etrangers de distinction » qui viennent profiter du climat favorable du Béarn et des Pyrénées et vont lui donner sa physionomie moderne.
De quasi «ville nouvelle» au Moyen-Âge à celui de deuxième ville d'Aquitaine, voilà le destin de la ville de Pau, racontée avec finesse et érudition par le Docteur Saupiquet, héritier de ce XIXe siècle qui déjà, à travers ses élites, essayaient de retrouver son passé pour faire face aux défis de l'avenir.
L'avant-propos de Michel Fabre permettra également de mieux connaître l'auteur et son attachement à cette terre du Béarn dont il n'était pourtant pas originaire.
Au travers des souvenirs du « dernier des mariniers de la Loire », Raoul Toscan (1884-1946) évoque, avec bonheur, ce que fut l'histoire de ces marins de la Loire depuis les temps anciens jusqu'au tout début du XXe siècle.
En effet, la batellerie ligérienne, comme celle de tous les grands fleuves français, disparaissait définitivement au tournant de ce siècle- là.
Mêlant souvenirs personnels du marinier, anecdotes et éléments historiques anciens et plus récents, l'épopée prend corps et vie pour le plus grand bonheur de tous ceux qui se passionnent ou veulent en savoir davantage sur la Loire et ses mariniers d'antan.
Une fois passés les fastes et les commémorations du 400e anniversaire de la fin des travaux de ce qui n'est que le troisième phare de Cordouan, il peut être intéressant voire passionnant de se (re)plonger dans les études, recherches et, pourquoi pas ? récits, contes et légendes inspirés par cet édifice de tout temps hors normes et de son médiatique et mystérieux architecte-constructeur, Louis de Foix.
Pour ce qui est des recherches (et des trouvailles) sur Cordouan et sur Louis de Foix, le nom (un peu trop oublié) d'Ernest Gaullieur, archiviste de la ville de Bordeaux à la fin du XIXe siècle, arrive en tout premier avec celui d'un autre grand érudit gascon : Philippe Tamizey de Larroque. Pour faire bonne mesure, l'on y trouve également J.-Fr. Samazeuilh et Elisée Reclus (pour la partie géographie), J. Collin de Plancy et Albert Laporte (pour la partie légende et roman).
Une façon plus singulière d'approfondir le sujet, avant ou après que l'envie vous aura pris d'aller vous rendre compte sur place, car il y a matière à en savoir plus : depuis le premier phare ordonné par Charlemagne au IXe siècle, en passant par la Tour des Anglais due au Prince d'Aquitaine, le Prince Noir ; sans compter les quelque 25 ans de travaux, enchevêtrés de guerres civiles, d'incroyables mesquineries et d'inénarrables lenteurs administratives et royales, qui ruinent Louis de Foix et le font mourir avant l'achèvement de ce qui reste une merveille singulière.
Les provinces basques, dans les années 1800, s'éveillaient à une certaine conscience identitaire. Qu'en était-il, à l'orée des années 1900, de ce Pays basque, forcé de cohabiter avec le « frère-ennemi » béarnais dans un même département ?
A la Belle-Epoque, les moeurs, les coutumes et les traditions formataient dans une même culture les individus venus de contrées différentes. Le but du présent ouvrage, qui restitue par le texte et une iconographie exceptionnelle, les heures glorieuses du Pays basque, est de nous attarder sur toutes ces spécificités qui permirent à ce petit pays et ses fiers habitants d'acquérir une renommée universelle.
L'auteur a mené le même travail passionnant sur les anciennes Guyenne et Gascogne. Et également sur le Béarn.
Aliénor d'Aquitaine, comtesse de Poitiers et duchesse d'Aquitaine fut une des grandes "dames d'état" européenne.
Tour à tour, reine de France puis reine d'Angleterre, elle n'en demeure pas moins attachée à sa terre, cette duchesse née à Belin, au sud de Bordeaux _ comme au milieu de ses états de la Loire aux Pyrénées. Sa biographie nous amène de l'Aquitaine jusqu'à la Palestine ; de la France du Nord à l'Angleterre, en passant par l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. Riche en événements heureux et tragiques, véritable roman d'aventures, sa vie passionnante nous éclaire sur ce Moyen Age du XIIe siècle qui voyait éclore _ sur ces terres d'Oc, entre Poitiers et Toulouse_, les Troubadours et la religion cathare.
Les châteaux de Bénauges et de Pommiers, ou encore la bastide de Sauveterre-deGuyenne, comptèrent parmi les principales forteresses des seigneuries de l'Aquitaine anglo-gasconne.
C'est que, durant les trois siècles de guerres que se livrèrent Anglo- Gascons et Français au moyen âge, la vallée de la Garonne, aux portes de Bordeaux, jouait un rôle important dans la défense du duché.
A travers une étude historique et une promenade archéologique sur les lieux mêmes, L. Drouyn nous fait découvrir des merveilles du passé que, trop souvent, l'habitude de les côtoyer, nous rend quasi indifférents.