À propos

Les héros reviennent toujours de l'Enfer !S'il veut faire juger Pretty John pour ses crimes, le Bouncer va d'abord devoir s'évader du pénitencier de Deep-End dans lequel il se retrouve pris au piège. Située au beau milieu d'un désert brûlant infesté de crotales et autres joyeusetés, cette prison est un trou à rats de la pire espèce régie par ses propres règles. Une véritable cour des miracles qui rassemble la plus belle bande de salopards de tout l'Ouest. Et c'est le diable en personne qui règne ici en maître ! Pas facile de sortir de ce guêpier, surtout quand on a une horde sauvage à ses trousses...Fin du diptyque sanglant et grandiose initié par le tome 8 dans lequel le héros culte de Jodorowsky et Boucq a fort à faire s'il veut faire triompher la justice. Non, Bouncer, cette fois-ci, on ne donne pas cher de ta peau !


Rayons : Bandes dessinées / Comics / Mangas > Bandes dessinées > Ados / Adultes > Western


  • Auteur(s)

    Alexandro Jodorowsky, François Boucq

  • Éditeur

    Glenat

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    20/11/2013

  • Collection

    24x32

  • EAN

    9782723487016

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    56 Pages

  • Longueur

    32 cm

  • Largeur

    24 cm

  • Épaisseur

    1.1 cm

  • Poids

    714 g

  • Lectorat

    à partir de 12 ANS

  • Série

    Bouncer

  • Support principal

    Grand format

Alexandro Jodorowsky

17 février 1929.
Naissance d'Alexandro Jodorowsky à Iquique, petit bourg du nord du Chili, où ses parents, un couple de Juifs russes fuyant les pogroms, sont venus s'installer.
1953..
Jodorowsky quitte le Chili, qu'avec son théâtre de marionnettes il a auparavant parcouru en tous sens, contre l'avis de son père qui l'aurait préféré médecin. Destination Paris, où il commence par forcer la porte du Mime Marceau. Il lui écrit quelques-unes de ses plus célèbres pantomimes. Cinq ans plus tard, il abandonne pourtant la troupe, devient peintre en bâtiment, fréquente les surréalistes et fait la connaissance de Maurice Chevalier, qui l'engage pour dépoussiérer son spectacle.
1962.
Avec Roland Topor et Fernando Arrabal, il créé le groupe Panique, pied de nez insolent et rigolard à l'intransigeance du mouvement surréaliste. L'histoire en retiendra quelques happening inénarrables, où se côtoient humour, performances sportives et pornographie.
1965.
Jodorowsky s'embarque pour le Mexique, dans les bagages du Mime Marceau, qui lui a demandé de rempiler pour une tournée sud-américaine. Il y reste dix ans. Le temps de créer le Théâtre d'avant-garde de Mexico, d'adapter au cinéma une pièce de Fernando Arrabal, Fando et Lys, puis de tourner ses deux films les plus célèbres, El Topo et La Montagne Sacrée. C'est également au Mexique que Jodorowsky touche pour la première fois à la bande dessinée. Pour le dessinateur Manuel Moro, il imagine le personnage d'Anibal 5, et lui-même illustre pendant cinq ans ses Fabulas panicas (fables paniques) pour un hebdomadaire de Mexico.
1975.
Jodorowsky rencontre Moebius, avec qui il travaille sur une adaptation cinématographique de Dune, le roman de Frank Herbert. Le film sera finalement tourné par David Lynch.
1978.
Jodorowsky et Moebius signent ensemble leur premier album commun, Les Yeux du chat.
1980.
Jodorowsky et Moebius se lancent dans les Aventure de John Difool. Avec elles, Jodorowsky fait une entrée fracassante dans le monde de la bande dessinée européenne, dont il devient l'un des scénaristes les plus originaux - et les plus prolifiques : il imagine des histoires pour Arno (Alef-Thau), Georges Bess (Le Lama Blanc, le remake d'Anibal 5 et Juan Solo), Zoran Janjetov (John Difool avant l'Incal), Boucq (Face de lune), Silvio Cadelo (La Saga d'Alandor), Juan Gimenez (La Caste des Méta-Barons), Jean-Claude Gal (La Passion de Diosamante), Durandur, Jean-Jacques Chaubin, Kent Hutchinson, Victor de la Fuente et, toujours, Moebius (Griffes d'ange, Le Coeur Couronné).
janvier 1996.
Jodorowsky reçoit à Angoulême l'Alph'art du meilleur scénario pour le premier volume de sa nouvelle série avec Georges Bess, Juan Solo. Il arrache ainsi la reconnaissance d'un milieu qu'ont longtemps déconcerté sa débauche d'énergie tous azimuts et une tenace odeur de soufre mystique. Outre ses activités de cinéaste (il a sept films à son actif, le dernier, Santa Sangre, tourné en 1992), Jodorowsky est un spécialiste incontesté du Tarot de Marseille, un maître de conférence anachronique qui chaque semaine, devant une assistance fidèle, extirpe de l'Almanach Vermot quelques leçons philosophiques, l'inventeur du concept de psycho-magie et un écrivain de plus en plus assidu, dont le dernier roman, L'Arbre du Dieu Pendu, a été traduit en français en 1996.
janvier 1999.
Après l'Alph-Art, l'expo. Angoulême consacre à Jodorowsky un étage de son théâtre, où l'oeuvre d'une vie est résumée en une dizaine de scènes, couvrant aussi bien son travail de cinéaste que de scénariste de bande dessinée, de romancier et de poète mystique. Le président du festival est François Boucq, avec qui Jodorowsky vient de sortir un recueil de contes illustrés, Le Trésor de l'Ombre.
2001.
La collaboration avec Boucq change de registre avec le premier tome de Bouncer.. direction le western, et c'est plutôt très réussi!
2002.
Réedition de la série Diosamante avec Jean-Claude Gal et en même temps, sortie du tome deux, la parabole du fils perdu.
2004.
Parution chez Albin michel de la série Borgia, dessinée par Manara. Une interprétation de la vie de Borgia vue à travers l'imagination de Manara et Jodorowsky.
2006.
Parution en janvier du tome 2 de "Borgia, le pouvoir et l'inceste" chez Albin Michel, ainsi qu'en septembre, chez les Humanoïdes Associés, le tome huit des "Technopères", "La galaxie promise", dessiné par Janjetov. Egalement, la sortie du tome cinq de "Bouncer"," la proie des louves" et une réedition de l'intégrale "L'Incal" prévu pour la fin de l'année.
Toujours la même année, publication d'une série intitulée "Astéroïde hurlant". Plusieurs histoires folles mises en scène par différents dessinateurs
2007.
La Caste racontait la saga des aïeuls du Méta-Baron. Mais eux-mêmes avaient des ancêtres...c'est leur histoire que raconte Catsaka. Au dessin, le génial Das Pastoras.

