À propos

À première vue, ce roman laisserait à penser qu'il s'agit d'un roman de terroir renvoyant à la France des campagnes du XIXe siècle. Mais très vite un trouble envahit le paysage, gauchit les gestes et l'on devine que l'on a affaire à une oeuvre d'une toute autre ambition, un grand livre ambigu (on songe à Bernanos), un livre terrible surtout dont le thème secret est la fascination du Mal.
La Terre-aux-Loups est d'abord un lieu. Un vaste domaine perdu au fond des forêts du Limousin et en son centre un manoir. L'action se déroule après la bataille de Waterloo sous la Restauration, siège des plus troubles passions.
Lucien de Montalbert a donné sa vie à l'Empereur. Le voilà défait. Il rejoint son domaine et tente de trouver quelque motivation à sa vie. Il se marie, passe ses journées à chasser tout comme il poursuivait le Prussien mais ses combats se trouvent ailleurs : son couple se désagrège' Dans ce livre, les créatures les plus brutales ne sont pas les bêtes de ces forêts giboyeuses mais bien les hommes, à commencer par celui qui règne en maître sur ces terres.
Par-delà l'intérêt historique de cette reconstitution (menée avec scrupule), ce qui captive au long de ces pages, c'est la dimension passionnelle d'un récit placé de bout en bout sous le signe de la sensualité la plus crue. Vaste méditation sur le désir et ses dévoiements, La Terre aux Loups apparaît comme l'un des romans les plus baudelairiens de notre littérature.


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  • Auteur(s)

    Robert Margerit

  • Éditeur

    Libretto

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    01/10/2015

  • Collection

    Litterature Francaise

  • EAN

    9782369142263

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    480 Pages

  • Longueur

    18.2 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    3.3 cm

  • Poids

    390 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Robert Margerit

Né le 25 janvier 1910 à Brive-la-Gaillarde, Robert
Margerit a été journaliste à Limoges de 1931 à 1941.
Il assumera de 1948 à 1952 les fonctions de rédacteur
en chef du Populaire du Centre, auquel il restera par la
suite attaché en tant que chroniqueur. L'Île des Perro-
quets, paru en 1942 lui permet d'envisager une carrière
d'écrivain qu'il poursuivra en publiant Mont-Dragon en
1944, Le Vin des vendangeurs en 1946 et Le Dieu nu qui
obtint le prix Renaudot en 1951. Cette production très
riche sera complétée en 1958 par La Terre aux Loups
puis, en 1963, par une fresque historique ambitieuse,
La Révolution (quatre volumes) qui reçoit le Grand
Prix du roman de l'Académie française. Il s'éteint à
Limoges le 27 juin 1988.

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