Le KATANGA, Province de la République Démocratique du Congo, pays de l'Afrique Centrale qui figure parmi les pays les plus pauvres du monde, a adopté en janvier 2007 une politique de stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) référentiel national en matière de développement socio-économique, dont l'objectif est de parvenir à diminuer l'incidence globale de la pauvreté de 63 % à moins de 50 % à l'horizon 2015. La SDR constitue le cadre unique du développement rural. Dans cette perspective, la lutte contre la pauvreté au KATANGA passe impérativement par la maîtrise et la mobilisation des ressources en eau. La politique de l'eau et de l'assainissement, dont s'est dotée l'Association en mai 2001, repose essentiellement sur les objectifs fondamentaux assignés à la stratégie de développement rural qui elle-même fait partie intégrante de la stratégie de réduction de la pauvreté.
Ce travail me permet de faire comprendre aux organisations publiques et aux privées les problèmes spécifiques liés aux méthodes traditionnelles dévaluations des projets et programmes de développement, et ensemble de trouver des solutions plus efficaces. Cet ouvrage repense de manière flexible et adaptative les méthodes traditionnelles dévaluations des programmes et projets de développement tout en offrant des recommandations pratiques. Il moffre la chance de mettre sur le terrain un potentiel flexible d'évaluation des programmes et projets de développement dont les paramètres sont la vie privée et sociale des bénéficiaires. En effet, il sadresse á tous les acteurs de développement durable et á la conscientisation de chaque individu soucieux du bien-être privé, social et public de chaque individu de notre planète quel que soit son origine, et constitue un guide pratique pour les professionnels du développement. Par-dessus tout, jai rendu possible dans ce travail la construction collective dautres possibilités dévaluation des programmes ou projets de développement à travers l'élaboration d'une politique dévaluation combinée, partagée, flexible et créative.
Les Tsiganes, méconnus, souffrent d'une mauvaise image. Celle-ci s'est quelque peu effacée durant l'affaire de l'été 2010 qui les a placés sur la scène publique nationale et européenne. L'affaire a été traitée de façon relativement différente dans les journaux locaux et les hebdomadaires nationaux. Les médias maitrisent difficilement la sémantique liée aux Tsiganes et ont souvent réalisé des amalgames fallacieux entre Roms, Gens du voyage et Tsiganes. Cela reflète la méconnaissance de ces communautés et le désintérêt relatif qu'elles semblent provoquer. La crise romani a d'ailleurs rapidement disparu de nos médias et de nos pensées. Les Tsiganes étant au coeur de politiques d'intégration au niveau européen depuis les années 70, qui n'ont eu que peu de résultats visibles, nous sommes en droit de nous questionner sur la validité des propositions développées suite à l'affaire.
Qu'est ce qui se produit lorsque des personnes venues de divers horizons sont installées dans un no man's land? Leur vivre ensemble aboutit-il à une fusion et à un enrichissement culturel? Ou mène t-il à une confrontation et à une explosion? Les individus disparaissent-ils au profit d'un groupe ou se maintiennent-ils aux dépens d'un équilibre social ? Que deviennent les cultures dont ils sont porteurs, s'unissent-elles pour n'en faire qu'une ou se désintègrent-elles dans un vide identitaire ? Qu'advient-il de l'espace, se nourrit-il d'une culture émergente ou s'assèche-t-il de toute sa substance symbolique? Concrètement, qui sont ces habitants de la banlieue venus souvent «d'ailleurs» et qui essayent de se faire une place «ici»? Et comment cet "ici" se construit-il dans un "ailleurs"?