Renaudot : Prix Renaudot 1951

À propos

À priori, ce pourrait être une imposture : Le Dieu nu de Margerit ne se dénude jamais ! En guise de la vio- lente passion annoncée, le héros en est encore à rêver, au bout de la cinquantième page, d'une main gantée effleurée, et ce au terme de gentilles conversations de boudoir façon XIX e siècle. En réalité, le XIX e siècle auquel Margerit rend hommage serait plutôt celui de Baudelaire (souvent cité), à l'érotisme suggéré par la chaleur d'une nuque dévoilée ou le froissement d'une étoffe, de cet érotisme alimenté par la frustration et qui imprègne les objets comme les paysages.
Chez Margerit, tout est érotisme, ce qui rend plus acerbe encore sa dénonciation d'une société d'avant- guerre engoncée de façon tout à fait hypocrite dans sa morale de façade.


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  • Auteur(s)

    Robert Margerit

  • Éditeur

    Libretto

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    01/02/2018

  • Collection

    Litterature Francaise

  • EAN

    9782369144342

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    270 Pages

  • Longueur

    18.2 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    224 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Robert Margerit

Né le 25 janvier 1910 à Brive-la-Gaillarde, Robert
Margerit a été journaliste à Limoges de 1931 à 1941.
Il assumera de 1948 à 1952 les fonctions de rédacteur
en chef du Populaire du Centre, auquel il restera par la
suite attaché en tant que chroniqueur. L'Île des Perro-
quets, paru en 1942 lui permet d'envisager une carrière
d'écrivain qu'il poursuivra en publiant Mont-Dragon en
1944, Le Vin des vendangeurs en 1946 et Le Dieu nu qui
obtint le prix Renaudot en 1951. Cette production très
riche sera complétée en 1958 par La Terre aux Loups
puis, en 1963, par une fresque historique ambitieuse,
La Révolution (quatre volumes) qui reçoit le Grand
Prix du roman de l'Académie française. Il s'éteint à
Limoges le 27 juin 1988.

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