François Boucq

François Boucq est né à Lille en 1955. Très jeune et sans formation particulière, il propose des caricatures à des magazines comme Le Point ou L'Expansion qui les publient. Il signe plusieurs albums mais c'est avec Les pionniers de l'aventure humaine (Casterman 1984) qu'il connaît la notoriété. Depuis lors sont parus, toujours chez Casterman, La femme du magicien (1986) - qu'il cosigne avec Jérôme Charyn et qui obtient l'Alfred du meilleur album la même année - Point de fuite pour les braves (1986), La pédagogie du trottoir (1987), Bouche du diable (1990, scénario de Charyn) et, à partir de 1992, sur un scénario de Jodorowsky, la série Face de Lune (deux albums sur trois déjà publiés). Rappelons que La dérisoire effervescence des comprimés a obtenu en 1991 le Prix du meilleur album BD à Charleroi et le Prix RTL de la bande dessinée. En 1993, il nous a donné Un point c'est tout, suivi, en 1994, de Les dents du recoin, le premier album des aventures de Jérôme Moucherot. En 1996, Boucq nous propose une suite de petites histoires mettant en scène la Mort, mais à sa façon, c'est à dire avec humour, légèreté et talent : c'est La rage de vivre. Cet album est suivi en 1998 de Sus à l'imprévu ! et du Péril pied-de-poule, deux albums consacrés à Jérôme Moucherot. Le quatrième album de cette série, J'assure ! est paru en octobre 1999. François Boucq a été désigné Grand Prix de la bande dessinée Angoulême 1998 pour l'ensemble de son oeuvre.

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