À propos

Pour notre plaisir, pour notre bonheur, Robert Margerit nous a laissé son Journal de La Révolution, Histoire d'un roman qui nous entraîne sur le cheminement de la création.
Long monologue ou dialogue entre l'auteur et l'auteur (pourquoi pas ?), il permet de comprendre comment s'ébauche, s'esquisse, puis s'écrit un roman. Et d'en suivre et d'en vivre les difficultés, l'immensité des recherches historiques, et aussi le doute, la peur, les désirs de renoncement, et les retours dans les harnais.

On ne peut pas, en effet, ne pas penser au hard labor, à des travaux forcés qui, pour reprendre l'expression si juste de Georges-Emmanuel Clancier, ont fait de Robert Margerit "la dernière victime de la Révolution".
Il l'avait tant approchée, cette Révolution, elle le fascinait depuis si longtemps que l'esquisse ou l'ébauche du livre a été immédiate, prometteuse. Un bel arbre cachant une insoupçonnable forêt. Et ce commentaire après un an de tâtonnements : "Il n'y a rien à espérer d'un tel sujet. Je n'y reviendrai pas".
Il y est revenu, bien évidemment. Des centaines de fois sur le métier, en bon ouvrier incrédule.

Roger Kenette (Extrait de la préface à la première édition)

Nouvelle édition avec les dessins de l'auteur.


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  • Auteur(s)

    Robert Margerit

  • Éditeur

    Editions Les Amis De Robert Margerit

  • Distributeur

    Myosiris

  • Date de parution

    12/09/2010

  • EAN

    9782911843204

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    227 Pages

  • Longueur

    21.2 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    325 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Robert Margerit

Né le 25 janvier 1910 à Brive-la-Gaillarde, Robert
Margerit a été journaliste à Limoges de 1931 à 1941.
Il assumera de 1948 à 1952 les fonctions de rédacteur
en chef du Populaire du Centre, auquel il restera par la
suite attaché en tant que chroniqueur. L'Île des Perro-
quets, paru en 1942 lui permet d'envisager une carrière
d'écrivain qu'il poursuivra en publiant Mont-Dragon en
1944, Le Vin des vendangeurs en 1946 et Le Dieu nu qui
obtint le prix Renaudot en 1951. Cette production très
riche sera complétée en 1958 par La Terre aux Loups
puis, en 1963, par une fresque historique ambitieuse,
La Révolution (quatre volumes) qui reçoit le Grand
Prix du roman de l'Académie française. Il s'éteint à
Limoges le 27 juin 1988.

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